Celle de
1528 placée à droite, dont on ne voit qu'une portion, fut établie sous le règne de
Soliman le Magnifique. Piri Reis était un savant très méticuleux, et par exemple dans la préface de son
"Bahiyre", il évoque longuement sa première carte dessinée dans sa ville natale
Gelibolu du
9 mars au 7 avril 1513 et déclare avoir compulsé toutes les cartes existantes connues de lui, certaines très secrètes et très anciennes,
(une vingtaine environ), que sa connaissance du grec, de l'italien, de l'espagnol et du portugais, lui a grandement permis d'en tirer profit.
Il révèle aussi, qu'il a eu en sa possession, une carte établie par
Christophe Colomb, lui même, et qu'il avait obtenue d'un marin du Génois, capturé par
Kemal Reis, son oncle. Il affime ainsi que Christophe Colomb,
n'a fait que redécouvrir l'Amèrique, et qu'il a eu en sa possession un ouvrage datant d'
Alexandre le Grand, révélant qu'au bout de la Mer Occidentale
(c'est à dire aujourd'hui l'Océan Atlantique), tout à fait à l'ouest, il y avait de nouvelles côtes et des iles couvertes de métaux et de pierres précieuses et il affirme surtout, que, si Christophe Colomb offrit aux indigènes de la première ile découverte,
de la verroterie, c'est parcequ' il savait, aux dires de cet ouvrage, que ces gens adoraient cela. Voilà déjà un détail extraordinaire, qui semble-t-il
n'a jamais en effet encore été commenté ouvertement par les spécialistes. Et Piri Reis cite, en plus
des Vikings bien connus, qui ont abordé l'Amèrique avant Christophe Colomb,
Sanvobrandant devenu plus tard St Brandant, le Portugais
Nicola Giuvan puis
Anton le Génois etc...
Les cartes de Piri Reis découvertes, sont
sur parchemin en couleur, enluminées et enrichies de nombreuses illustrations et de portraits de souverains de divers pays et les légendes sont en turc. Les spécialistes turcs, nostalgiques de l'époque faste de l'Empire Ottoman se penchèrent sur ces cartes avec précaution et dévotion sans en tirer, pour cela, des conclusions notoires, mais ils en firent des reproductions qui furent dirigées de par le monde, vers les bibliothèques qui en firent la demande. Et c'est alors qu'en
1953, qu'un officier du
Service hydrographique de la US Navy, le
Captain Arlington H. Mallery, qui se penchait depuis des années sur l'étude des cartes très anciennes, en cherchant à décoder leur système de projection, tomba en extase sur
les copies des cartes de Piri Reis qu'il avait pu se procurer.
Il avait déja en effet constaté qu'une carte très ancienne
( la carte de Zeno,1558), malgré ses dissemblances d'avec les cartes modernes, était basée sur des réalités, longtemps oubliées, ou mêmes disparues, car cette carte montrait, par exemple, que
la terre du Groenland était divisée
(sous l'épaisse couche de glace qui la recouvre) en trois parties, ce que venait de découvrir en 1951, une expédition française dirigée par
Paul Emile Victor.
Arlington Mallery eut donc immédiatement l'intuition que ces cartes de Piri Reis recélaient également un mystère fascinant. Aidé de spécialistes en cartographie comme
le suédois Nordenskjöld qui mit
18 ans pour établir la correspondance du système de projection des parchemins martimes,
(les portulans) avec celui de la cartographie moderne, Mallery fut convaincu que les cartes de Piri Reis montraient, d'une part
les côtes orientales de l'Amèrique, pourtant bien dessinées
avec les longitudes parfaitement exactes, alors que Christophe Colomb
ne savait pas les calculer, mais d'autre part, ces cartes montraient aussi, vraiment, les rivages de
l'Antarctique et du Groenland, mais cependant, dans l'état où ces rivages se présentaient avant la glaciation actuelle des pôles.
