" Comme point de départ pour son raid aérien vers le Pôle, Amundsen avait choisi la rive méridionale de la king's B ou baie du Roi, sur la côte ouest du Spizberg,un des plus grandioses paysages de cette terre si pitorresque. De la King's Bay au pôle, la distance est d'environ
1.250 kilomètres, correspondant approximativement à
celle de Saumur à Oran en ligne droite. Pour ce vol,
l'expédition disposait de deux hydravions, des Dornier
Wall, appareils allemands munis de moteurs Rolls
Royce, développant une puissance de 375 CV. - Ces
hydroplans, portant les numéros 24 et 25, avaient chacun un équipage de trois hommes. A bord du 25 se trouvaient Amundsen, le lieutenant de vaisseau de la
marine norvégienne Riiser-Larsen, pilote, et Carl
Feucht, mécanicien de la maison Dornier; sur le 24,
l'Américain Lincoln Ellsworth, mécène de l'expédition,
et les lieutenants de vaisseau de la marine norvégiennc
Dietrichson et Omdal, le premier comme pilote, le
second en qualité de mécanicien. La quantité d'essence
embarquée correspondait à un parcours supérieur de
300 kilomètres à la distance King's bay-pôle Nord aller
et retour. En prévision d'un accident, les équipages
étaient munis de trente jours de vivres et du matériel
nécessaire pour opérer la retraite sur la banquise, le
tout sous un volume aussi réduit que possible.
Et pour gagner de l'espace, voici
la suite en images :
Nous avons souligné en rouge le passage important, où il est dit que l'équipe
d'Amundsen a été stoppée à
220 km du pôle, ce qui serait bien plus logique, et cela prouve, que les
25 km avancés par le
Contre-Amiral Lepotier sont
assurément éronnés, et relèvent
de la plus haute fantaisie...
Quant au survol du
Pôle Nord de Byrd en
1926 cité plus haut,
par notre contre-Amiral Lepotier, il faut aussi savoir qu'il est remis en question par les observateurs très qualifiés :
En effet Le
25/02/04, nous avons reçu de l'ami
M. Hertzog toujours à l'affût d'un scoop historique,
3 articles parus dans le journal bien connu
"Le Monde" qui remettent en cause les résultats de l'expédition de
L'amiral Byrd qui affirme avoir atteint le PôleNord, le
9 mai 1926. Nous avons présenté ces textes le
05/05/04 , dans notre article
plutot corsé placé à :
Pour l'internaute novice, dont le temps est précieux, présentons seulement ici
le deuxieme et le troixieme texte, signés
Gérard Albouy et, bien sûr, textes que ne pouvait connaître le
Contre-Amiral Lepotier, comme d'ailleurs il n'a pas pu decouvrir en
1952, la déclaration surprenante du pilote
Bernt Balchen, faite en
1956 :
Voici le second texte :
L'imposture de l'Amiral Richard Evelyn Byrd.
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU MONDE DU 27.04.01.
Le premier survol aérien du pôle Nord géographique par les Américains Richard Evelyn Byrd et Floyd Bennett, le 9 mai 1926, relève-t-il de l'imposture ? Des révélations de l'aviateur norvégien Bernt Balchen, confortées par l'étude récente de documents de vol, remettent en cause cet épisode de la conquête des pôles.
Premier explorateur au pôle Sud, le 14 décembre 1911, le Norvégien Roald Amundsen est aussi le premier à tenter de rallier le pôle Nord par la voie des airs en 1925. Cette expédition, financée par l'Américain Lincoln Ellsworth, repose sur deux hydravions Dornier qui quittent le Spitzberg le 21 mai. Contraints de se poser à 200 kilomètres du pôle, les six " prisonniers de la banquise " mettront vingt-quatre jours avant de faire redécoller l'un des hydravions pour regagner le Spitzberg.
Amundsen et Ellsworth s'associent alors avec l'ingénieur aéronautique italien Umberto Nobile pour tenter de survoler le pôle avec le dirigeable Norge, mais Richard Evelyn Byrd, un officier de l'US Navy, entre dans la course, financé principalement par le constructeur automobile Edsel Ford. Les deux expéditions se côtoient à King's Bay (Spitzberg). Le 9 mai 1926, Byrd et son pilote, Floyd Bennett, décollent à bord du Josephine-Ford, un biplan trimoteur Fokker. Quinze heures et demie plus tard, ils sont de retour après avoir, affirment-ils, " survolé le pôle ". Le Norge décolle à son tour le 11 mai. Seize heures plus tard, l'équipage de douze hommes largue les drapeaux norvégien, américain et italien au-dessus du pôle. Le 14, il atterrit à Teller (Alaska).
LES SOUPÇONS DE BALCHEN.
Byrd et Bennett sont décorés de la médaille d'honneur du Congrès. Grâce à cette notoriété, Byrd boucle une souscription publique de 400 000 dollars pour une exploration aérienne de l'Antarctique et le premier survol du pôle Sud. Avant de rejoindre le musée Ford, à Detroit, le Josephine-Ford effectue un tour des Etats-Unis. Bennett a pour copilote le Norvégien Bernt Balchen, pilote de réserve du Norge au Spitzberg. C'est à cette occasion que naissent les soupçons de Balchen. Il constate que la vitesse de croisière du Josephine-Ford ne dépasse pas 70 miles/heure (112 km/h). Or, pour effectuer le périple entre le Spitzberg et le pôle en quinze heures trente, l'avion aurait dû tenir une moyenne de 100 miles/heure...
