Cette phrase ambigüe ne signifie-t-elle pas,
en clair , que la
température d'une planète dépend de sa
proximité avec notre Soleil, ce qui est totalement à
l'opposé de ce que nous dit Pomar dans notre article : Byrdalice.html
Or la photo présentée dans ce cadre précédent avec ses traînées très blanchâtres, placées au centre de l'image, ressemble comme deux gouttes d'eau, à celle de Titan parue dans le n° 321 de la revue Pour la Science de Juillet 2004. Mais nous dit-on, dans cette revue, cette image elle, ne vient pas Cassini Huygens, et fut prise, il y avait un certain temps, depuis le télescope Keck de Californie. Voyez vous même :
Bizarre, n'est-ce pas, que tout cela !!!.
A vous donc de juger, une fois de plus ces ambiguïtés, que nous exposent ici, les bien-pensants officiels .
Pour les puristes, qui aiment partir des sources, disons que nous avons aussi découvert dans le même site, saturn.jpl.nasa.gov/, l'image suivante à la page 21, accompagnée de la mention : "Red spot on Titan" :
Curieux n'est pas ce nuage qui brille admirablement, tout seul, au sommet de la planète !!!
Et aussi, il y a les images connues suivantes, à la page 32 :
Et en noir et blanc en agrandissant :
L'image centrale est très nette et en considérant la brillance du disque au pôle sud que met bien en relief la couleur noire, et il ne saurait non plus ici, (d'après ce qui précède), être question de la réflexion des rayons d'un pâle Soleil sur de la glace.
Mais voyons plutôt, ce qu'on trouve écrit, sous ces trois images en noir et blanc :
Nous avons alors souligné en rouge, le passage qui nous interpelle ici, et que nous traduirons toujours très modestement par : "Un brillant nuage de particules de méthane est apparent dans les trois images près du pôle sud. Ce nuage demeure permanent au travers d'une vaste gamme de couleurs et cela indique que les particules qui le composent sont imposantes par rapport à la brume typique de particules entourant la planète, ce qui suggère une atmosphère dynamique active près du pôle Sud."
Voilà donc encore cette affaire de méthane, que nous avions trouvé sur plusieurs sites, comme par exemple celui là :
On y découvre alors, ces propos :
Le 3 juillet 2004 : La surface de Titan
"La sonde Cassini a pu prendre une photographie de la surface de Titan. Titan étant recouvert d’une atmosphère opaque (photo ci dessus à gauche) cette image a dû être réalisée par le spectromètre infrarouge de la sonde. Comme tous les spectromètre il lui est impossible de prendre directement une image de la surface, un spectromètre ne photographiant qu’une très étroite bande. Toutefois il est possible de modifier la position de cette bande affin de "scanner" l’objet à observer et donc prendre une image où on voit Titan avec une résolution verticale de 28 pixels (photo de droite). Selon les interprétations actuelles les zones jaunes sont des mers d’hydrocarbures, le vert de la glace, un nuage de méthane blanc est visible en bas."
Mais voyons aussi, ce que nous dit la revue "Science&vie" n° 1043 d'Août 2004, comme tentative d'explication de ce disque brillant de Titan.
Vous constatez donc que l'on qualifie, ici encore, avec une assurance notoire, ce disque superbement brillant de Titan de "champ de nuages de méthane", ce qui diffère peu "du petit nuage blanc", que l'on avait soi-disant repéré, sur Neptune en Août 1989, et qui brillait encore plus.(Voir notre article à Byrdsuite.html)
Décidément ces scientifiques
ont de la suite dans les idées, et savent très bien
se passer le mot, dès que possible.
Disons alors que, s'il s'agit vraiment
"de nuages de méthane", ce dernier a dû être
chauffé à blanc et ionisé sous forme
de plasma, par
un phénomène naturel inconnu, pour nous fournir
une luminosité d'une telle intensité, amplifié magnifiquement par les rayons
d'un Soleil si éloigné...
Et...désormais, c'est
à vous de juger en toute connaissance de cause ...
Mais rappelez-vous, qu'il est aussi écrit plus haut, que cela
" suggère une atmosphère dynamique active près du pôle Sud."
Notons cependant, qu'il y a tout de même, une scientifique qui a vraiment été interpellée par
cette atmosphère dynamique au pôle sud de Titan en considérant, sous un autre angle, le disque brillant qui s'y trouve, et scientifique qui elle, a évité de parler
de méthane en la circonstance. En effet cela se trouve dans un article particulièrement intéressant du Journal
"Le Monde" du
10/11/04, dont nous avons placé les éléments à :
De cet article précédent, nous avons extrait surtout la phrase suivante qui a particulièrement retenu notre attention :
" Les détails de l'atmosphère font également l'objet de toute l'attention des chercheurs. " "Notamment une sorte de nuage" - que l'on appelle ainsi faute de pouvoir mieux le qualifier - qui ressemble à un système météorologique complexe, un vortex tournant autour du pôle Sud de la planète ",
raconte Mme Coustenis.
"
Nous notons donc bien, la modestie de Mme
Athéna Coustenis, astronome à l'Observatoire de Paris et spécialiste de
Titan, qui dit qu'elle
ne sait pas comment qualifier ce
disque extrêmement
brillant que l'on aperçoit au pôle sud
de Titan.
Voila donc, enfin une astronome qui avoue que sur
Titan, il y a
"une sorte de nuage" (mais elle évite de parler de son extrême brillance) qui se présente sous la forme
d'un vortex tournant au pôle sud de la planète, et vortex qu'elle qualifie cependant de
complexe météorologique. Reste à savoir si cette scientifique a découvert dans les dizaines de photos qu'elle a pu obtenir sur Titan, que ce vortex
était parfaitement immobile, ce qui posait
alors une très grande énigme. On le saura sans doute un jour !
Patience donc, et c'est à vous desormais qu'il appartient de juger tout cela, documents à l'appui ...
Il y a aussi
cette extraordinaire photo de Mars , prise le
31 Août 2003 par le
"Griffith Satellite Observatory", lors de
la fameuse opposition de 2003, où Mars était alors au plus près de la Terre à environ
56 millions de km :
Nous insistons ici sur le fait que cette photo
ne vient pas non plus de
la NASA, et était visible sur le
site suivant qui n'est
hélas n'est
plus fonctionnel et
tout a disparu totalement.
Dès
le début de 2006, nous disions qu'il nous fallait donc
tout faire ( Si un internaute ou un de ses amis
pouvait en faire de même de son côté, ce serait formidable)
pour contacter le
Griffith Observatory afin de retrouver les
références exactes de
cette incroyable
photo, qui est placée chez nous à :
Il est bien aussi à remarquer qu'une telle photo, (à notre connaissance, mais un cas pourrait peut-être nous avoir échappé ), ne
fut jamais diffusée
dans les médias qui ont pignon sur rue et pour cause. Vous pouvez chercher dans
revues spécialisées bien connues, aucune d'entre elles
n'a osé en parler, même à titre de curiosité, car leurs
journalistes n'ont aucune explication
orthodoxe à présenter sur le cas de
cette incroyable
brillance du pôle sud de Mars. Alors il est préférable
dans ce cas de se taire et de fourrer la tête sous le sable comme
l'autruche pour ne pas voir l'inexplicable.
Mais le
30 Août 2010,
Super Hasard est venu, à notre aide pour nous offrir
sur le plateau d'argent, les
caractéristiques tant recherchées depuis des années, de la fameuse photo .
En effet, en tapant sur
GOOGLE, entre guillemets :
http://www.jplrecclubs.caltech.edu/astron/images/din/Griffith/Griffith.html
, nous sommes tombés alors, sur le site de
Merlin placé à :
, où il est écrit, en dessous de la photo :
Mars, Su 083103 - Griffith Satellite Observatory
Telescope: 127mm f/12.1 Maksutov.
, ce qui signifie que cette photo
de Mars, fut réalisée
le Dimanche 31 Août 2003, par le
- Griffith Satellite Observatory, avec
un Telescope: 127mm f/12.1 Maksutov.
