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Quand Byrd parle en 1947, d'une éventuelle attaque marginale, au travers des Pôles .


I Introduction.

      Le 12/10/2010, nous avons eu le plaisir de recevoir de notre ami canadien Sébastien C.... du Canada, infatigable patrouilleur du Web, cette très importante missive suivante.

----- Original Message -----
From: Sebas C...
To: fred Idylle
Sent: Tuesday, October 12, 2010 6:56 PM
Subject: Re: Affaire Byrd

          Bonjour Fred
     Voici un autre lien très intéressant à propos d'un article sur Byrd et les risques de sécurité pour les USA en raison de l'expédition de 1947.
https://news.google.ca/newspapers?nid=Aul-kAQHnToC&dat=19470303&printsec=frontpage&hl=fr

      En passant comme vous pouvez le voir, le sujet me passionne.

      Bonne soirée.

      Avec nos faibles moyens, nous avons regroupé, les éléments en question, du Deseret News de Salt Lake City, et on obtient alors ceci :


     Disons déjà que le terme Deseret d'après Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_du_Deseret , provient de l'État du Deseret, qui était un état provisoire des États-Unis proposé en 1849 par les pionniers mormons, qui venaient d'être à l'époque installés à Salt Lake City. Cet état provisoire a existé de facto pendant deux ans, mais n'a jamais été reconnu par le gouvernement des États-Unis. Le nom dérive du terme "abeille à miel", mentionné dans le Livre de Mormon.

II Genèse de l'affaire.



Analysons, quelque peu certains éléments de cet article après une modeste traduction :

Avertissement de Byrd au sujet d'attaques concernant les USA, par l'entremise des Pôles

     L'interview exclusive suivante a été donnée par le Vice Amiral Byrd au correspondant de l'International News Service et du Deseret News , Lee Van ALLA, qui accompagnait l'intrépide explorateur dans sa quatrième et plus grande expédition dans l'Antarctique.

___________________

By Lee Van ALLA,

     A bord de l'USS Mt OLYMPUS de retour au Pays-(INS)


     Un immédiat et opportun effet concernant la sécurité américaine a été évoqué par le Vice Amiral Byrd aujourd'hui comme la plus importante issue de son historique programme de développement antarctique au Pôle Sud.

     Dans une exclusive interview à l'International News Service résumant les résultats de la plus grande expédition de la sorte de l'histoire, l'exotique leader de 4 expéditions de grande envergure dans la zone polaire inconnue révéla :

" La leçon que nous devons tirer du grand but de la mission d'exploration de l'Antarctique nous venons de terminer est le taux presque terrifiant de la vitesse à laquelle notre monde opère son rétrécissement.

     L'isolation devient désormais impossible.

     Je formule verbalement un avertissement ferme à mes compatriotes américains quand je dis que nous ne pouvons plus nous vautrer dans des cocons et croire que l'éloignement soit la garantie de notre sauvegarde; que les océans et les pôles seront un no man's land assurant toujours notre protection.
     Je crois que la pénétration et l'occupation par cette force d'expédition de la dernière grande frontière inexplorée, prouve de façon concluante que la distance qui nous en sépare, non seulement n'est plus le gage de sécurité que l'on suppose, mais que des géographiques no man's lands même ne puissent plus exister dans le monde.

     Une poignée d'anciens vétérans des régions polaires amenèrent près de 4 mille jeunes américains dans le froid et l'inconnu de l'Antarctique afin que ces nouveaux arrivants complètent l'exploration et les strictes exigences des climats sous zéro.

     D'autres peuvent le faire.

     Aujourd'hui, tous, à part les trois hommes qui ont péri dans un accident d'avion, sont de retour au pays, chevronnés et formés sur la façon de fonctionner et de survivre dans l'Antarctique.

     Si nous l'avons fait d'autres aussi le peuvent et le voudront."


           l'Amiral Byrd a été franc et réaliste dans l'image de la situation mondiale qui s'est déroulée à lui dans sa nouvelle conquête du pôle Sud.