Balchen est choisi par Byrd comme premier pilote de son expédition en Antarctique qui survole le pôle Sud le 29 novembre 1929. Entre-temps, le 24 avril 1928, Bennett meurt d'une pneumonie après avoir transporté des pièces de rechange pour le Bremen, posé en catastrophe sur l'île canadienne de Greenly après avoir réussi la première traversée de l'Atlantique est-ouest. Moins de deux mois plus tard, le 18 juin, Amundsen disparaît dans l'océan Arctique en tentant de porter secours à Nobile après le crash du dirigeable Italia.
Pourquoi Balchen a-t-il attendu de prendre sa retraite de colonel de l'US Air Force, en octobre 1956, pour tenter de rendre publics ses soupçons en écrivant son autobiographie ? " Je ne cherche pas à dénigrer Byrd mais à faire connaître ma certitude qu'il n'a pas atteint le pôle Nord lors de son vol en 1926, écrit-il. Je l'affirme pour deux raisons. D'abord, l'avion ne pouvait pas effectuer un tel vol en quinze heures trente et, deuxièmement, parce que Floyd Bennett me l'a avoué. " Héros national élevé au grade d'amiral pour avoir dirigé cinq missions en Antarctique entre 1928 et 1947, frère de Harry Byrd, sénateur, puis gouverneur de la Virginie, Richard Byrd aurait exercé de multiples pressions politiques et militaires pour dissuader Balchen d'attenter à son honneur. Byrd meurt en mars 1957.
DES ARCHIVES LIVRENT LA VÉRITÉ.
Les affirmations de Balchen, décédé en octobre 1973, sont confortées par plusieurs études de scientifiques. " Le vent a commencé à fraîchir et à changer de direction juste après que nous avions quitté le pôle, et bientôt nous volions à plus de 100 miles/heure ", écrivait Byrd dans le livre racontant son aventure (Skyward, Knickerbocker Press, 1928). Après avoir étudié les relevés météo américains et norvégiens entre le 8 et le 10 mai 1926, Gosta Liljequist, professeur de météorologie à l'université d'Uppsala (Suède), affirme : " La totalité de l'Arctique était couverte par un anticyclone et des coups de vent de 40-50 noeuds (indispensables au Josephine-Ford pour dépasser les 100 miles/heure) sous cette zone de haute pression étaient hautement improbables. "
Ce sont surtout les archives de l'explorateur, acquises en 1994 par le Centre de recherches polaires Byrd, dans l'Ohio, qui peuvent livrer la vérité. A défaut d'avoir rédigé un rapport de vol, l'aventurier avait pris des notes sur un agenda, rendant compte de ses observations et de sa communication avec son pilote. Certains chiffres ont été rectifiés a posteriori, et le plan de route ne fait état que de huit relevés de position au sextant à bulle. Après étude de ces notes, Dennis Rowlins, un expert américain en navigation polaire, a estimé en 1998 que Byrd a rebroussé chemin à environ 240 kilomètres du pôle à cause d'une fuite d'huile sur un réservoir annexe. Il affirme : " Byrd n'a pas atteint son but et devait en être conscient. " Premier homme au pôle Sud, Roald Amundsen serait aussi le premier à avoir survolé le pôle Nord.
GERARD ALBOUY.
Le pôle Nord comme au temps des pionniers de l'aviation.
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU MONDE DU 27.04.01
Soixante-quinze ans après le survol très controversé de l'Américain Byrd, Hubert de Chevigny, Gérard d' Aboville et Bernard Laferrière se sont posés à proximité du pôle Nord en utilisant des instruments de navigation astronomique similaires " Resolute is not the end of the world, but you can see it from here. " (Resolute n'est pas le bout du monde, mais d'ici vous pouvez l'apercevoir). Cette inscription sur un T-shirt résume l'histoire et la vocation de ce petit village inuit situé par 75 degrés de latitude sur le passage maritime du Nord-Ouest entre l'Atlantique et le Pacifique, bloqué par les glaces la majeure partie de l'année.
Ses deux cent dix habitants descendent, pour certains, des dix-sept familles d'Inukjuak (Nunavit) désignées par le gouvernement d'Ottawa et embarquées le 25 juillet 1953 sur le brise-glace C.D.-Howe pour " peupler " le Grand Nord et asseoir la souveraineté canadienne sur ces immenses territoires convoités par les Américains, alors en pleine guerre froide avec les Soviétiques. La moitié de ces exilés furent débarqués à Grise Fjord, sur la côte sud de l'île d'Ellesmere. L'autre moitié à Resolute au terme de ce grand voyage vers l'inconnu.
Un demi-siècle plus tard, Resolute abrite un centre de recherches scientifiques sur l'Arctique et sert de base incontournable pour les expéditions polaires. Plusieurs d'entre elles, dont deux françaises, cohabitaient à la mi-avril dans les deux hôtels du village. Après avoir traversé en solitaire Ellesmere à pied et à ski (1 500 km en quatre mois), Jean-Marc Périgaud a quitté Resolute Bay le 16 avec cinq compagnons tirant leur pulka, pour tenter de rallier à ski le pôle Nord magnétique distant de 600 km.