Donc un
Grand Bravo à
Merlin, qui a eu à l'époque, avant la disparition du site,
l'idée géniale de noter les caractéristiques de la fameuse photo en question. Toutes nos missives en direction du
- Griffith Observatory - , sont demeurées sans réponse, sans doute parce que nous n'avions pas l'e-mail du
Centre Principal.
Mais
Super Hasard a fait encore plus fort : En effet le
09/09/2010, nous avons reçu d'un aimable internaute, la missive très importante suivante :
----- Original Message -----
From: S.. U...
To: fred.idylle
Sent: Thursday, September 09, 2010 5:02 AM
Subject: Cela pourrait très certainement (énormement) vous intéresser.
Bonjour M Idylle,
Comment vous expliquer ? Il existe un site de sauvegarde sur le net qui permet parfois de retrouver d'anciens sites disparus, c'est celui-ci :
On peut y retrouver (parfois) certaines pages disparues.....
J'y ai donc mis l'adresse suivante:
www.jplrecclubs.caltech.edu/astron/images/din/Griffith/Griffith.html
que vous donnez sur votre site.
Voici le résultat :
Veuillez cliquer sous "2004", il y a deux pages de cet ancien site, qui pourraient vous intéresser je crois....
Mais vous connaissez peut être déjà ce site, veuillez alors ne pas tenir compte de ce mail.
Très cordialement.
S... U....
PS : Je tiens à m'excuser pour mon dernier mail, mais je n'avais plus d'ordinateur chez moi, j'en ai un nouveau depuis.
Fin de citation.
Comme c'est étonnant, c'est bien la page que nous recherchions depuis
le début de 2006.
Extrayons en, la partie qui nous intéresse :
Une modeste traduction des 7 premières lignes
(dont nous connaissons déjà une partie) donne alors ceci :
Dimanche 31 Août 2003 , par le - Griffith Satellite Observatory, avec un Telescope: 127mm f/12.1 MaksutovAppareil. Appareil photo: Creative Pro EX webcam.
C'est la meilleure image de Mars qui se compose de plusieurs dizaines d'images sélectionnées, alignées et empilées à partir d'une séquence de prises faites à 12h05. Ce fut peu de temps après l'opposition célèbre cette année (2003 rappel), quand Mars est passé à environ 34.6 millions de miles de la Terre. Un dispositif Barlow x 3, a été utilisé pour donner une taille conséquente à l'image. Le Nord est en haut et l'Est est à gauche.
Remarquons que
l'Est devrait être à droite, et donc il faut renverser la photo pour que le Pôle Nord soit en haut.
Nous nous posons alors la question, de savoir pourquoi un site aussi bien fait et aussi utile a pu disparaître aussi souverainement et pourquoi nous n'avons reçu aucune réponse
aux adresses Griffith, que nous avions contactées ? Grâce à l'internaute
S...U..., tout devient désormais plus pratique et explicatif.
Bravo aussi donc, pour sa trouvaille et surtout pour son initiative en direction d'
ARTivision.
Le
26/09/2010, nous avons eu l'idée de rechercher
le nom véritable de
cette surprenante image de Mars sur le site en question, en cliquant sur l'image et puis ensuite sur Propriétés. Et non seulement nous avons trouvé son nom :
Mars083103.jpg, mais en plus, nous avons trouvé aussi, en réfléchissant un peu, son adresse Web actuelle :
, ce qui nous donne alors ce superbe spectacle qui en mettant
l'Est à droite, donne pour le Pôle Nord de Mars:
Comme on le voit, sur
ARTivision chaque chose arrive, en temps voulu, n'est-ce pas !!.
Cependant compte tenu de
ces nouvelles données précises, il conviendrait de demander au moins à :
dans
quelle revue scientifique ou autre, cette
étrange photo, a pu être publiée ? Avis aux
chercheurs et même aux
amateurs qui
s'interrogent vraiment sur tout cela ...
D'autre part, nous avons reçu de notre ami
M. Hertzog, si souvent évoqué dans nos articles,
cette étrange photo de Mars, qui ressemble plutôt
à un tableau d'artiste, mais qui montre aussi cependant
une calotte polaire très brillante :
Cette photo provient du site :
Nous avons écrit au site :
http://www.astronomyforum.net/sendmessage.php, pour savoir quel télescope avait pris cette photo et si elle avait été retouchée par la suite ? Hélas nous n'avons jusqu'à présent
reçu aucune réponse. Peut-être qu'un intrépide internaute aura plus de chance que nous !
Courage donc.
Cependant nous constatons que cette photo est étrangement ressemblante à celle-ci déjà placée sur une de nos pages :
Mais pendant que nous y sommes, à
cette affaire de pôles qui brillent, il nous semble utile de transcrire ici, un passage très important de notre article
Byrdsuite.html :
" En février 2005, plusieurs internautes vigilants, nous ont adressés l'information suivante tirée des sites :
Découverte d'un Point chaud inexpliqué sur Saturne :
Des astronomes ont découvert sur Saturne un phénomène climatique encore inconnu dans le système solaire : il s’agit d’un vortex polaire chaud situé au pôle sud de la planète aux anneaux. Glenn Orton (JPL) et ses collègues ont repéré ce point chaud grâce au télescope terrestre Keck(du Mont Mauna Kea, à Hawaii) et attendent désormais les observations de la sonde Cassini pour mieux comprendre cette curiosité.
Ces travaux sont publiés aujourd'hui dans la revue Science.
Sur Terre, ces vortex se forment dans la stratosphère, au-dessus de l’Arctique et de l’Antarctique. La différence de température entre les hautes et les moyennes latitude crée un courant circumpolaire qui isole les masses d’air froides. En Antarctique ce vortex polaire contribue à la destruction de la couche d’ozone pendant l’hiver. Au pôle nord le vortex envoie de l’air froid sur le nord de l’Amérique.
Que ce soit sur Terre, sur Jupiter, Mars ou Vénus, partout où ils ont été observés ces vortex polaires sont plus froids que l’air environnant. Sauf sur Saturne. Le pôle sud y est déjà particulièrement chaud – il est exposé au Soleil depuis 15 ans. Pourtant, à 30° de latitude du pôle les chercheurs ont repéré un point encore plus chaud.
Il pourrait s’agir d’une concentration de particules absorbant la lumière du Soleil "coincée" dans la stratosphère. Cependant l’explication est insuffisante. Pour comprendre la formation de ce vortex les astronomes attendent le passage de Cassini et l’observation de cette zone par son spectromètre à infrarouge (CIRS) en mars et mai prochains.
Fin de citation
Nous pensons alors que
Cassini a eu largement le temps de photographier le pôle sud de Saturne et l'image suivante n'a rien de particulier qui puisse nous émerveiller :
Cassini a-t-il mis,
au bon moment, un filtre noir pour ne pas être
"aveuglé" par une lumière trop génante venue du pôle sud de la planète?
"
Une fois de plus c'est un téléscope terrestre
(ici celui de Keck à Hawaii) qui nous montre
cette surprenante image, qui ne vient donc pas de
la NASA.
A vous donc de juger tout cela !!!
En ce qui concerne,
la luminosité des pôles des autres planètes, voir notre article :
On trouve aussi dans le live de
R. Bernard page 21, la déclaration :
- Que, suivant notre théorie d'une Terre plutôt
concave que convexe à ses deux extrémités, le pôle Nord et
le pôle Sud n'ont jamais été atteints pour la bonne raison
qu'ils n'existent pas.
Hélas
ce n'est pas tout à fait vrai, car on pense actuellement que
l'axe polaire de rotation n'est pas confondu avec l
'axe passant par le centre des trous polaires comme l'indiquerait le schéma :
Et donc il existerait bien
des pôles géographiques Nord et Sud,
(voir le bout des flèches bleues), juste sur
le bord externe de la courbure et c'est cela que détectent
les GPS de ceux qui sont fiers de montrer qu'ils sont arrivés aux pôles.
(voir notre article :lettreouverteauPrinceAlbertII.html)
d) Quand on découvre l'existence d'une mer toujours libre de glace, dans les régions polaires.