En effet, d'après les techniques modernes
(gravimétrie, sondages sismiques, etc...), réalisées par les expéditions polaires de divers pays qui ont pu ainsi sonder sous
les 3300 m de la glace de l'Antarctique et les
4500 m de celle du Groenland, les conclusions de Mallery furent formelles: Le Groenland, tel qu'il est dessiné par l'amiral Piri Reis, correspondait aux lignes de relief trouvées par ces expéditions polaires et en particulier aux deux étranglements médians qui partagent ce territoire en trois parties, ce que révélait déjà, on le sait, la carte de Zeno.
De plus, dans la carte de Piri Reis de 1513, le rivage qui prolonge si longuement celui de l'Amérique du Sud, ne pouvait qu'être que
celui de l'Antarctique tel qui est actuellement à plus de trois mille mètres sous les glaces. Arlington Mallery prit alors le soin de suivre la carte, millimètre par millimètre et d'établir chaque fois la comparaison avec les données modernes. C'est ainsi qu'il constata, par exemple,
deux baies notées sur les cartes de Piri Reis à un endroit de la Queen Maud Land du rivage antarctique, alors que la carte récente de l'Antarctique établie par un certain
Peterman en 1954 ne montrait que de la terre ferme. Mallery posa si bien le problème au Service Hydrographique Américain, que des techniciens de haut niveau, entreprirent des sondages sismiques de vérification à cet endroit. Et, quelle fut leur surprise? c'était la carte de Piri Reis qui avait raison.
Nous nous trouvons donc maintenant devant un dilemme inévitable, à savoir, soit que les documents
(portulans) ayant servis à
Piri Reis à établir les cartes de 1513 et 1528 de son Bahiyre, ont été élaborés
avant le quinzième siècle, par une civilisation inconnue assez proche de nous, mais capable aussi, comme nous, de sonder sous la glace polaire, soit aussi, et cela est encore plus extraordinaire, que les données exactes de ces documents
ont été élaborées avant la dernière période glaciaire qui a débuté il y a plus de 10000 ans. A cette époque régnait, d'après la science officielle,
l'homme de Cro-Magnon qui ne connaissait, ni le travail des métaux, ni la culture de la terre, ni même la domestication des animaux et donc il ne pouvait aucunement réaliser des recherches cartographiques aussi pointues qui nécessitent, d'une part des explorateurs et des techniciens particulièrement compétants et organisés et surtout d'autre part, vue l'immensité du territoire,
des moyens de locomotion allant de l'automobile à l'avion..
III Conclusion
Le professeur
Charles HAPGOOD, géographe et géologue du
Keen State College de l'Université du New Hampshire a réexaminé, avec ses étudiants, en détail, toute cette affaire et a publié à ce sujet, un imposant ouvrage ,
réédité en 1981 aux éditions du Rocher, préfacé par
Rémy Chauvin et Paul Emile Victor et intitulé :
"Les cartes des anciens rois des mers"; sous-titré:
"Preuves de l'existence d'une civilisation avancée à l'epoque glaciaire" sous-titre très insolite qui ne peut que nous inviter, à nous interroger sur le
Passé fabuleux de notre planète dont la richesse nous surprendra, longtemps encore.
Documents pouvant être consultés:
- Science et vie n° 516 de Sep 1960 , qui
est épuisé, d'après la Rédaction de la Revue, et voyez vous-même ce document qui le prouve :
Nous avions hélas perdu ce numéro à l'époque de
1997, mais grâce à l'heureuse initiative de
notre ami Jérôme Gorriz, nous avons pu le commander sur le Net et le recevoir
le 21 Juin 2012.