Le 23, c'était au tour d'Hubert de Chevigny, de Gérard d'Aboville et du Québécois Bernard Laferrière de partir à destination du pôle Nord géographique pour un vol de 1 700 km, effectué en navigation astronomique dans des conditions similaires à celles des pionniers de l'aviation arctique, le Norvégien Roald Amundsen et l'Américain Richard Byrd dans les années 1920.
Pour Hubert de Chevigny, qui avait déjà atteint en ULM les pôles Nord magnétique (1982) puis géographique à sa deuxième tentative (1987), cette expédition anachronique avec une montre, un compas solaire, un dérivomètre, deux sextants, marin et à bulle, pour seuls instruments de navigation, s'imposait comme une "porte de sortie" de ses aventures polaires. " Pour mes précédentes expéditions, j'avais étudié la géographie, la météo, les glaces et, surtout, l'histoire de l'Arctique, explique-t-il. Ce cheminement de vingt ans m'a conduit jusqu'à la phase majeure des premières conquêtes aériennes en totale autonomie. Pour en finir avec le pôle, il me restait à écrire cette page. C'était devenu une obsession. "
Si les expéditions de Byrd et d'Amundsen ont été " une source d'inspiration incontestable ", il ne s'agissait pas de faire un remake en recherchant un avion des années 1920 pour partir du Spitzberg. " Le contexte psychologique est très différent, dit-il. A leur époque, il fallait être très courageux pour s'aventurer sur la banquise. Amundsen était un vrai polaire qui avait déjà réussi la conquête du pôle Sud alors que Byrd avait encore la hantise de la glace et n'envisageait même pas de s'y poser. En cas de problème, ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. "
Dès lors, le vrai challenge de cette expédition, baptisée Fly Different (voler différemment), était la précision de la navigation astronomique dans une zone où la proximité du pôle magnétique ne permet pas l'utilisation d'un compas magnétique. Pour cet exercice, Hubert de Chevigny a fait appel à Gérard d'Aboville, ami de longue date et familier de l'utilisation du sextant lors de ses traversées à l'aviron de l'Atlantique nord (1980), puis du Pacifique nord, où il avait aussi embarqué l'un des premiers GPS (1991). " Je suis d'une génération qui a utilisé le sextant par nécessité et qui l'utilise à nouveau par plaisir, explique-t-il. Pour moi, c'est une parenthèse plutôt amusante car, avec la proximité du pôle, c'est l'exercice de navigation par excellence dans un monde devenu presse- bouton. "
Avec une position et un cap connus avec précision avant le décollage, l'équipage devait effectuer une navigation à l'estime avec des instruments d'une autre époque dénichés par Hubert de Chevigny dans des casses d'avions. Gérard d'Aboville disposait ainsi d'un ciné-dérivomètre, sorte de périscope inversé fixé dans le plancher de l'avion, qui permet, en connaissant l'altitude, de calculer la vitesse et de mesurer la dérive provoquée par les vents souvent violents en Arctique, à partir de repères pris au sol. Cette dérive est aussitôt corrigée sur le compas solaire qui permet au pilote de maintenir un cap par rapport à l'ombre de l'aiguille projetée sur le compas.
DE L'UTILITÉ DU SEXTANT.
La position de l'appareil est calculée en vol grâce à un sextant à bulle (avec horizon artificiel), mais les données de cet instrument, qui fixe la latitude et la longitude, deviennent de plus en plus aléatoires en se rapprochant du pôle à cause des phénomènes de réfraction et de la convergence des méridiens vers le sommet du globe terrestre. Des atterrissages sur la banquise se révèlent nécessaires pour préciser les positions avec le sextant marin ou si les conditions météorologiques ne permettent plus de distinguer le relief ou cachent le soleil.
Les phases d'atterrissage et de décollage sur la glace constituaient l'autre difficulté majeure de l'expédition. " Les hautes pressions exceptionnelles exercées sur le pôle depuis plus d'un mois ont anormalement cassé la glace", expliquait Wayne Davidson qui depuis la station météo de Resolute Bay a vu défiler tous les candidats à l'aventure polaire depuis Jean-Louis Etienne en 1986.
Hubert de Chevigny et Bernard Laferrière, ex-avocat d'affaires, promoteur immobilier et pilote amateur chevronné, se sont associés pour concevoir le Private-Explorer, un avion monomoteur (235 chevaux) ultraléger, doté de capacités d'évolution exceptionnelles à basse vitesse pour faciliter le décollage et l'atterrissage sur de courtes distances. L'espace et l'aménagement intérieur pouvaient le transformer en camp de base en cas de séjour prolongé sur la banquise.
Partis de Resolute Bay lundi 23 avril, à 17 heures locales (minuit à Paris), les trois aventuriers ont fait une escale de ravitaillement à la station météo Eureka, située sur le 80e parallèle. Grâce à une belle fenêtre météo, ils ont pu se poser, mardi à 16 h 20 (heure de Paris), à proximité du pôle. " J'ai passé de longues heures l'oeil vissé sur mon dérivomètre, sur ma montre Sector et sur mes calculs, et suis récompensé, estimait Gérard d'Aboville. Le paysage est somptueux. Autour de la seule glace lisse que nous avons fini par trouver, il y a des gros blocs dans tous les sens et avec cette lumière rasante et les reflets qu'elle engendre, l'endroit est vraiment lunaire ". Après neuf heures passées sur la banquise où Gérard d'Aboville a pu affiner la position (à 64 km) au sextant marin, le Private-Explorer a redécollé pour survoler le pôle et ravitailler à la base russe de Borneo, distante de 160 km, avant de prendre le chemin du retour vers Resolute Bay.