Mais revenons à la Terre creuse de
R. Bernard :
En page 101 et suivantes,
R. Bernard , cite des passages de l'ouvrage surprenant de
William Reed paru en
1906 aux USA :
Fantômes des pôles :
Voici donc ce que nous dit alors
Reed :
" Beaucoup croient que l'océan Arctique est une étendue d'eau gelée. Pourtant, bien qu'il contienne de grandes masses de glaces flottantes et des icebergs, j'aimerais fournir au lecteur la preuve qu'il est en réalité une mer libre, facilement navigable, et que plus on avance vers le nord, plus la température s'élève.
Outre des nuages de poussière et de fumée, on a observé aussi, en hiver, de nombreux brouillards. Si la Terre était la sphère solide que l'on dit, si l'Océan s'étendait jusqu'au pôle, où trouverait-on l'explication de ce brouilard ? Il est causé par de l'air chaud. De l'air chaud qui ne peut provenir que de l'intérieur de la Terre. Kane, un explorateur de l'Arctique, écrit : « Certaines observations semblent laisser supposer qu'il y a de l'eau loin dans le nord, et tout- au long de l'année. Les ciels d'eau assez fréquents, les brouillards, etc., que nous avons vus au sud-ouest au cours de l'hiver, confirment le fait.
Dans les récits des explorateurs, de nombreux paragraphes sont consacrés à cette mer libre. Si une telle mer existe dans la région la plus septentrionale du monde, peut-on trouver une raison valable au fait que personne n'ait jamais atteint le pôle ? Les hommes qui avaient consacré tout leur temps, tous leurs efforts à cette tâche, qui parfois même y avaient sacrifié leur vie, étaient plus que désireux de réussir. Et pourtant, étrangement, ils échouèrent. Etait-ce parce que le temps devenait plus chaud, que la vie végétale et animale se développait plus abondamment ? Allons donc ! C'était tout simplement parce que le pôle n'existait pas.
Nansen, qui probablement fut celui qui alla le plus loin dans le Nord, remarque dans son livre que c'était un étrange sentiment de naviguer ainsi sur une mer houleuse en pleine nuit, vers des terres inconnues, en pensant qu'aucun bateau n'était jamais passé par là. I1 souligne que le climat était relativement doux pour un mois de septembre. Plus il allait vers le nord, moins il voyait de ;lace. I1 écrit : « I1 y a toujours le même ciel noir devant nous, cela signifie que nous sommes en pleine mer. Chez nous, en Norvège, on est loin de se douter que nous filons droit vers le pôle sur une eau claire et limpide. Je ne l'aurais pas cru moi-même si quelqu'un me l'avait prédit quinze jours plus tôt. Et pourtant c'est la vérité !
Trois semaines plus tard, Nansen note que l'eau n'est toujours pas gelée. « Aussi loin que l'on puisse voir, écrit-il, c'est encore et toujours la pleine mer. » Entre le 6 et 21 Septembre il ne trouva pas la moindre trace de glace, alors qu'il naviguait plein nord à une très haute latitude ".
C'est cette affaire
de mer libre, qui a été le plus longuement traitée sur
ARTivision. Nous ne donnerons ici que quelques bribes de l'affaire :
D'ailleurs pour mieux visualiser
cette mer libre, jetez donc encore un petit coup d'oeil sur ceci où justement
cette mer libre immense apparaît comme un fond bleu sombre :
Enfin de compte, il semble que
cette photo incroyable, résume bien ce qui précède et que nous déclare
Nansen après environ de trois semaines de pénétration,
plus au nord, de la zone polaire .
Mais c'est l'Éditeur
Hachette , qui en
1868, a publié du Dr
I.I. HAYES,
"La mer libre du Pôle." Voyage de découvertes dans les mers arctiques exécuté en 1860-61 Paris, In-8 , 517 pages. Traduit de l'anglais par
Ferdinand de Lanoy. Ouvrage illustré de
70 gravures sur bois et
de 3 cartes. Reliure demi-basane violette, dos lisse.
Le
04/07/09, l'ami internaute
Etienne F , nous apprenenait que désormais on peut découvrir cet ouvrage en PDF sur le super site :
et directement en PDF à :
Pour tourner les pages, cliquer sur les petites flèches de droite ou de gauche du petit livre en haut.
Mais on peut avoir aussi le texte brut en entier à :
Nous n'avons pas le privilège de posséder l'extraordinaire ouvrage précédent , mais par
une chance inouie (Merci à Super Hasard, car cette chance est sans doute mieux que celle de gagner le gros lot au Loto) en
1984, nous avons trouvé dans une vieille malle à
600 m de chez nous, un condensé de cet ouvrage de
1877 ( voir à ce sujet photos et textes de cet ouvrage à :Byrdsuite.html )
Nous
ne pouvons pas évidemment nous étendre ici , faute de place, sur les
surprenantes révélations de cet ouvrage, mais pour terminer cette
affaire , découvrons à la page 195, du livre de
Hayes ceci :
" Il est
impossible, en rappelant les faits relatifs à cette découverte,- La neige fondue sur les rochers, les troupes d'oiseaux marins, la végétation
augmentant de plus en plus, l'élévation du
thermomètre dans l'eau, de ne pas être frappé de la probabilité d'un climat plus doux vers le pôle. Mais signaler les
modifications de température au voisinage de la mer libre, ce n'est pas résoudre
la question, qui reste sans réponse : Quelle est la cause de la Mer libre ? "
Que dire de plus, si ce n'est que l'on
découvre, ici, encore une fois,
l'incompréhension des
observateurs de l'époque , devant ce
phénomène hors normes de
la mer libre du pôle.
Ce qui nous
interpelle dans cette affaire étrange, c'est donc
son côté hautement paradoxal :
Comment des
gens sensés
ont-ils pu inventer une telle histoire, si certains d'entre eux n'avaient pas
vraiment découvert
cette mer libre
de glace et les
oasis qui l'environnent dans les régions polaires,
alors que tout un chacun s'attend logiquement à ne trouver dans ce coin,
où les température sont
extrêmes, que
des
vastes étendues neigeuses et glacées à perte de vue.
A notre avis, même un
fou, ayant une imagination débordante, aurait du mal à
élaborer une telle histoire. C'est comme si, par
exemple, un jour vous découvrez, en sortant d'une forêt dense
et équatoriale du Kenya, un lac gelé de
plusieurs km2, sur lequel vous pouvez faire du patin à glace. Alors vous ne
manquerez pas, c'est certain, de vous poser la question de savoir, quelle est
l'origine de ce phénomène incroyable. Vous n'aurez pas beaucoup d'hypothèses
pour vous venir en aide dans ce cas-ci : Soit, le classique micro-climat exceptionnel, soit l'action à
distance d'un rayon réfrigérant
extraterrestre. Il en a été de même, vous vous en doutez
pour ceux qui ont été confronté avec cette affaire de
mer libre inexplicable et là,
on ne parlait pas encore d'extraterrestres.
Il y a aussi notre article très sélectif, qui nous parle de cette mer libre et qui est placé à :
A ce sujet, il nous reste à découvrir
d'autres dévéloppements annexes et tout aussi révélateurs. En effet
nous serions aux anges, si un internaute à ses moments libres bien sûr, pouvait extraire
du Web la moindre information sur :
- le Capitaine anglais Monson qui s'est approché à deux
degrés du pôle Nord, pour y trouver
une haute mer sans
aucune glace (voir justement la photo à 4 flèches plus haut) .
- Un certain hollandais (à déterminer avec précision car hélas Buffon n'a pas cité son
nom) qui a affirmé avoir été
jusqu'au ras du pôle et qu'il
y faisait aussi chaud qu'à Amsterdam en
été.
- Sur un anglais nommé
Goulden, qui mentionne dans un écrit
au
roi Charles II, l'affaire de
deux vaisseaux hollandais qui auraient été jusqu'au
89° de latitude nord, et qui disent que là,
ils n'avaient point trouvé de glace,
mais
une mer libre, ouverte et fort
profonde.
-
"Le recueil des voyages du
Nord" , dont nous ignorons tout pour l'instant, sauf que le deuxième tome, fut édité à Rouen en
1716. Et toutes ces choses se
passaient
avant 1850 au moins.
