Toutes les observations d'O.V.N.l. jusqu'alors
répertoriées avaient été le fait de pilotes d'avion ou de contrôleurs de la
navigation aérienne, dont le métier implique une aptitude particulière à
discerner et à caractériser ce qui s'offre à leur vue. ils étaient
d'autant plus sur leurs gardes qu'ils étaient en guerre. Après avoir passé en
revue toutes les hypothèses possibles (étoiles
brillantes en plein jour, phénomènes d'ionisation de l'air, appareils volants
expérimentaux secrets), on décida, au risque de se ridiculiser, de
s'informer auprès des services de renseignements de l'amiral Canaris s'il pouvait s'agir d'armes
secrètes alliées. L'amiral lui-même répondit par la négative. Il révéla en
revanche que les services secrets alliés semblaient être au courant de ces
curieux objets dans le ciel allemand et pensaient qu'il s'agissait
des armes secrètes qu'Hitler avait
annoncées.
Selon Thierry
Pinvidic , la Luftwaffe
aurait, à partir de cette date, créé « un service
mobilisant en permanence trois cents pilotes confirmés, des ingénieurs en
aeeronautique et de nombreux savants spécialisés aussi bien en mécanique
des fluides qu'en résistance des matériaux. Appelé Sonder Büro n° 13 et
répondant au nom de code « Uranus », ce service avait pour tâche de
centraliser tous les rapports étranges, de les étudier et de tenter une ébauche
d'analyse ».
Très vite opérationnel, « Uranus » était en liaison permanente avec l'amiral
Canaris et ses services, avec aussi le centre de documentation de la marine
allemande. S'il eut à intervenir en maintes occasions, il fut appelé en toute
hâte an Février 1944 alors que deux cents témoins, dont Goebbels et Himmler
eux-mêmes, virent distinguement au-dessus de Kummeradorf une boule lumineuse suivre à
distance une fusée expérimentale, dont les nazis se faisaient une gloire de
célébrer en grande pompe le lancement. Les pilotes d'élite poursuivirent
l'O.V.N.l. avant qu'il ne disparaisse comme par enchantement. Mais il avait pu
être enregistré par les appareils spéciaux dont était muni chaque avion du
Sonder Bùro n° 13. Il en fut de même
pour plusieurs « boules de feu
» signalées au-dessus de la base de Rechlin-Roggenthin en
septembre 1944.
Les esprits les plus cartésiens de "Uranus" ont alors imaginé trois hypothèses,
soulignent certains ingénieurs allemands rescapés de 39-45 : Ou bien on
était en face d'une sorte de super-psychose du climat obsessionnel
de la guerre qui conduisait à voir des objets « bizarres
» partout ; ou il s'agissait de manifestations de Terriens, par
exemple de l'arrivée de bateaux voyageant dans
le temps ou encore ces
O.V.N.I. s'apparentaient à des systèmes de communication utilisés par des
civilisations inconnues.
Leur programme aurait été alors de découvrir
un modèle physique s'accordant avec les données des témoignages des aviateurs
interrogés. Même si ces engins non identifiés défiaient scandaleusement les lois
connues de la physique par leur comportement, leurs évolutions, etc., il devait
être possible de parvenir au moins à atteindre leur vitesse.
C'est pourquoi, selon le technicien
allemand Richard Miethe aujourd'hui réfugié en Egypte, les laboratoires de
Stettin, Dortmund, Essen et
Peenemüde ont été chargés de concevoir un disque volant, qui
aurait d'ailleurs été testé le 15 mai
1944 : fonctionnant à l'hélium comprimé, il aurait atteint une
vitesse de 2500 km/h pour une autonomie de 40 000 km.
Les plans des V7 en
U.R.S.S.
C'est cet engin qui est passé à la
postérité sous le nom de « V7
» et dont les vols, dit-on, furent expérimentés en
Tchécoslovaquie. Lors de la débâcle allemande, les Soviétiques se seraient
emparés des copies des plans du V7 et auraient ramené avec eux en Russie trois
des ingénieurs qui étaient chargés de la construction.
Nul doute que le Vergeltungswaffe 7 (ou V7) a été reproduit en U.R.S.S., les documents
pris aux nazis étant très clairs quant à son système de propulsion : « Equipé,
selon Charles Garreau, de douze turbo-réacteurs
B.M.W. 028, munis de compresseurs autonomes à six étages,
il développerait 5500 chevaux (5400 CV en
vol) et 2600 kg de pression additionnelle (2900 kg en vol). La propulsion s'effectuerait par
douze turbines à l'intérieur d'un anneau métallique tournant autour de la masse
centrale. Ni flammes, ni fumées ne seraient visibles, les gaz de combustion
étant récupérés par un système spécial mis au point en 1938 par un ingénieur
britannique.»
La remarque qui s'impose est
que les deux nations qui ont progressé le plus vite en matière de fusées sont
comme par hasard celles qui ont bénéficié des documents du 3e Reich, que
l'on pourrait qualifier de pré-astronautique, et de techniciens ou savants
allemands : ne serait-ce que Werner von Braun pour le compte des Américains.
L'intérêt ufologique du Reich pourrait en être une des
explications.
Stéphane
DOREY
Photo 1 de Werner Von
Braun non présentée
Werner Von
Braun a fait profiter les Américains de connaissances bien
surprenantes acquises durant la guerre.
Photo 2 non
présentée
Heinrich
Himmler, Wilhelm Canaris et Hermann Goering de (gauche à droite)