GERARD ALBOUY.
Fin de citation...
Si l'on sait lire entre les lignes ambigües de ce long deuxième texte, on découvre que les protagonistes en question, (Hubert de Cheviny et Bernard Laferrière), malgré la publicité outrancière faite autour de leur prétendue expédition anachronique, n'avaient nullement l'intention de contrer les déclarations de Byrd, en reconstituant les conditions exactes de son expédition de 1926, et donc il ne fallait surtout pas faire à ce moment là (en 1987) un scandale inapproprié anti-américain, et la Vérité à ce sujet, devait passer sans regrêt, à la trappe.
Arguant d'abord du fait que le contexte psychologique de l'époque de Byrd était très différent, ces protagonistes n'ont pas ensuite, voulu utiliser un appareil identique à celui de Byrd, qui d'après Byrd lui-même, "avait une puissance de 200 CV; il avait des moteurs Wright, à refroidissement par air, dont deux, indifféremment, pouvaient maintenir l'appareil en vol si le troisième flanchait". Ils ont alors utilisé un appareil tout différent, baptisé "Private Explorer" , dont nous disent-ils eux-mêmes, que c'était " un avion monomoteur (235 chevaux) ultraléger, doté de capacités d'évolution exceptionnelles à basse vitesse pour faciliter le décollage et l'atterrissage sur de courtes distances. L'espace et l'aménagement intérieur pouvaient le transformer en camp de base en cas de séjour prolongé sur la banquise".
Donc rien à voir avec l'avion de Byrd qui avait en plus, 35 chevaux de moins. Alors pourquoi faire tout ce tralala, qui ne pouvait rien prouver techniquement et donc scientifiquement, concernant "l'exploit" de Byrd de 1926, et l'histoire appuyée du sextant n'est qu'un attrape-nigaud, pour noyer le poisson. Finalement, c'était une opération à but dérisoire, publicitaire et sans doute bassement mercantile...et sans valeur du seul point de vue historique, qui intéresse grandement ARTivision.
Comme quoi, la vérité cachée transparaît, ou jaillit toujours, un jour, du puits.
Á vous de juger, tout cela, en connaissance de causes...
Fin de la note n° 6 et continuation du texte du Contre-Amiral)
Le lendemain de cette démonstration, Amundsen
reprend l'air, mais cette fois à bord
du dirigeable
Norge piloté par
Nobile, et, trois jours après, se
pose en Alaska près de Nome, effectuant ainsi
la première traversée aérienne de l'Arctique.
Dès lors, le survol de l'Arctique va revêtir un
intérêt pratique : il offre la possibilité de nouvelles
routes aériennes.
La Terre est ronde.
Ce fait oblige à considérer la Terre autrement
que sur les cartes géographiques classiques
système Mercator, qui déforment complètement
les positions relatives des pays nordiques. C'est
ainsi que, sur le planisphère Mercator, qui représente le Monde sur un cylindre tangent à l'équateur et ensuite déroulé, les littoraux
américaïn et asiatique de l'Arctique,
qui sont sensiblement à la mème latitude, sont représentés naturellement
dans le prolongement l'un de l'autre,
alors qu'en réalité ils se font vis-à-vis
de part et d'autre de cet océan, ce qui
apparait, clairenent si l'on regarde un
globe terrestre, ou, à défaut, une
projection de l'Arctique sur un plan
qui lui est tangent au pôle.
Dés lors, il devient évident que le
trajet le plus court entre les parties septentrionales de l'Eurasie et de
l'Amérique traverse l'Arctique. Alors
que les grandes routes maritimes intercontïnentales, ne pouvant utiliser
que les océans témpérës, sont dans
le sens est-auest, les grandes routes
aériennes entre points de latitude
élevée et séparés par environ 180°
de longitude, sont de sens nord-sud
et passent
près du pôle.
( Note n° 7 du Webmaster :
Comme vous le voyez, le Contre-Amiral Lepotier n'a pas écrit "et passent au dessus du pôle", mais bien ,"près du pôle". Il n'ignore pas en effet, que les boussoles se dérèglent totalement au Pôle, et que les avions ne pourraient plus contrôler leur direction. Mais ce défaut de la boussole peut être contourné (Voir l'entrefilet qui suit)...Il sait aussi que les autorités gouvernementales interdisent aux pilotes des avions millitaires ou pas, le survol du Pôle Nord.
Voyez donc cet entefillet d'un journal de 1958 :
Merci à l'internaute graphologue, qui pourra traduire l'inscription manuscrite donnant semble-t-il le nom du journal en question .
Ainsi en examinant le trajet des vols à travers les régions polaires, nous nous apercevons, que ce trajet contourne toujours le pôle ou passe à côté, mais ne le survole jamais (Voir une ancienne carte Air France ci-dessous).
N'est-ce pas étrange ? Il ne fait aucun doute que si l'on annonçait un vol passant directement au dessus du Pôle, il attirerait un grand nombre de passagers désireux d'éprouver une sensation nouvelle. Or chose bizarre, aucune ligne aérienne n'a jamais offert un tel vol. Tous les itinéraires passent à côté de ce point stratégique, car il y a aussi le gros risque de pénétrer dans le vortex polaire, et cela le Contre-Amiral Lepotier, le savait certainement déjà en 1952.