Cet ouvrage ressemble d'ailleurs étrangement à celui-ci dont on découvre ici les tomes 3 et 4 :
Pour découvrir le tome 4, l'aimable internaute
Leyla , nous signale que l'on peut le faire sur le site :
Il est presque certain qu'à notre prochaine visite à Paris, nous filerons au plus vite à la
Bibliothèque Nationale pour nous plonger dans les dix tomes de cet ouvrage. Hélas nous ne sommes pas prêts de nous rendre à Paris pour l'instant.
Le
10 Septembre 2009, nous avons eu le privilège de recevoir de l'ami
Ludovic F...., la missive suivante :
From: Ludovic F......
To: Fred Idylle
Sent: Thursday, September 10, 2009 4:57 PM
Subject: livre concernant le Pôle Nord.
Bonjour Fred,
En voulant en savoir plus sur Monson,, je suis tombé sur un livre entièrement scanné sur Google. C'est un livre en anglais, je n'ai fait que survoler quelques pages pour l'instant, mais je pense vraiment qu'il peut contenir des infos très intéressantes. Voilà le lien :
Cordialement
Ludovic.
Fin de citation.
Effectivement dans l'ouvrage de
1818 suivant :
Nous découvrons alors en page 37, ceci :
Une modeste traduction pourrait donner alors :
" Le Capitaine Goulden, qui avait fait plus de trente voyages au Groenland, a rapporté à Sa Majesté, que, étant au Groenland pendant une vingtaine d'années, il fut en compagnie de deux Hollandais à l'est de l'île d'Edge. Comme les baleines fuyaient la côte, les deux Hollandais se déterminèrent à aller plus loin vers le nord, et après une quinzaine de jours, ils furent de retour. Ils dirent alors qu'ils avaient navigué jusqu'au 89 ° de latitude nord , et qu'ils ne rencontrèrent pas de glace, mais une mer libre et ouverte, et qui avait une configuration ressemblant à celle de la baie de Biscaye. M. Goulden n'étant pas satisfait par cette brutale révélation, ils lui ont présenté quatre journaux de bord des deux navires, qui en témoignaient catégoriquement, et cela, en quatre minutes, reçu l'agrément de tout un chacun. "
Comme il serait intéressant n'est-ce pas, de retrouver le nom de ces hollandais et surtout leurs journaux de bords, s'ils ont été conservés dans des bibliothèques !!!
A la page 101 de ce super ouvrage, nous trouvons aussi ce passage :
Et notre traduction pourrait donner,
grosso modo :
" Le célèbre Mr. Boyle,, à partir de ces exemples et beaucoup d'autres, a rejeté la notion longtemps admise que le pôle est l'archétype du froid. Le Capitaine Jonas Poole, qui en 1610 a navigué dans un vaisseau de soixante-dix tonneaux pour faire des découvertes vers le Nord, a trouvé un temps chaud au voisinage du 79 ° de latitude, tandis que les étangs et les lacs étaient débloqués, ce qui le mit, dans l'espoir de trouver un été adouci, et qui l'a amené à croire que le passage ( note du Webmaster : passage nordique généralement est-ouest ou ouest-est très recherché) pourrait être trouvé plus rapidement, en passant par le pôle de quelque manière que ce soit; et c'est pour cette raison que le soleil a donné une grande chaleur là, et que la glace était loin d'être aussi épaisse que ce qu'il avait rencontré à la latitude de 73 °. En effet, les Hollandais, qui prétendent avoir avancé à un degré du pôle, ont dit qu' il y faisait aussi chaud là que pendant l'été à Amsterdam. "
Autrement dit, tout se tient, et
Buffon , a eu certainement en mains, les mêmes sources que celles de cet ouvrage, car on y retouve les mêmes déclarations.
D'autre part, est-il possible actuellement de savoir
astronomiquement parlant, si le soleil de l'époque, aurait été capable dans la région de produire les effets calorifiques que l'on lui attribut si généreusement ?
Affaire à suivre donc...
Mais ce
19/09/09, voyons ce que nous dit ce passage à cheval sur le pages 102 et 103 :
Et notre traduction pourrait donner,
grosso modo :
" Comme preuve de cela, nous avons l'exemple d'un vaisseau qui était bloqué par la glace dans un des ports de la Baie de Hudson, et qui après le démantellement de la glace, fut relaché en mer bien que l'on soit à la Noël et pu rejoindre la région des Straits pratiquemenent sans rencontrer de glace, ce qui est surprenant dans la période de Mai à Juin, ce qui constitua un salutaire et rapide passage permettant de rejoindre son port d'attache. Toutes nos déclarations s'accordent au fait qu'à de très hautes altitudes, il y a moins de glaces. Barentz, quand son navire fut gelé à la Nouvelle Zemble, entendait le démantelement de la glace accompagné d'un bruit infernal venant de la déferlante mer du Nord, ce qui prouve qu'elle y est libre. L'immuable tradition des Samoïdes et des Tartares, qui vivent au-dela du Waycate, affirme que la mer est libre toute l'année au nord de la Nouvelle Zemble. Et, des gens connus de la Russie, la plupart partage la même opinion. Les déclarations de ces autorités ont certainement plus de poids, que de simples conjectures. "
Pour compléter cette déclaration surprenante de
Barentz sur la dislocation phénoménale de la banquise autour de son navire, au large de la Nouvelle Zemble, il serait sans doute utile de transcrire ces quelques lignes pages 108 et 109 du livre de
Raymond Bernard, déjà présenté plus haut :
" Les Raz de Marée.
Reed reproduit ici les descriptions qu'en ont faites les explorateurs. Descriptions parfois terrifiantes, où l'on voit d'énormes masses de glace se soulever à de grandes hauteurs et se briser dans un bruit terrible qu'on entendait parfois de très loin : « Des blocs géants tanguaient et roulaient les uns sur les autres, comme s'ils étaient bousculés par des mains invisibles, et ces énormes masses compressées faisaient entendre des craquements stridents qui glaçaient le sang dans les veines. »
Selon Reed, la fréquence de ces puissants raz de marée semble exclure la possibilité qu'ils soient causés par des éruptions volcaniques sous-marines. La seule hypothèse à retenir, et que nous avons déjà envisagée plus haut, est que ce sont les icebergs qui, après s'être libérés de leur lieu d'origine, plongent dans l'Océan et créent ces terribles vagues de fond. "
Mais ce
20/09/09, pendant que nous y sommes, faisons ici
une certaine digression qui est tout de même en rapport avec
la mer libre du nord.
En pages 100 et 101, du livre de R. Bernard, on trouve aussi, concernant une affaire de neige colorée, de pollen, et de poussière noire circulant en abondance dans le bassin autour du Pôle nord, ceci :
" William Reed, écrit à ce sujet.
Si la matière qui produit la neige colorée est une substance végétale - ce que prouve l'analyse - substance qu'on suppose être du pollen, et si aucune plante, si aucune fleur ne peuvent croître logiquement dans le voisinage de 1'océan Arctique, alors cette substance végétale ne peut venir que de l'intérieur. Car si elle provenait d'un lieu plus éloigné à la surface de la Terre, on comprend mal pourquoi la neige ne serait pas colorée de la même façon ailleurs que dans le voisinage de l'ouverture polaire, ce qui n'est pas le cas.
La poussière, cette plaie de l'océan Arctique, est produite par des éruptions volcaniques. Légère, facilement portée par le vent, elle s'abat sur les bateaux et gêne considérablement la navigation. Quand elle tombe sur la neige, elle la rend noire. L'analyse montre qu'elle est constituée de carbone et de fer, et on suppose qu'elle provient d'un volcan en activité.
Quel est ce volcan ? On ne trouve fait mention nulle part qu'il y ait un volcan quelconque dans les environs du pôle Nord, et s'il y en a un ailleurs, plus loin, pourquoi la poussière tombe-t-elle seulement dans l'océan Arctique ?