     Il a dit ceci :

"Ce ne sont pas des mots suscitant la peur, mais c'est une réalité amère que de constater que ce conflit, s'il devait à nouveau de se manifester, attachera vivement notre nation au-dessus d'un ou des deux pôles.

     Images contrastées

      Nous devons être attentifs et vigilants le long des frontières de glace qui sont les dernières frontières naturelles de défense contre une invasion humaine.

     Je peux réaliser peut-être mieux que tout autre homme ce que la machination à assaut du pole préfigure. Car dans l'action, j'ai pu faire des comparaisons surprenantes.

     Il y a vingt ans j'ai apporté deux navires et moins de 150 hommes ainsi que deux avions dans l'Antarctique lors de ma première expédition au pôle.

     Puis ce fut à la fois une grande et dangereuse aventure; une expérience rare.

     Et ici, après deux décennies plus tard, à tous égards, cette expédition fut d'une puissance de quinze fois plus grande, qui s'engouffra dans l'Antarctique et a terminé sa tâche en moins deux mois et qui s'en est allée à nouveau avec un plus grand record de la découverte géographique que nous étions en mesure d'atteindre au cours de deux périodes anuelles de refroidissement au pôle. .

     Et les hommes ont accepté de le faire, juste ainsi qu'une necessité routinière .

     Cette comparaison est évidente: Puisque la vitesse et les progrès semblent illimités, nous devons accélérer notre réflexion, notre planification, notre action et nos propres points de vue. Nous devons le faire maintenant car nous sommes à un carrefour important à la fois dans la science militaire et la survie planétaire.

     Descrition de réalisations.

     Tout retard pourrait s'avérer désastreux."


     L'amiral Byrd examiné en détail les données géographiques de sa mission : Il a dit:

     "J'ai bien sûr, plaisir à noter les réalisations en cette expédition. Je crois que nous avons établi un nouveau record dans la prompte découverte.

     Nous avons prouvé que les machines en grand nombre peuvent surmonter la résistanse des obstacles naturels les plus redoutables et que les hommes en grand nombre peuvent être conditionnés à fonctionner avec une productivité remarquable dans les pires climats imaginables.

     La nature n'est pas toujours un ennemi facile à surmonter, comme nous avons appris jours après jour dans la terrible bataille du pack glacé de la mer de Ross, qui a précédé notre arrivée à Little America.

     Les innovations utilisées.

      Jamais dans l'histoire des navires non protégés, n'ont rencontré et remporté un si écrasant enjeu sur la glace. Et je pense que c'est un bel hommage aux hommes et aux navires qui ont été victorieux.

     Je suis particulièrement impressionné par les innovations que nous a présentées cette expédition dans notre reconnaissance aérienne territoriale. Nous avons certainement déjà trouvé un moyen d'action pour l'utilisation du train d'atterrissage standard qui garantira que, normalement, bases aériennes peuvent fonctionner et bien fonctionner à partir de rien de plus que des champs de glace.

     Il s'agit d'une note basique de l'aviation mondiale, qui j'en suis certain, a une signification profonde. "


Fin de la traduction.


     Que pouvons nous déduire de ce texte très ambigu et difficile à comprendre ?

     Il convient d'abord de remarquer que nous sommes en 1947 et les USA sont la première puissance mondiale qui possède la bombe atomique pour faire reculer toute agression. L'Union Soviétique ne fera éclater dit-on, sa bombe atomique que le 29/08/49. Alors on s'étonne grandement, que ce Vice Amiral Byrd, parle de menaces contre les USA qui ne doivent plus se " vautrer dans des cocons et croire que l'éloignement soit la garantie de leur sauvegarde; que les océans et les pôles seront un no man's land assurant toujours protection de ces USA".

     C'est totalement incompréhensible... d'autant plus que Byrd ajoute franchement :

"Ce ne sont pas des mots suscitant la peur, mais c'est une réalité amère que de constater que ce conflit, s'il devait à nouveau de se manifester, attachera vivement notre nation au-dessus d'un ou des deux pôles.

      Si plusieurs nations occupent effectivement l'Antarctique, et pourraient entrer en conflit avec les USA, que vient donc faire ici le Pôle Nord dans cette affaire soulignée par Byrd ??