Mais faisons aussi ici, une petite digression...Bien que cela n'intéresse pas l'article du "Contre Amiral Lepotier" puisque les satellites n'existaient pas encore en 1952, (le premier fut lancé par l'URSS le 4 Octobre 1957), disons pour le novice que, plus surprenant , à l'instar des avions, aucun satellite espion ou pas, ne passe exactement au dessus des pôles. Des gens qui se disent cultivés affirment pourtant encore que certains satellites, survolent allègrement les pôles :
En effet le 14 Nov. 2000,
nous avons enregistré sur la chaîne Tempo,
la rediffusion de l'émission bien connue de Frédéric
Courant, Jamy Gourmaud et Bernard Gonner, "C'est
pas sorcier", consacrée justement aux satellites de
la Terre. Mais écoutons textuellement ce que nous dit Jamy
au sujet du satellite SPOT, qui
orbite à 830 Km de la Terre:
"Comment le satellite SPOT,
peut-il observer toute la Terre, d'autant que lorsqu'il passe au dessus
de nos têtes, il ne couvre qu'une bande d'une centaine de Km ? Eh bien
d'abord, il faut savoir que SPOT a une orbite
polaire, autrement dit, il fait le tour de la Terre en passant par les
deux Pôles, et il boucle un tour complet en un peu plus d'une
heure et quarante minutes. Seulement comme la Terre tourne, elle aussi
autour d'un axe, hé bien d'un tour à l'autre, SPOT ne passe pas au même endroit et peut
ainsi couvrir toute la Terre en un peu plus de 26 jours..."
Nous avons évidemment souligné en rouge, les mots clés de
cette déclaration, qui montrent comment on
nous induit petit à petit en erreur en prétendant que les satellites
connus passent par les pôles, et qu'ils balayent
ainsi toute la Terre, bien que l'on sache que ce
genre d'émission est destiné à la jeunesse, et qu'il ne faut pas lui
demander une grande précision. Reste à savoir, cependant, si les
protagonistes, eux-mêmes, de cette émission, ont été "initiés"
à "cette affaire polaire"
, vue plus haut.
Nous attendons vos eventuelles suggestions ... car d'autre part, dès 1992 , nous avons eu le privilège de visiter "la Cité des Sciences et
l'Industrie" à la Porte de la Villette à Paris, et nous avons été surpris de constater, à la section réservée aux moyens concernant l' étude de la Terre par
satellites, que ces derniers ne passaient
jamais par les Pôles , mais circulaient tous à la limite d'un
cercle précis entourant chaque Pôle.
Le Samedi 7 Octobre 2000
en recherchant un ouvrage égaré, nous avons découvert une cassette vidéo
contenant une information remarquable à ce sujet, que nous vous
transmettons ci-dessous:
  En effet en 1993,
nous avions enregistré une émission de RFO,
produite par Jean Yves Casgha
et intitulé "Science Frontière" et où Cathy
Nivez a fait l'interview dans le cadre du
magazine "C'est à dire"
d'Ichtiaque RASOOL, alors
Directeur de programmes
concernant la géosphère et la biosphère à la NASA, professeur à l'époque à Paris, à
l'Ecole Normale Supérieure et au Collège de France.
Le programme "Global
Change", qui revient par an, à environ
un milliard de dollars aux USA, et dont s'occupe encore sans doute ce
savant, a pour mission la surveillance de la planète Terre et même des
autres planètes par des satellites géostationnaires, ou des satellites
à défilement, comme par exemple SPOT
et NOAA, qui sont capables de repérer des détails
détails de 10 à 20 m,... Le film montré à cette
occasion, nous présente les trajets de ces satellites à défilement,
et nous précise que les trajectoires de ces derniers "ne sont pas tout à fait polaires", termes
exacts utilisés, alors qu'on aimerait bien savoir
si "ces trajectoires ne
sont jamais polaires ". Toujours est-il
que le film nous présente la Terre entrain de tourner et
le faisceau des trajectoires qui reste "étrangement
tangent" au bord d'un "disque
polaire d'un diamètre remarquable"
.(Voir ci-dessous, deux images du
film:)
La question qui reste pour l'instant sans réponse,
serait de savoir
pourquoi, pas
un seul de ces satellites, ne traverse diamétralement ce disque
polaire, alors qu'il aurait tout intérêt à
le faire et que,
de plus, sa trajectoire n'est pas soumise, elle, comme
pour un avion, aux évaluations d'un altimètre ?
Mais le
04/01/2011, nous avons aussi trouvé, les images suivantes :
D'abord sur le site :
Et puis sur le site :
Ou encore, sur le site :
Pas mal, n'est-ce pas,
cette étrange zone polaire, qui
fait fuir les satellites.
Fin de
la digression...
Fin de la note n°
7 et continuation du texte du
Contre-Amiral)
Ainsi, pour a11er directement de
Seward (Alaska) à
Leningrad, tous
deux par 60° de latitude et à 180° de
longitude, l'avion met cap au nord jusqu'au pôle, puis cap au sud, et
parcourt 6 700 km ; alors que, s'il suivait la ligne droite joignant ces
deux points, sur
le Planishère de Mercator,
il ferait route à l'est
(ou à l'ouest) sur le parallèle de 60° et parcourrait en gros, 10 500 km.
Bien entendu, cette différence diminue au fur et à mesure que les points
de départ et d'arrivée sont plus bas
en latitudé et moins écartés en longitude ; c'est ainsi que, pour deux
points situés à 180° de longitude,
mais sur l'équateur, le parcours est de même longueur que l'on fasse
route à l'est
(ou ouest) sur ce dernier,
ou que l'on mette cap au nord sur le
méridien : dans les deux cas, il est
égal à un denmi grand cerele terrestre.