Divers explorateurs ont fait état de la présence de nombreuses roches et de blocs de pierres, trouvés encastrés dans les icebergs. Ces blocs de pierres ont été, soit projetés là par un volcan en éruption, soit charriés par les fleuves de l'intérieur. "
Difficile à croire n'est-ce pas,
Messieurs les sceptiques ? Voyez donc vous-mêmes ce que nous en dit l' ouvrage intitulé
"Vers le Pôle" de
Fridtjof Nansen présenté par
Jean-Louis Etienne et publié par les
Editions Hoëbeke en
1996 d'après l'ouvrage de
1897, ISBN 2-84230-012-2. C'est ouvrage n'est, en fin de compte, qu'un condensé des
deux tomes de l'Édition d'origine.
Et voila ce que nous dit page 101,
Nansen, après être arrivé autour du
81° 18'de Lat Nord :
Vous constatez que cette image, nous permet de faire
d'une pierre deux coups, car en plus de la déclaration de Nansen, on a la position officielle
(sans doute celle de Jean-louis Etienne) sur la provenance de cette poussière...
A vous de juger.
Mais il y a aussi cette affaire
de tronc d'arbres flottant à la dérive sur cette
mer libre du Nord :
Page 118 de l'ouvrage de R. Bernard, on trouve aussi :
" Bois flottant, branches d'arbres portant des bourgeons verts, graines tropicales, oui on a trouvé tout cela dans les mers arctiques.
A propos de ces graines tropicales Gardner écrit : " Elles viennent de l'intérieur de la Terre pourquoi ? Parce qu'elles apppartiennent à des arbres qui ne poussent que dans des climats très chauds et qu'on voit mal comment elles auraient pu parcourrir des milliers de kilomètres à travres le monde sans se désagréger" .
"
Tout cela représente
des faits clairs et nets que les chercheurs sérieux doivent absolument mettre en exergue, et faits qui ont été
malheureusement occultés par les médias, qui ont pignon sur rue, et dont la mission est justement de nous informer sur les
bizarreries de notre environnement.
A vous de juger donc...
Mais voici un dernier cas pour la route, venant toujours de l'ouvrage précité de
1818 , en pages 121 et 122 dans la partie consacrée
aux récits de divers navigateurs :
Notre modeste traduction devient alors :
" Dans toutes mes conversations avec nos commandants, , je n'ai jamais manqué de leur demander quel itinéraire qu'ils prendraient pour atteindre les très hautes altitudes du Nord. Le résultat était alors qu'ils ne cherchaient jamais à l'atteindre en passant par l'ouest du Spitzberg, mais en filant vers le Nord en partant de la côte Ouest de la Nouvelle Zemble; Les raisons de Mr Baske et celles d'autres commandants furent :
1°) Que toutes les côtes Ouest des régions nordiques étaient pour la plupart, libre de glace à cause des vents et des marées venant principalemeent de l'Est, comme le prouve l'expérience.
2°) Que cette glace vient au départ des rivères du Tartare. Pour cela la mer ne gèle jamais, mais là elle est calme, et à la même période la neige tombe abondamment.
3°) Que près des "Seven Islands", les navigateurs ont souvent été confrontés à une houle énorme venant du Nord-Est, ce qui prouve qu'à cette époque, la mer n'est pas gelée à une considerable distance vers le Nord-Est.
4°) Que le bois flottant (Note du Webmaster: Nous venons justement d'en parler plus haut), ne pourrait pas venir de la région au nord du Spitzberg, car les mers situées entre le Nord de l'Asie et cette île, seraient gélées? Alors qu'une quantité importante de ce bois se dirige sur la côte Nord de l'Islande, et cela démontre que les courants viennent du Nord-Est.
5°) Que sur certains de ces arbres, les dessins axiaux sont très nets et la couleur du bois très vive, si bien qu'ils ne peuvent avoir été
asssurément plus de six mois en mer.
6°) Que certains de arbres ont des bourgeons qui ne pourraient rester aussi frais, si ces arbres avaient séjourné une année dans l'eau salée.
7°) Que l'Est du Groenland a maintenant été exploré jusqu'au 79° de Latitude-Nord et que probablement il s'étend plus loin en direction du Nord Nord-Eest et que l'on présume être la cause du blocage de la glace entre la côte et le Spitzberg et la raison pour laquelle il n'y a jamais de houle de Nord-ouest ou nordique.
8°) Qu' en général tous les navires qui ont été une fois au 82° de latitude nord, ont rencontré très peu ou pas du tout d'obstructions dues à la glace. Et des discusions en plus aboutiraient à la même concusion. Il y a certains cependant qui auraient préféré faire une tentative de circulation entre le Spitzberg et la terre découverte par Mr Gillis. "
Retenons, en fin de compte,
de tout ce laius plutôt fastidieux , que chaque navigateur s'attend à découvrir au-dela
du 82° de latitude nord, une mer particulièrement
libre de glace, et sutout qu'il y flotte souvent
de jeunes troncs d'arbres, portant des
bourgeons encore frais.
Autrement dit
R. Bernard ( vu plus haut en page 118 de son ouvrage ) en parlant de
bois flottant avec des bourgeons, et aussi plus haut, de
houle fantastique en mer polaire,
sait de quoi il parle, puisque
ce livre étonnant de 1818, en fait état , tout à fait clairement.
Mais ce
23/09/09, poursuivons la
digression, nous découvrons avec contentement en fait que
Marshall B. Gardner (mentionné juste ci-dessus et qui a été assurément l'un des inspirateurs de Raymond Bernard ) avait parlé de ce livre
de 1818, dans son ouvrage de
1920 .
Voici donc une photo de l'auteur, suivie de celle de la couverture de son incomparable ouvrage :
En effet, à cheval sur les pages 247 et 248, on découvre ceci :
Et notre traduction pourrait donner,
grosso modo :
"
Une vue générale de la vie animale dans l'Arctique.
Rappelons en premier lieu au lecteur que ces oiseaux, animaux et fleurs des régions arctiques ne sont pas nouveaux, mais ont été là, depuis des temps immémoriaux. Nous avons vu comment cela ressort dans les ancestrales traditions des esquimaux. Quand nous y sommes arrivés tardivement, nous avons découvert ces animaux et ces plantes. Un témoignage précurseur de l'époque moderne, est celui qui a été recueilli par l'érudit, dont nous avons déjà fait mention, Mr Hon. Daines Barrignton, dans son ouvrage " On the Possibility of approching the North Pole". Il nous raconte pas seulement que le bois flottant dérive vers la côte nord de l'Islande, ce qui entraîne qu'il ne puisse venir que d'une portion de la région nordique, mais que parmi les troncs entiers d'arbres, on y trouva certains qui avaient encore des bourgeons, ce qui est absolument impossible, si ce bois a dérivé longuement venant des climats du Sud. Il est évident que quelques mois à peine dans l'eau salée, auraient détruit les bourgeons. Mais il y avait des arbres qui montraient des pousses fraîches. Et il mentionne plus loin, que des observateurs du Spitzberg ont toujours noté que pendant l'hiver, juste avant la période du couvage, les canards sauvages, les oies et autres oiseaux, s'envolent en direction du nord. Il y a aussi une lourde migration qui s'abat vers le nord.
Fin de la digression.
Mais voyons aussi cela, venu de ce périodique que notre ami
Claude, nous a fait découvrir, le
1er Février 2010, sur le site :
En réalité, ce périodique s'intitulait
" Annales des voyages, de la géographie, de l'histoire et de l'archéologie " dirigés par
V. A. Malte-Brun,...Éditeur :
Challamel aîné (Paris) Date d'édition :
1866-1871.
Jetons alors un coup d'oeil, aux pages 16 et 17 du tome 1 :
Nous avons souligné en rouge, les paragraphes qui nous interpellent fortement. On voit alors que les informations évoquées dans ce périodique, se rapprochent grandement de celles vues plus haut et de celles qui ont déjà aussi été présentées en partie dans notre article :
Buffon.html
On note ainsi, qu'un capitaine de la
Compagnie Hollandaise du Nord, affirma à l'époque avoir trouvé
la mer libre, en se dirigeant
droit au Nord et approcha à
la distance de 2 degrés
du Pôle, duquel il fit deux fois le tour. Ce capitaine
avait coutume de raconter cela publiquement, et de
prendre son équipage à témoin de ce fait. Mais, on peut toujours dire alors, que les mesures de ce capitaine,
furent, à l'époque, très approximatives.