Mais pour les puristes qui aiment partir des sources d'un document important, et au cas où l'on apercevrait ce
n° 516 de
"Science et Vie", dans un vide-grenier quelconque, voici une photo de sa couverture :
Et maintenant, voici le début de
cet article extrordinaire :
et, nous ne résistons pas au plaisir de vous présenter ces
lignes remarquables de l'article :
Mais il faut aussi savoir, qu'à la fin de cet article, on découvre un
court panorama d'énigmes archéologiques inexpliquées de l'époque, et énigmes
qui le sont toujours de nos jours :
Enfin rappelons aussi que dans ce
Science et Vie n° 516 de Sept 1960 , il y a de plus, un article de 9 pages
d'Aimé Michel sur les
Soucoupes Volantes, et pour en savoir plus sur
Aimé Michel, prière de se reporter à notre article :
- Revue
PLANÈTE n° 29 de
Juillet-Août 1966 de
Paul-Emile Victor et
Arlette Peltant.
Vu l'importance de l'affaire, nous ne résistons pas au plaisir de vous présenter ceci :
- Les cartes des anciens rois des mers de
Charles H.Hapgood (preuves de l'éxistence d'une civilisation avancée à l'époque glacière) Editions du Rocher 1981.
- Documentaire remarquable de la Chaîne Planète-Sat présenté le
Mardi 4 Juillet 2006, et intitulé
"Le Mythe du déluge " :
Nous avons aussi donné quelques éléments de ce documentaire dans notre article:
IV Prolongement spécifique en date du 01/01/07
Le
31/12/06 , nous avons reçu de l'aimable internaute
PCARD, le super message suivant :
----- Original Message -----
From: pcard.............
To: fred.idylle@wanadoo.fr
Sent: Sunday, December 31, 2006 8:10 AM
Subject: Le mystère des cartes de Piri Reis
Bonjour Fred!
Tout d'abord, je me permets de vous souhaiter de passer une bonne année 2007 et que la bonne santé soit prédominante chez vous.
Je vous écris suite à l'article publié? dès le 13/02/1997, et revu le 25/05/05 concernant la carte de Piri Reis qui compte tenu de nos connaissances actuelles montre des données tout au moins surprenantes que questionnantes sur la géographie de la terre de Groenland.
A la fin de votre article, vous affirmez que vers 10000ans (date supposée de l'élaboration des données figurées sur la carte de Reis) régnait que l'homme de Cro-Magnon, et donc qu'il y avait incohérence technique, puisque ces derniers ne maîtrisaient pas l'écriture à plus forte raison la connaissance pour sonder les terrains!
Je suposse que la date annoncée (10 000ans) est évidemment prise avant notre ère! Et elle correspond à la fin de la période glacière qui se situe plus exactement entre -14 000ans et -13000ans (sources CNRS)...
Encore une petite précision, le Cro-Magnon (qui est un Homo-sapiens) apparaît que vers -20 000ans au paléolithique supérieur en Europe et est le prototype de l'homme "blanc" actuel du fait de sa pigmentation épidermique et la géographique nasale (pour ne citer que ceux là)...
Les dernières recherches scientifiques affirment que l'Homo sapiens sapiens donc l'Homme moderne comme vous et moi apparaissent en Afrique il y a au moins 160 000 ans, ce qui laisse au moins 147 000 ans d'expériences à ces hommes pour développer les techniques nécessaires pour leurs besoins...je vous laisse conclure par rapport à cela.
Tout ceci pour vous dire, qu'effectivement les données que l'on possède actuellement sur l'histoire et l'évolution de notre planète sont en grande partie falscifiées pour répondre à une conformisme de l'idéologie dominante. Ainsi les 3400ans avant notre ère, date de la découverte supposée de l'écriture est à reculer fortement. Sinon comment expliquer la richesse des cultures du Nagada qui sont antérieures à cette date ?
Amicalement
P.CARD....
Remercions donc vivement ici
P.CARD...., pour sa participation très enrichissante aux recherches d'
ARTivision. Nous lui avons déjà transmis nos meilleurs vœux pour 2007.
Article mis en page le 13/02/1997 et revu le 14/07/2001 enfin le 16/10/2003, puis le 25/05/05, puis le 01/01/07, puis le 24/03/08, puis le 29/07/2010, puis le 22/06/2012, puis le 24/06/2012.
IDYLLE Fred