Il ne faut donc pas tomber dans le
travers qui consisterait, à dire que,
pour aller de Paris ~ New York, le
plus court est de passer par 1e pôle :
l'Irlande et Terre-Neuve sont sur le
trajet le moins long ; en revanche, si
l'on part de
Trondhjem c'est l'Islande,
le sud du Groenland et le Labrador
qui jalonnent le trajet direct.
Les Russes au pôle .
La possibilifié
"d'atterrir" sur les
floes, démontrée à deux reprises par
Wilkins, 1'année qui précéda son raid,
permit aux Russes, en
1933, de sauver
l'équipage du
brise-glaces Tchéliouskine, écrasé par la Banquise dan$ la
mer des
Tchouktchis, au nord du
détroit de Behring : un
"pont aérien"
établi entre le cap Vankaren et le floe des naufragés ramena les cent hommes sur le
continent.
A la suite de cette expérience, les Russes
décident d'établir une station météo. aérotransportée au pôle nord en 1937, La base est aménagée
sur l'île Rodolphe, la plus au nord de l'archipel
François-Joseph, et qui, à ce titre, a déjà servi
de point de départ aux expéditions
"rampantes"
de
Nansen, Cagny, Fiala, Sedov, de 1895 à 1914.
Le 21 mai 1937, après six heures de vol, le
quadrimoteur N-170 pose sur un floe de 3 km de
diamètre, à
20 km du pôle nord, Ivan. Papanine,
chef de station, Pierre Chirkov, hydrobiologiste,
Eugène Fédorov, astronome géophysicien, et
Ernest Krenkel, radio, ainsi que le matériel de
campement, de radio, d'observation, et les provisions qui leur permettront de vivre, observer et
communiquer avec le reste du monde pendant
neuf mois! Dans les jours suivants, trois autres
appareils viennent leur apporter, sans plus de
difficultés, le complément de leur matériel.
Leur premier travail, après l'organisation du
campement, est de creuser un puits dans leur
floe, qui n'a que trois mètres d'épaisseur, et d'y, filer un câble d'acier monté sur treuil, pour sonder:
4 200 m de fond au pôle! La
dérive de leur radeau de glace leur permet d'effectuer une série quotidienne de sondages sur un parcours qui
devait s'étendre finalement depuis le pôle jusqu'aux côtes sud-est du Groenland.
( Note n° 8 du Webmaster : Vous avez bien noté que les russes, après 6 heures de vol de leur quadrimoteur N-170, se sont posés sur un floe de 3 km de diamètre, à 20 km du Pôle Nord, et de plus, ils ont creusé dans leur floe, qui n'avait que 3 m d' épaisseur, un puits, afin d'y enfiler un câble d'acier monté sur treuil, et cela a révélé qu'il y avait en près de 4200 m de fond. Nous voyons donc qu'ici encore, l'expédition n'a pas jugé bon de faire 20 petits kilomètres, de plus pour s'installer plutôt sur la banquise en plein Pôle Nord ( toujours mythique), et où les mesures effectuées auraient plus de "signification", à moins que justement ce Pôle Nord (pourtant si près ) était totalement libre de glace, et ne présentait que de l'eau, où les mesures devaient être plutôt difficiles à effectuer. Mais comme, le Contre-Amiral Lepotier, ne nous dit absolument rien à ce sujet, et, la notion de mer libre (que la plupart des explorateurs précédents déjà cités, avaient pourtant évoquée), lui semble tout à fait étrangère, nous allons lui raffraîchir la mémoire.
En effet à titre documentaire pour le novice qui entre pour la première fois, par cet article, dans le site ARTivision, lisons ce qui suit, même si le livre cité, ne pouvait être connu en 1952 par notre contre-Amiral Lepotier.
En effet, on peut aussi découvrir dans un ouvrage intitulé " Le Livre Jaune n°6 " (début 2000) publié par les
Editions Félix :(leseditionsfelix.com), ceci en page 246...
"
.....Tous ceux qui vivent dans le grand Nord ont pu constater qu'il y a beaucoup de brouillard dans l'Arctique en hiver. Si la banquise avait été entièrement solide, il n'y aurait pas assez d'humidité dans l'air pour la formation de brumes et de brouillards. L'explorateur américain Dr. E. Kane, qui a découvert le glacier de Humboldt et qui a exploré la zone du pôle Nord entre 1833 et 1855, a écrit ceci il y 150 ans " Il y a des indices qui montrent clairement qu'il doit y avoir un océan dans le nord, les brumes et les brouillards que nous avons vus souvent en hiver nous le confirment".
Greely,
un météorologue, qui a dirigé une expédition dans la Terre
de Grant en 1868, parle d'une zone sans glace toute l'année. Nansen, qui a sans doute été l'explorateur qui s'est aventuré le plus au nord, explique qu'il y avait de moins en moins
de glace, plus il allait vers le nord. Dans son livre, il décrit
les sentiments étranges qu'il a eus en voyageant en pleine
nuit sur une mer de roulis, dans une contrée qui n'avait
jamais vu de bateau auparavant : " Devant nous, toujours
ce même ciel sombre, qui annonce la pleine mer. Chez nous, en Norvège, personne ne croirait que nous voguons en
pleine mer vers le pôle. J'aurais eu du mal à y croire, si on
m'avait dit cela il y a deux semaines. Et pourtant, c'est vrai.