Mais, plus connue, est l'histoire de ce que raconte
Joseph Moxon, qui lors de sa visite en hollande en
1656, eu écho du fait qu' un capitaine hollandais,
" homme très-respectable auquel il pouvait ajouter foi, qu'il avait navigué sous le Pôle,
où il trouva l'air aussi chaud qu'il avait coutume de
l'être en été à Amsterdam. Enfin le capitaine Gould,
qui avait fait plus de vingt voyages au Groenland, dit au
roi Charles II, qu'étant au Groenland vingt ans auparavant, il avait rencontré près de l'île Edges (1), à l'est
de cette contrée, deux navigateurs hollandais qui résolurent, comme il ne paraissait pas de baleine sur ce
rivage, de faire voile plus loin vers le nord ce qu'ils
firent en effet; qu'ils étaient revenus quinze jours après,
et avaient été jusqu'au 89° degré, où ils n'avaient vu
aucune glace, mais une mer parfaitement libre, et des
vagues aussi grandes que dans la mer de Biscaie."
Comme il serait important et merveilleux
qu'un chercheur des Pays Bas, puisse mettre la main sur le
carnet de bord du voyage de ces deux navigateurs dont, hélas l
e nom n'est pas ici encore mentionné.
Mais voyons aussi les pages 18 et 19 :
Là encore, ce périodique, nous reprend les propos de
l'explorateur Kane vus plus haut par nous, sous
la forme plus complète et inouïe :
" Les détails de Morton sur la mer libre concordent parfaitement avec les observation de notre parti. Il est
impossible, en rappelant les faits relatifs à cette découverte,- La neige fondue sur les rochers, les troupes d'oiseaux marins, la végétation
augmentant de plus en plus, l'élévation du
thermomètre dans l'eau, de ne pas être frappé de la probabilité d'un climat plus doux vers le pôle. Mais signaler les
modifications de température au voisinage de la mer libre, ce n'est pas résoudre
la question, qui reste sans réponse : Quelle est la cause de la Mer libre ? "
Enfin nous devons aussi noter, ce que les esquimaux proposent pour comprendre cette affaire :
" Enfin si nous en croyons les rapports faits par
des tribus Tchoukchtes du nord de la Sibérie à Wrangell, des bateaux chargés d'hommes partis d'une terre située au nord du détroit de Béering seraient venus aborder sur leurs côtes; il y aurait donc au nord-est de la
Sibérie et dans la direction du détroit de Béering, une
terre habitable par l'homme. Du reste, les contrées qui
avoisinent le Pôle Nord sont, généralement, amplement
pourvues de ce qui peut intéresser la vie de l'homme. "
Les légendes des esquimaux concernant
l'existence supposée d'une terre tropicale plus haut dans le nord, sont donc à rechercher avec la plus grande persévérence.
Voila, maintenant, c'est à vous qu'il appartient désormais, de juger tout cela, documents à l'appui...
Mais revenons un peu plus, à la
Terre creuse de
Raymond Bernard :
Aux pages 65, et 66, nous pouvons lire ceci :
"
Une découverte russe au pôle Nord.
Un article très intéressant sur ce sujet a paru dans
le numéro de mars 1962 de Soucoupes volantes, sous
la signature de son rédacteur en chef, Ray Palmer.
L'article est intitulé : « Le pôle Nord - Façon
russe ». Il décrit les remarquables découvertes faites
par les explorateurs russes dans l'Arctique. Ce papier
porte le sous-titre suivant : « Les Terres mystérieuses
des pôles : une preuve de plus - Deux cents ans
d'exploration ont amené les Russes à une nouvelle
conception du pôle et rendu désuets les anciens traités
de géographie - Des faits géographiques indiscutables ! "
En voici de longs extraits :
« Beaucoup de lecteurs se souviendront des articles
que nous avons publiés ici même sur le caractère
mystérieux des zones polaires. Nous avons suggéré
qu'il y a beaucoup plus " d'étendue " aux deux
pôles qu'il est possible d'en voir sur un globe terrestre. Nous avons mis en lumière les vols étranges
de l'amiral Byrd. Nous avons même avancé l'idée que
la Terre est creuse et qu'il est fort probable qu'il
existe des ouvertures géantes aux pôles donnant accès
à l'intérieur. Nous avons souligné la grande discrétion dont font preuve les officiels concernant l'Arctique et l'Antarctique. Nous avons encore émis l'hypothèse que les soucoupes volantes pouvaient venir
de cette contrée mystérieuse, à l'intérieur de la Terre.... "
Et en pages 73 et 74 :
Des fragments d'inconnu.
Palmer cite ensuite une déclaration faite par les
explorateurs arctiques russes. Cette déclaration nous
semble d'une grande portée. La voici : « L'exploration et la recherche ont montré qu'une grande étendue
de la surface de la Terre - et par voie de conséquence de larges fragments d'inconnu - devrait, dans
un proche avenir, élargir le champ des connaissances humaines. »
Ces mots font un écho étrange aux paroles de
l'amiral Byrd qui avait considéré la région transarctique, reconnue et découverte par lui, comme « le
centre du Grand Inconnu ».
Palmer commente ainsi la déclaration russe :
« Cette phrase est vraiment stupéfiante. Que
veut-elle dire en réalité ? Elle veut dire que non
seulement l'exploration, mais aussi la « recherche »,
ont montré l'énorme importance de la région polaire,
ET que, par voie de conséquence (l'expression est
significative) elles ont révélé un vaste domaine
INCONNU. Inconnu, et dépassant même notre COMPRÉHENSION ACTUELLE. Mais il se pourrait bien que
cet inconnu nous soit accessible dans un proche
avenir. »
Palmer poursuit :
« Les Russes mettent aussi l'accent sur les larges perspectives de développement du bassin polaire. Or, suivant les conceptions actuelles, qu'est-ce que le bassin polaire ? Un océan de glace. Quelles perspectives de développement pourrait-on bien chercher et trouver dans ces masses de glace ? Il faut qu'il y ait autre chose. Et cet autre chose, c'est un vaste territoire inconnu qui reste à explorer et à développer. » "
Vous avez bien lu que
«....Deux cents ans
d'exploration ont amené les Russes à une nouvelle
conception du pôle et rendu désuets les anciens traités
de géographie - Des faits géographiques indiscutables ! »
Il va de soi que nous implorons avec déférence, aux internautes écrivant le russe parfaitement d'avoir le curiosité de jeter un petit coup d'oeil
sur Google sur
les expéditions polaires russes des deux cents dernières années. Nous sommes absolument certains, qu'ils y trouveront
des trésors littéraires fantastiques, dignes
de faire rougir les meilleurs auteurs de Science Fiction.
Mais pendant que nous y sommes, voici
un petit plus concernant les internautes russes en question :
Dans notre article :
http://www.artivision.fr/affaireGiannini.html, nous découvrons l'extrait de la page 53 de l'ouvrage
hors normes, intitulé "
Mondes au delà des pôles" , paru en
1959 d'
Amedeo Giannini :
Laissons aux fervents de la langue de
Shakespeare le soin de trouver une traduction acceptable à ce passage plutôt ardu et contentons nous d'en extraire l'essentiel :
" La découverte mémorable, le 12 Décembre 1928, d'une terre jusque là inconnue, au-delà du Pôle Sud, découverte faite par le capitaine Sir George Hubert Wilkins, exige que la science revise la conception qu'elle s'était faite depuis 400 ans du profil sud de la Terre : Dumbrova explorateur russe."
Mille fois
hélas encore une fois, ce
Giannini, ne nous dit pas dans quel document, il a découvert cette extraordinaire déclaration de
l'explorateur russe Dumbrova. Nous demandons donc encore à tout internaute
connaissant parfaitement le russe, de
tout faire pour retrouver
la trace et les écrits de ce Dumbrova. Cela est, on le devine bien,
de la plus haute importance.
