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OVNI: Les Dossiers Secrets du Troisième Reich
de Stéphane DOREY

Revue Nostra (L'actualité Insolite) n°403 du 26 Déc. 2 Jan 1980
 
 
   Dès le début de l'année 1947, les articles parus dans la presse américaine et relatifs à de mystérieuses apparitions d'objets commencent à se multiplier. En examinant avec attention les journaux de cette époque, on constate une véritable « précipitation » des témoignages. Comme si trop longtemps contenues dans le silence, les langues avaient saisi l'occasion de se délier. Ce qui laisserait penser au lecteur attentif que des apparitions d'objets non identifiés n'ont pas attendu la fin de la guerrre pour se manifester à la vue des populations. Cette réaction ne serait pas dénuée de tout fondement, Si l'on en croit certaines archives nazies, propriété aujourd'hui des Russes et des Américains.

C'est le 26 juin 1947 qu'a éclaté ce que l'on appellera dans le monde entier « l'affaire des soucoupes volantes », avant de devenir « le phénomène O.V.N.l. »  eu égard à la fréquence de leurs manifestations. A cette date en effet, le Los Angeles Times a signalé que neuf « soucoupes volantes » se déplaçant à 2000 km/heure ont été observées par un citoyen américain en possession de toute sa raison, précisait-il.

   Il faut dire qu'à cette époque, le mur du son n'avait même pas été franchi (1224 km/h), puisqu'il ne le fut que le  14 octobre 1947 par le commandant  Charles Yaeger aux commandes de son prototype Bell-X1. Aussi, lorsque l'homme d'affaires et   pilote prénommé Kennet Arnold raconta avoir observé neuf  objets ressemblant à des soucoupes renversées, alors qu'il rentrait tranquillement chez lui à bord de son avion personnel dans l'Etat de Washington, une telle révélation parut de l'ordre du plus pur fantastique. Pensez donc, neuf objets allant à une vitesse de 2000km/h !

   Et pourtant rien ne dit que certains hauts fonctionnaires américains aient été réellement surpris par un tel événement  la lecture de documents secrets allemands récupérés par l'armée de l'air américaine en 1945 les aurait largement informés sur des faits semblables survenus durant la guerre et dans l'Allemagne nazie. La totalité du dossier serait encore soigneusement gardée dans une chambre forte. Une raison supplémentaire d'accuser les autorités de Washington de ne pas faire toute la lumière à laquelle ont droit les citoyens en ce qui concerne les O.V.N.l. (Nostra n° 400).

   Membre de la Société parisienne d'études des phénomènes spatiaux (S.P.E.P.S.E.), Thierry Pinvidic a fait paraître une intéressante enquête sur les objets aérospatiaux non identifiés  ( voir : Le nœud gordien ou la fantastique histoire des ovnis  Editions France-Empire) et ses correspondances personnelles avec entre autres le Lyndon. B. Johnson Space Center, le Comité pour l'utilisation pacifique de l'outre-espace des Nations unies,. l'U.S. Air Force et certains savants ayant travaillé pour les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, l'autorisent à apporter certaines précisions indispensables sur cette période peu connue de l'histoire des O.V.N.l.
 
Des globes lumineux au dessus de la Norvège
 
   Le 14 mars 1942, le capitaine Fisher faisait déjà état de globes lumineux alors qu'il survolait la Norvège, affirme l'ufologue. Les dires du pilote parvenus aux oreilles de Goering le firent sourire. Pourtant, la bonne humeur du Reich Marschall se figea quelque peu, un an plus tard, lorsqu'on lui notifia que des dossiers sur des « incidents » de vol semblables commençaient à envahir les bureaux de l'état-major général allemand. Un rapport daté du 18 décembre 1943 faisait particulièrement sensation dans les couloirs. De bouche à  oreille le récit de cet étonnant épisode s'amplifia, pour donner à peu près ceci, que l'on doit recevoir d'ailleurs avec toute la prudence qu'exige la réception d'une rumeur, puisque le document lui-même est toujours top-secret : au-dessus de Hambourg, deux chasseurs en patrouille aperçoivent une sorte de carlingue sans ailes à environ 10 000 m d'altitude. Ils le prennent en chasse et, arrivés à sa hauteur, les pilotes ont tout loisir de le détailler : aucune porte, aucun hublot ne sont visibles dans la coque, qui se déplace silencieusement. Puis tout à coup, l'objet sort en une fraction de seconde de l'horizon de ses poursuivants. Deux heures plus tard, des veilleurs en faction sur une île de Frise orientale et des navires en patrouille confirmeront l'observation en précisant la vitesse de l'engin : 3450 km/h ! Le radar enregistrera lui aussi le phénomène.

   « Beaucoup de gens peuvent voir des météorites dont l'apparition ne dure que quelques secondes et beaucoup de personnes peuvent voir pendant des heures des ballons plafonnant dans le ciel. En revanche, qui peut voir une sorte d'avion traverser en quelques secondes la voûte céleste ? » Tels furent les arguments des deux aviateurs devant leurs auditeurs incrédules. Ce qui fit réfléchir pas mal de monde, à commencer par les plus hauts dignitaires du 3e Reich.