Est-ce un rêve ? ".
Si c'était un rêve, il avait la dent dure. Trois semaines
plus tard, fin Septembre, la mer n'était toujours pas gelée.
Nansen : "Aussi loin que l'on puisse voir à travers les jumelles du poste de vigie, on ne voit que de la pleine mer ".
Charles Hall, le journaliste, croyait également qu'autour des
pôles il y avait de la pleine mer. "De la montagne de Providence, on pouvait distinguer dans le nord un brouillard sombre, qui montrait qu'il y avait de l'eau " écrit-il dans
son rapport. Fritjof Nansen avait noté dans son journal du
3 août 1894 : "Nous avons trouvé des traces de renards.
Le climat est très doux, presque trop chaud pour dormir ". Et cela, plus au nord qu'aucun homme n'avait été. "Nous
nous sentions comme chez nous".
Le
contre-Amiral Lepotier connaissait certainement ces déclarations de
Kane, de
Greely, de
Nansen, de
Hall, etc...mais il a préféré
ne rien en dire, pour assurer à son exposé,
une certaine neutralité.
Tout cela, pourait être classé par
les détracteurs habituels, comme
de banales suppositions, s'il n'y avait pas en plus, cet entrefilet que nous a envoyé en
Mai 2003 un très aimable internaute :
|
Pas de glace au Pôle Nord
Une expédition qui s'est rendue au Pôle Nord
cet été n'y a pas vu de glace. Là où aurait dû se trouver la banquise, il
n'y avait que l'océan Arctique. Une première en... 50 millions
d'années.
États-Unis
21/08/2000 - James McCarthy, un océanographe
américain qui faisait route vers le Pôle Nord dans un brise-glace russe en
compagnie d'un groupe de touristes a eu la surprise de sa vie. À son
arrivée, début août, pas de glace. Il n'y avait que de l'eau, sur au moins
deux kilomètres de largeur. Selon l'expert, ce serait la première fois
depuis 50 millions d'années que le pôle n'est pas couvert par la banquise.
D'autres spécialistes contestent : le mouvement des glaces crée parfois
des trouées temporaires, même à cette latitude extrême.

Le paléontologue Malcolm C. McKenna, qui était
aussi de l'expédition, croit toutefois que c'était la première fois que
l'on trouvait les eaux du pôle libres de glace. Il ajoute que le navire
russe n'a traversé que de la glace très mince pendant tout son voyage.
Dans cette région, l'été, elle fait normalement au moins trois mètres
d'épaisseur. Cette fois-ci, les touristes ont dû s'éloigner à 10
kilomètres du Pôle Nord avant de trouver de la glace assez solide pour
pouvoir y marcher.
Autre détail troublant : des goélands ont été vus en train de voler au-dessus du Pôle. Là encore, ce serait une
première. Ces oiseaux, qui se nourrissent de créatures marines, ne vivent habituellement pas des ces régions en principe couvertes d'une épaisse banquise.
Les participants de l'expédition voient dans
toutes ces premières une preuve de plus de la fonte rapide de la calotte
polaire. Des observateurs extérieurs croient plutôt que la banquise s'est
temporairement déchirée lorsque la glace a été emportée par le vent ou les
courants marins. Quoi qu'il en soit, tous les spécialistes s'entendent
pour dire que la banquise recule, au moins à sa limite sud, et que son
épaisseur a diminué d'au moins 40% depuis 50 ans. À ce rythme, elle
pourrait complètement disparaître
d'ici 2100.
Philippe Gauthier
|
Fin du message
En somme ce communiqué (qui parle souvent de
première fois montrant ainsi l'ignorance totale de ses auteurs, en matière de connaissance des récits concernant les explorations polaires), ne dit pas
autre chose, sur la mer libre du pôle, que ce que raconte justement l'ouvrage du même nom de I.I. HAYES de 1877, que nous avons sous la main, et déjà mentionné plus haut, et cette note n° 8, est donc une parfaite continuation de la note n° 2
Mais en plus, voici encore un coup de "Super Hasard", car le 19 /11/02 , nous avons découvert dans une Grande Surface, un article intitulé "Les Pôles fondent-ils vraiment ?" dans la revue La Recherche l'actualité des sciences n°358 de Nov 2002 page 35, revue que nous n'avons pas feuilleté assurément depuis des mois et pourtant qui s'est retrouvée sous nos doigts ce jour là, pour que nous puissons y découvrir la phrase suivante :"...Nos lecteurs se souviennent peut-être aussi qu'à l'été 2000 un brise-glace russe emmenant des touristes, mais aussi des scientifiques de haut niveau, s'était retrouvé en mer libre pile au pôle Nord. L'un des chercheurs présents sur le bateau était James McCarthy, l'un des principaux responsables du GIEC. Il avait fait part de sa stupeur au New York Times : du jamais vu ! La bonne presse américaine publia un éditorial de Lester Brown, le médiatique secrétaire du Worldwatch Institute : "La découverte d'eau libre au pôle Nord apporte une nouvelle preuve non seulement que la couverture de glace de la Terre fond, mais qu'elle fond à un rythme accéléré. (La recherche Octobre 2000 page 114)".