Aux dernières nouvelles, notre
amie Mériten , nous apprend que ce
Dumbrova, ne serait pas russe, mais
roumain, et s'appellerait plutôt
Constantin DUMBRAVA (1898-1935). Voir le site :
Toute personne pouvant obtenir la moindre information sur les expéditions polaires de ce
DUMBRAVA, serait hautement bénie, cela va de soi, par
ARTivision.
Alors que nous avons découvert cette affaire de
mer libre de glace , il y a seulement environ 37 ans
(et évidemment pas dans un ouvrage scolaire), l'incomparable romancier
Jules Verne , déjà cité, lui la connaissait depuis belle lurette :
Voyons quelques passages où il parle de
cette merlibre :
Dans son ouvrage
"les Enfants du capitaine Grant",, l'auteur nous dit au chapitre 9, page 80, de l'édition en livre de poche, ces mots:
" - Bravo, mon ami répondit Paganel, et moi aussi j'aurai voulu savoir si le continent se prolongeait jusqu'au pôle, ou s'il existait une mer libre, comme le supposait Drake, un de vos compatriotes, mylord.".
Dans son ouvrage
Le Sphinx des glaces, l'on découvre encore au sujet de
la mer libre du Pôle Sud cette fois dans l'
Edition Hachette
1981:
Page 153: " - Avant un mois,
j'espère avoir retrouvé, au delà de la banquise, la
mer libre signalé avec tant d'insistance par Weddell et Arthur Pym, et nous n'aurons plus qu'à
naviguer dans les conditions ordinaires jusqu'à l'ilott Bennet d'abord,jusqu'à
l'ile Tsalal ensuite . Sur cette mer largement
dégagée, quel obstacle pourrait nous arrêter, ou même nous
occasionner des retards ?.."
Page 163: " ...Puis
dès qu'il a disparu , c'est la longue nuit qui commence, nuit souvent
illuminée par les irradiations des aurores
polaires "....
"A l'approche de ces contrées antarctiques,
il serait demandé ce que cachait le voile nébuleux
qui en dérobait la plus grande étendue...Y découvrirait-il des
élément nouveaux dans le champ des trois règnes minéral, végétal, animal, des
êtres d'une "humanité " spéciale,
tel qu'affirme les avoir vus Arthur
Pym?"
Page 180: " - Sans doute , Monsieur Jeorling! Cependant, au delà de la
banquise , c'est encore l'inconnu pour
moi, comme pour tant d'autres navigateurs
!
- l'inconnu , ... Non pas absolument,
capitaine, puisque nous possédons les rapports très
sérieux de Weddel et j'ajoute, ceux d'Arthur
Pym.
- Oui!... je le sais!..ils ont parlé de la mer libre...
- Est-ce que vous n'y croyez pas
?...
- Oui!... J'y crois!... elle existe et cela pour
les raisons qui ont leur
valeur...."
Qui pourra dire encore que
Jules Verne n'était pas
un initié, tout au moins au sujet de ce qui se passe
aux Pôles de la Terre, et concernant
les mers libres de glaces dont, nous personnellement, nous l'avons déjà dit, sommes tombés à la renverse en l'apprenant, seulement en
1972, grâce à l'ouvrage de R. Bernard :
La Terre creuse.
Arrivés à ce stade de
l'affaire des pôles vous ne manquerez pas de dire :
" Pourquoi n'organise-t-on pas des expéditions suivies vers cette mer libre, avec tous ces navires brise-glace que possèdent nos gouvernements. ? "
Evidemment cela a déja été fait, mais
une chappe de plomb, est vite retombée dessus. Mais lisez plutot ceci, extrait de notre article
merlibresuite.html :
Prolongement journalistique spécifique en date 27/05/03.
Le
18 Mai 2003,, nous avons eu le privilège de recevoir l'aimable missive suivante et les couleurs sont de nous, évidemment :
----- Original Message -----
From : W.... T.....
To: fred.idylle@wanadoo.fr
Sent: Tuesday, May 18, 2003 8:43 PM
Subject: plus de glace au Pôle Nord.
   Bonjour Fred.
  J'ai trouvé sur le site :http://www.cybersciences.com/Cyber/3.0/N1999.asp cet article plutôt
bizarre .Et vous qu'en pensez-vous ?
 v.........t.
|
Pas de glace au Pôle Nord
Une expédition qui s'est rendue au Pôle Nord
cet été n'y a pas vu de glace. Là où aurait dû se trouver la banquise, il
n'y avait que l'océan Arctique. Une première en... 50 millions
d'années.
États-Unis
21/08/2000 - James McCarthy, un océanographe
américain qui faisait route vers le Pôle Nord dans un brise-glace russe en
compagnie d'un groupe de touristes a eu la surprise de sa vie. À son
arrivée, début août, pas de glace. Il n'y avait que de l'eau, sur au moins
deux kilomètres de largeur. Selon l'expert, ce serait la première fois
depuis 50 millions d'années que le pôle n'est pas couvert par la banquise.
D'autres spécialistes contestent : le mouvement des glaces crée parfois
des trouées temporaires, même à cette latitude extrême.
Le paléontologue Malcolm C. McKenna, qui était
aussi de l'expédition, croit toutefois que c'était la première fois que
l'on trouvait les eaux du pôle libres de glace. Il ajoute que le navire
russe n'a traversé que de la glace très mince pendant tout son voyage.
Dans cette région, l'été, elle fait normalement au moins trois mètres
d'épaisseur. Cette fois-ci, les touristes ont dû s'éloigner à 10
kilomètres du Pôle Nord avant de trouver de la glace assez solide pour
pouvoir y marcher.
Autre détail troublant : des goélands ont été
vus en train de voler au-dessus du Pôle. Là encore, ce serait une
première. Ces oiseaux, qui se nourrissent de créatures marines, ne vivent habituellement pas des ces régions en principe couvertes d'une épaisse
banquise.
Les participants de l'expédition voient dans
toutes ces premières une preuve de plus de la fonte rapide de la calotte
polaire. Des observateurs extérieurs croient plutôt que la banquise s'est
temporairement déchirée lorsque la glace a été emportée par le vent ou les
courants marins. Quoi qu'il en soit, tous les spécialistes s'entendent
pour dire que la banquise recule, au moins à sa limite sud, et que son
épaisseur a diminué d'au moins 40% depuis 50 ans. À ce rythme, elle
pourrait complètement disparaître
d'ici 2100.
Philippe Gauthier
|
Fin du message
En somme, ce communiqué
(qui parle souvent de
première fois montrant ainsi l'ignorance totale de ses auteurs, en matière de connaissance des récits concernant les explorations polaires), ne dit pas
autre chose, sur
la mer libre du pôle, que ce que raconte justement l'ouvrage du même nom, déja cité,
" La
mer libre du Pôle " de
J.
HAYES publié, on le sait, dès
1868 et
mer libre que, nous venons de le voir,
Jules Verne et bien d'autres explorateurs américains, russes, français
etc.. connaissaient depuis des lustres.
C'est à vous maintenant qu'il appartient de savoir pourquoi une telle information, concernant ce
James McCarty,
est carrément passée à la trappe, dans tous les médias qui ont pignon sur rue.
e) Quand on apprend que les icebergs sont faits d'eau douce, qui vient de l'on ne sait où !
On trouve aussi aux pages 77 à 80 du livre de
R. Bernard :
William Reed dit que le lieu où la force de gravité est la plus importante se situe environ à moitié chemin de la courbe. Et cette force est si intense à cet endroit que l'eau salée de la mer et l'eau douce des icebergs ne se mélangent pas. L'eau salée demeure à quelques dizaines de centimètres au-dessous de l'eau douce, ce qui permet d'obtenir de l'eau bonne à boire en plein océan Arctique. Incroyable, non ? Et comment expliquer que les icebergs soient formés d'eau douce et non d'eau salée ? Reed et Gardner ont leur petite idée là-dessus. L'un comme l'autre pensent que cette eau douce provient des fleuves qui arrosent les régions chaudes de l'intérieur de la Terre. Quand ces fleuves atteignent la surface polaire, beaucoup plus froide, ils gèlent et se transforment en icebergs. Ces icebergs se brisent ensuite dans la mer, produisant d'étranges vagues de fond qui ont étonné bien des explorateurs arctiques.