 
   Toutes les observations d'O.V.N.l. jusqu'alors répertoriées avaient été le fait de pilotes d'avion ou de contrôleurs de la navigation aérienne, dont le métier implique une aptitude particulière à discerner et à caractériser ce qui s'offre à leur vue.  ils étaient d'autant plus sur leurs gardes qu'ils étaient en guerre. Après avoir passé en revue toutes les hypothèses possibles (étoiles brillantes en plein jour, phénomènes d'ionisation de l'air, appareils volants expérimentaux secrets), on décida, au risque de se ridiculiser, de s'informer auprès des services de renseignements de l'amiral Canaris s'il pouvait s'agir d'armes secrètes alliées. L'amiral lui-même répondit par la négative. Il révéla en revanche que les services secrets alliés semblaient être au courant de ces curieux objets dans le ciel allemand et pensaient qu'il  s'agissait des armes  secrètes  qu'Hitler avait annoncées.

   Selon Thierry Pinvidic , la Luftwaffe aurait, à partir de cette date, créé « un service mobilisant en permanence trois cents pilotes confirmés, des ingénieurs en aeeronautique et de nombreux  savants spécialisés aussi bien en mécanique des fluides qu'en résistance des matériaux. Appelé Sonder Büro n° 13 et répondant au nom de code « Uranus », ce service avait pour tâche de centraliser tous les rapports étranges, de les étudier et de tenter une ébauche d'analyse ».

 
   Très vite opérationnel, « Uranus » était en liaison permanente avec l'amiral Canaris et ses services, avec aussi le centre de documentation de la marine allemande. S'il eut à intervenir en maintes occasions, il fut appelé en toute hâte an Février 1944 alors que deux cents témoins, dont Goebbels et Himmler eux-mêmes, virent distinguement au-dessus de  Kummeradorf  une boule lumineuse suivre à distance une fusée expérimentale, dont les nazis se faisaient une gloire de célébrer en grande pompe le lancement. Les pilotes d'élite poursuivirent l'O.V.N.l. avant qu'il ne disparaisse comme par enchantement. Mais il avait pu être enregistré par les appareils spéciaux dont était muni chaque avion du Sonder Bùro n° 13. Il en fut de même pour plusieurs « boules de feu » signalées au-dessus de la base de Rechlin-Roggenthin en septembre 1944.

   Les esprits les plus cartésiens de "Uranus"  ont alors imaginé trois hypothèses, soulignent certains ingénieurs allemands  rescapés de 39-45 : Ou bien on était en face  d'une sorte de super-psychose du  climat obsessionnel de la guerre qui conduisait à voir des objets « bizarres » partout ; ou il s'agissait de manifestations de Terriens, par exemple de l'arrivée de bateaux voyageant dans le temps ou encore ces O.V.N.I. s'apparentaient à des systèmes de communication utilisés par des civilisations inconnues.

   Leur programme aurait été alors de découvrir un modèle physique s'accordant avec les données des témoignages des aviateurs interrogés. Même si ces engins non identifiés défiaient scandaleusement les lois connues de la physique par leur comportement, leurs évolutions, etc., il devait être possible de parvenir au moins à atteindre leur vitesse.
 
   C'est pourquoi, selon le technicien allemand Richard Miethe aujourd'hui réfugié en Egypte, les laboratoires de Stettin, Dortmund, Essen et Peenemüde ont été chargés de concevoir un disque volant, qui aurait d'ailleurs été testé le 15 mai 1944 : fonctionnant à l'hélium comprimé, il aurait atteint une vitesse de 2500 km/h pour une autonomie de 40 000 km.
 

Les plans des V7 en U.R.S.S.
 
   C'est cet engin qui est passé à la postérité sous le nom de « V7 » et dont les vols, dit-on, furent expérimentés en Tchécoslovaquie. Lors de la débâcle allemande, les Soviétiques se seraient emparés des copies des plans du V7 et auraient ramené avec eux en Russie trois des ingénieurs qui étaient chargés de la construction.
   Nul doute que le Vergeltungswaffe 7 (ou V7) a été reproduit en U.R.S.S., les documents pris aux nazis étant très clairs quant à son système de propulsion : « Equipé, selon Charles Garreau, de douze turbo-réacteurs B.M.W. 028, munis de compresseurs autonomes à six étages, il développerait 5500 chevaux (5400 CV en vol) et 2600 kg de pression additionnelle (2900 kg en vol). La propulsion s'effectuerait par douze turbines à l'intérieur d'un anneau métallique tournant autour de la masse centrale. Ni flammes, ni fumées ne seraient visibles, les gaz de combustion étant récupérés par un système spécial mis au point en 1938 par un ingénieur britannique.»

   La remarque qui s'impose est que les deux nations qui ont progressé le plus vite en matière de fusées sont comme par hasard celles qui ont bénéficié des documents  du 3e Reich, que l'on pourrait qualifier de pré-astronautique, et de techniciens ou savants allemands : ne serait-ce que Werner von Braun pour le compte des Américains. L'intérêt ufologique du Reich pourrait en être une des explications.
 
Stéphane DOREY           
 

Photo 1 de Werner Von Braun non présentée
 
Werner Von Braun a fait profiter  les Américains de connaissances bien surprenantes acquises durant la guerre.
 
Photo 2 non présentée
 
 Heinrich Himmler, Wilhelm Canaris et Hermann Goering de (gauche à droite)
ont connu l'existence d'engins mystérieux.

    Article mis en page le 02/03/04, et revu le 04/06/05 , et revu le 31/10/2014.

IDYLLE Fred



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