     , nous voyons sans contestation aucune, que Byrd s'est trahi. Il veut donc faire ici allusion à la forte résistance militaire, venant d'une puissance inconnue, et résistance extraordinaire qu'il a subie en 1947, lors de l'expédition High Jump dans l'Antarctique.

     Le journaliste complice Lee Van ALLA, qui a participé à cette expédition, couvre lui même cette mystification de Byrd, en écrivant :

     "l'Amiral Byrd a été franc et réaliste dans l'image de la situation mondiale qui s'est déroulée à lui dans sa nouvelle conquête du pôle Sud.".

     Notez bien que Lee Van ALLA, parle de l'Amiral Byrd, alors que ce dernier n'est que Vice Amiral.

     L'article est sorti du Deseret News le 3 Mars 1947, alors que ce même journaliste a publié le 5 Mars 1947 un article de même nature, mais beaucoup plus corsé, dans le journal El Mercurio de Santiago du Chili, et dont voici le texte en espagnol, déjà publié dans notre article :

http://www.artivision.fr/docs/ByrdMercurio.html



     Pour le novice qui n'a pas encore lu cet article et pour lui éviter de patrouiller sur le Web sans arrêt, reprenons certains propos, que nous avions tenus au sujet de cet article :

Début de citation :

     " Donc cet important document apparaît seulement en page 23 du journal "El Mercurio" de l'époque, ce qui prouve que la Direction lui avait accordé intêret très secondaire. Nous n'avons hélas pas d'information sur "la première page" de ce journal pour savoir, si au moins le nom de Byrd y était mentionné.

      Notre ami Renaud L. a bien voulu nous traduire ce texte en commençant par le titre :" L'amiral Richard Byrd signale l'importance stratégique des Pôles". A bord du Mont olympus en haute mer.

     Puis, analysons, voulez-vous, les informations étranges que nous découvrons dans le reste de ce document :

a) Une affaire "d 'avions" hostiles provenant des régions polaires.


      La traduction des trois premières phrases nous donne d'après Renaud L:""L'amiral Richard Byrd s'aperçu et rapporta qu'il est nécessaire aujourd'hui que les Etats-Unis adoptent des mesures de protection contre la possibilité d'une invasion du pays par des avions hostiles provenant des régions polaires.

"L'Amiral a dit ne pas vouloir effrayer personne, mais l'amère réalité est que s'il arrivait une nouvelle guerre, les Etats-Unis seront attaqués par des avions qui voleront au dessus d'un pôle ou des deux pôles. Cette déclaration fut faite par l'amiral comme récapitulation de son propre exécutif en tant qu'explorateur polaire dans un entretien exclusif pour "l'International News services"...
"


     On constate que le journaliste Lee Van ATTA  (utilise comme l'a bien dit Jean ANNE dans euxnousail.html : voir justement sa déclaration plus bas) le terme d'aviones. Encore faudrait-il savoir si Byrd, qui a dû répondre au journaliste en anglais, a bien utilisé ce terme d'avions ou le terme d'objets volants, comme le suppose Mr Eric E. Charon, (que nous n'avons jamais hélas réussi à contacter) sur sa page :
http://www.rense.com/general35/op.htm


intitulé : " How High Can You Jump? Operation "Highjump" & The UFO Connection", où l'on peut alors lire :

"     On 5 March, 1947 the "El Mercurio" newspaper of Santiago, Chile, had a headline article "On Board the Mount Olympus on the High Seas" " How High Can You Jump? Operation "Highjump" & The UFO Connection", on peut alors lire :

"On 5 March, 1947 the "El Mercurio" newspaper of Santiago, Chile, had a headline article "On Board the Mount Olympus on the High Seas" which quoted Byrd in an interview with Lee van Atta: "Adm. Byrd declared today that it was imperative for the United States to initiate immediate defense measures against hostile regions. Furthermore, Byrd stated that he "didn't want to frighten anyone unduly" but that it was "a bitter reality that in case of a new war the continental United States would be attacked by flying objects which could fly from pole to pole at incredible speeds". Interestingly, not long before he made these comments, the Admiral had recommended defense bases AT the North Pole. These were not "isolated" remarks... Admiral Byrd later repeated the each of these points of view, resulting from he described as his "personal knowledge" gathered both at the north and south poles, before a news conference held for International News Service."