Selon Reed et Gardner, la température à l'intérieur de la Terre est beaucoup plus constante qu'à l'extérieur. Elle est plus chaude en hiver, plus fraîche en été. Il y a des chutes de pluie, mais il ne fait jamais assez froid pour qu'il neige. C'est un climat subtropical idéal, à l'abri aussi bien de la chaleur étouffante des tropiques que des vagues de froid de la zone tempérée.
Reed et Gardner prétentent encore que l'ouverture polaire nord est plus grande que celle du sud. Ils disent qu'il y a une terre de paradis de l'autre côté de la « Mammoth Ice Barrier » (La Barrière de Glace du Mammouth). Une terre qui ressemble fort à celle que survola l'amiral Byrd en 1947.
- Commentaire d'ARTivision :
Que dire de plus après ces superbes explications concernant l'eau douce, dont sont faits les icebergs. Seulement nous n'avons pour l'instant pas trouvé une seule thèse ou un seul petit rapport scientifique, qui explique le phénomène. Nous demandons donc avec déférence l'aide de tout internaute qui pourrait mettre la main sur de tels rapports officiels. Merci d'avance.
f) Quand on apprend que les mammouths congelés proviennent de troupeaux bien vivants, qui vivent à l'intérieur de la Terre creuse.
Durant les mois d'hiver, des millions de mètres cubes d'eau douce en provenance des rivières intérieures de la Terre coulent librement à travers les ouvertures polaires et viennent geler à leur embouchure pour former de véritables montagnes de glace. Quand arrive l'été, d'immenses icebergs, longs parfois de plusieurs kilomètres, se détachent de cette banquise et flottent à la surface de la Terre
A l'intérieur de ces icebergs, on a découvert, en parfait état de conservation, des mammouths et autres animaux monstrueux qu'on a cru être d'origine pré historique parce qu'on n'en voyait plus de semblables à la surface du globe. Certains d'entre eux avaient encore de l'herbe dans l'estomac, et même dans la bouche, prouvant qu'ils avaient été saisis brutalement par un froid intense.
L'explication usuelle est la suivante : ces animaux préhistoriques habitaient la région arctique à une époque où celle-ci jouissait d'un climat tropical ; une brutale glaciation transforma soudain cette zone chaude à la végétation luxuriante en un désert de glace, et les animaux furent en quelque sorte congelés sur place, avant d'avoir pu fuir vers le sud. Les grandes réserves d'ivoire (provenant de défenses d'éléphants) découvertes en Sibérie et dans les îles du Nord sont expliquées de la même façon.
Gardner, cependant, émet une théorie totalement différente. Théorie confirmée plus tard par l'amiral Byrd, qui observa au cours de son vol mémorable au-delà du pôle une bête énorme ressemblant de très près à un mammouth. Gardner affirme que les mammouths sont des animaux qui habitent actuellement l'intérieur de la Terre. Certains d'entre eux arrivent jusqu'à la surface, transportés par les fleuves, et là sont frigorifiés et enfermés dans des blocs de glace comme dans des cercueils.
En Sibérie, le long de la Léna, on a retrouvé les ossements et les défenses de milliers de mastodontes.
L'opinion scientifique est unanime à penser que ce sont des vestiges de l'époque préhistorique. Les mammouths vivaient là, il y a quelque 20 000 ans, mais ils furent anéantis dans une terrible et mystérieuse catastrophe : la dernière glaciation quaternaire.
C'est un pêcheur du nom de Schumachoff, habitant Tongoose, en Sibérie, qui, le premier, en 1799, découvrit un mammouth entier pris dans un bloc de glace. Il brisa le bloc à coups de hache, s'empara des défenses et abandonna la carcasse de viande fraîche aux loups. Plus tard, une expédition fut envoyée sur les lieux, et aujourd'hui on peut voir le squelette du monstreux animal au Musée d'histoire naturelle de Léningrad.
- Commentaire d'ARTivision :
Voici deux représentations artistiques qui expriment le fait, dont-il s'agit :
Dans cette circonstance, il serait peut être utile de reprendre ici pour le novice, certains paragraphes de notre article Byrd.html :
Début de citation :
" Mais il y a de plus, cette affaire de mammouths, que l'on retrouve, de temps en temps, dans les terres glacées sibériennes, comme récemment le fameux Jarkov découvert intact en 1997 (posé de plus parait-il sur un tapis d'herbes) dans le permafrost de la toundra Sibérienne. (Nous attendons à ce sujet les rapports d'analyse)
Autre exemple: Dans son ouvrage publié chez A. Michel en Mai 1970, intitulé " Terre énigmatique", l'écrivain Peter Kolosimo nous relate page 19 :
" Le mystère s' épaissit en 1901, quand on découvrit, au bord de la rivière Berescovka, une carcasse complète de mammouth. L'animal paraissait mort de froid en plein été. Le contenu de son estomac, était si bien conservé qu'il fut facile d'identifier les herbes qu'il avait absorbées: des boutons d'or, des haricots sauvages en pleine floraison, c'est-à-dire dans l'état où cette plante se trouve en fin Juillet ou début Août. La mort avait été subite: Dans la gueule de l'animal, il y avait encore des brins d'herbe et des fleurs. Sans aucun doute, il avait été surpris par une force prodigieuse, brusquement déchaînée qui l'avait transporté à des kilomètres de distance de son pâturage habituel. Une patte et le bassin fracturés, il était tombé à genoux et il était mort de froid... dans la saison la plus chaude de l'année.
"
Ce même auteur Peter Kolosimo, né en 1922, journaliste de vulgarisation scientifique et qui a côtoyé les savants Jacob Eugter, Hermann Oberth et Werner Von Braun ainsi que des savants soviétiques et qui a reçu l'important prix littéraire italien "le Premio Bancaracella" qui le fit connaître dans le monde entier après la traduction de ses ouvrages en 8 langues européennes, nous dit aussi dans un autre ouvrage publié également chez A. Michel en 1974 et intitulé "La Planète inconnue":
" Plus prudents furent les auteurs de la seconde découverte en 1909 dans la vallée de Bérescova, toujours en Sibérie. Il y a quelques années , le corps d'un troisième mammouth non détérioré revit le jour dans la toundra de la péninsule de Tamir, sur la côte de L'océan Glacial Arctique; soumis à une autopsie, il révéla un détail qui excita l'imagination des journalistes et des écrivains. Dans l'estomac du gigantesque éléphant furent retrouvés intacts les restes de son dernier repas: de l'herbe et des fruits appartenant sans aucun doute à la flore d'une région très fertile. Cette constatation ne pouvait laisser la place qu'à une seule hypothèse : la mort des animaux devait avoir été brutale, déterminée par une catastrophe imprévisible: les Mammouths avaient certainement été enveloppés, tout de suite après leur mort , par un manteau de glace. Comment expliquer autrement leur extraordinaire conservation? "
Ces hallucinantes narrations de Peter Kolosimo semblent le plonger, comme tout un chacun d'ailleurs, dans la perplexité la plus totale, devant l'incroyable soudaineté du phénomène de congélation de l'animal, qui a dû surprendre bien des scientifiques et dont nous attendons toujours l'explication, autre que (ces informations de 1901 et 1909 sont -elles fiables?). De plus, nous constatons que malheureusement, l'auteur ne nous dit rien, sur la datation trouvée, pour les inflorescences recueillies dans la gueule de l'animal. Mais, et ce "mais" est d'une importance notoire, pensez-vous que cette datation aurait fait l'objet d'une déclaration à l'Académie des Sciences, si l'on avait trouvé que l'animal vivait à une époque très proche de nous et non pas du tout, il y a 20 000 ans, date supposée à laquelle vivaient ces mammouths ? A bon entendeur salut..."
Cependant pour avoir un peu plus de détails sur cette affaire de mammouth congelé, tournons nous vers l'ouvrage suivant d' Immanuel Velikovsky :
" Mondes en
collision" publié chez Stock
en 1976 , (mais paru aux USA chez Mac Milan Company New York dès
1950)
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