    Et que mon ami canadien Robert Momer parfaitement bilingue a traduit ainsi ce texte anglais:

    "Dans son numéro du 5 Mars 1947 "El Mercurio" , journal de Santiago du Chili, publait un article intitulé "A bord du Mont Olympus des Hautes Mers " où Byrd fut interviewé par Lee van Atta: "L'amiral Byrd a déclaré aujourd'hui qu'il était impératif que les Etats-Unis prennent les mesures préventives nécessaires contre toute attaque qui pourraient provenir de "régions hostiles". L'amiral a déclaré qu'il ne fallait pas sombrer dans le pessimisme, mais plutôt admettre la réalité, si "amère" soit-elle. En cas d'une nouvelle guerre, le territoire des États-Unis pourraient être attaqué par des objets volants succeptibles de se déplacer d'un Pôle à l'autre, à des vitesses incroyables."

    Il est intéressant de noter que, peu de temps avant de faire ces déclarations, l'amiral avait recommandé l'établissement de bases stratégiques de Défense au Pôle Nord. Byrd ne s'en tint pas là. Plus tard il souligna, à maintes reprises, lors d'une conférence devant "L'International News Service" que chacun de ces points de vue provenaient de "connaissances personnelles" acquises tant au Pôle Nord qu'au Pôle Sud.


Fin de citation


     Commentaire à chaud du webmaster:

1°) Dans la première phrase, les termes "des avions hostiles provenant des régions polaires" ont disparu du texte anglais et ont été remplacés simplement par l'expression "régions hostiles". Cette simplification est très regrettable, car ce qui est important est justement que la menace soit localisée en "provenance des régions polaires". D'où l'intéret, comme vous le voyez, dans ce genre d'histoire d'avoir le document d'origine sous la main, et c'est lui, qui, justement, a permis l'élaboration de cet article...

2°) Dans la deuxième phrase, on découvre encore le terme "d'aviones", mais cette fois Eric E. Charon utilise le terme de by flying objects à la place du mot "aviones" du texte ci-dessus.

3°) On note la présente dans le texte anglais de l'expression " from pole to pole" (d'un pôle à l'autre) traduisant les mots espagnols "sobre uno a ambos polos". N'étant pas qualifiés pour juger, nous laissons aux spécialistes le soin de répondre.

4°) L'expression "à des vitesses incroyables" n'existe pas dans le texte espagnol et donc, on n'en déduit qu'Eric E. Charon n'a pas eu le texte d'origine sous la main, et l'a un peu infléchi à sa convenance.

5°) On peut alors supposer aussi que même si Byrd avait dit en anglais le terme "flying objects", le journaliste Lee Van ATTA pouvait-il à l'époque en espagnol, utiliser à la place "d'aviones", le terme en espagnol signifiant objets volants (sous entendu non identifiés, selon nous, bien sûr), que préconise Eric E. Charon ? Là est la question clef ?

................      Hélas, on ne saura peut-être jamais ce qu'avait dit Byrd, à moins que l'on retrouve le texte de ses déclarations à "L'International News Service".

    Il nous reste donc aussi à découvrir si "L'International News Service", était une Agence de Presse ou un Institut ou encore autre chose.

    Ce terme  "flying objects " est repris, de la même façon, sur les sites :



Fin de citation .

III Conclusion.

      Donc, il est très probable que Lee Van ATTA, a sans doute modifié son article, sur ordre de la Direction du Deseret News (ou c'est elle-même qui a adouci les termes de l'article paru le 3 Mars 1947), tandis que l'article paru dans El Mercurio le 5 Mars 1947, dans un pays lointain des USA, fut plus libre et plus décontracté.

    A vous de juger tout cela, documents à l'appui.

     Article mis en page le 16/10/2010 , et revu le 21/10/2010, et revu le 11/02/2011.

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