Bref, il est dans toutes les têtes que le réchauffement climatique est en train de s'attaquer aux glaces des pôles, et que nous filons un mauvais coton. Que sait-on vraiment, et que faut-il en penser? "
Nous invitons donc avec déférence, les internautes qui pourraient nous transmettre les informations exposées dans ce n° de "La Recherche" d'Octobre 2000 concernant cette mer libre de glace, à nous toucher dès que possible. Merci mille fois d'avance.
Et en fin de compte, dans le paragraphe qui suit, le Contre-Amiral Lepotier, avouera finalement que " l'Arctique est donc bel et bien un océan. Profond de plus de 4 000 m en son centre,..". Et il le savait donc bien depuis belle lurette, bien qu'il ait résolument évité de parler de la mer libre de la région. Point Barre...
Fin de la note n° 8 et continuation du texte du Contre-Amiral)
La translation de la banquise.
Grâce aux observations astronomiques, leur
permettant de "faire le point", ils purent constater la dérive. Elle se produisit d'abord, assez
lentement et irrégulièrement, vers le sud, autour
du méridien zéro, c'est-à-dire sensiblement sur le
prolongement de l'axe du détroit qui sépare le
Groenland et le Spitzberg. En approchant de ce
détroit, le, mouvement s'accélère, vers l'Atlantique, jusqu'à atteindre 57 milles marins en
quarante-huit heures.
Le sens général de cette dérive, dans la moitié orientale de l'Arctique, est confirmé non seulement par l'odyssée du Fram de Nansen, que nous avons précédemment rappelée, mais par celle du
brise-glaces russe Sedov qui, emprisonné par la banquise, ~ également en mer des Laptevs, en octobre 1937, fut entraîné vers le centre du bassin,
en passant au nord de l'île Rodolphe et du Spitzberg, puis ramené dans le détroit, entre ce
dernier et le Groenland, au cours des années 1938 et 1939. I1 ne se dégagea que le 13 janvier 1940, après 812 jours de dérive dans le pack !
L'Arctique est donc bel et bien un océan. Profond de plus de 4 000 m en son centre, il se relève
régulièrement sur les bords, notamment au large
des côtes continentales d'Amérique et d'Asie, sur
le seuil qui relie le Groenland, le Spitzberg,
l'Archipel François-Joseph et la Nouvelle-Zemble,
ainsi que sur le seuil du détroit de Behring, profond seulement d'une trentaine de mètres.
Il ne faut pas croire non plus que le pôle du
froid coïncide avec le pôle géographique, c'est-à-dire avec le centre de la banquise. Au contraire,
l'expérience Papanine montre que les températures y sont moins excessives que sur les continents voisins : Sibérie, Alaska, Inlandsis du Groenland, et ceci en raison de la masse d'eau sous-jacente qui joue le rôle d'un véritable chauffage central sous "plancher". Le vrai pôle du froid semble se situer à Verkhoïamsk, en Sibérie, où
l'on a enregistré -53° et ... + 40°!
Cette mission observe aussi que, contrairement
à ce qu'on croyait jusque-là, la vie animale existe dans tout l'Arctique. Près du pôle, les Russes voient des oiseaux de mer, des ours blancs et des veaux marins s'ébattant entre les floes. Leur présence est le signe certain de celle des poissons.
Vols transpolaires soviétiques.
La station polaire russe fait surtout des observations météorologiques qui soulignent le caractère local,
soudain et violent des perturbations arctiques, à tel point que l'équipement météo de cette région est indispensable pour assurer la
sécurité des survols de la zone polaire.
C'est d'ailleurs grâce à l'existence de cette station et de celle de l'île Rodolphe que les Russes
peuvent battre les records de vols transpolaires en
1937: le 18 juin, l'équipe Tchalov, Baibukov, Beliakov décolle de Moscou à quatre heures, survole la station polaire le lendemain à cinq heures, et le
surlendemain atterrit à Portland (Oregon) après
avoir parcouru 8 600 km. Le 12 juillet, l'équipe
Gromov, Youmachev, Daniline part à son tour de
la capitale soviétique pour survoler la calotte
terrestre et, le 14, atteint San Jacinto, au sud de Los
Angeles, à 10 000 km de son point de départ.
Moins heureux, Levanevski, qui prend le
départ le 12 août, disparaît le lendemain dans une
tempête de l'Arctique. I1 est recherché en vain par
Wilkins et par Vodopianov, Molokov et Aiexiev
qui ont déposé l'équipe Papanine au pôle.
Cette dernière continue à dériver vers l'Atlantique. Au début de 1938, son floe se trouve au
large de la côte est du Groenland et les tempêtes
continuent à le disloquer. Les brise-glaces russes
ne parviennent à l'atteindre que le 19 février, au
large du Scoresby Sund, et ramènent triomphalement à Leningrad cette valeureuse mission.
Organisation de l'Arctique soviétique.
En même temps qu'il . permet le survol de
l'Arctique, l'avion apporte enfin le moyen de
vaincre l'espace glacé des immenses continents
septentrionaux qui le bordent, en assurant à toute
époque de l'année et à grandes distances, les
reconnaissances, les liaisons humaines, les
transports rapides d'approvisionnements et de
matériel léger.
Dès 1920, le gouvernement soviétique crée un
institut pour l'étude du Nord. Deux ans plus tard,
l'exploitation de l'Arctique soviétique est confiée
au Komseverput : Commissariat pour la Route
maritime du Nord. Lors du premier plan quinquennal, en 1928, institut et trust sont groupés dans la Direction d'État pour la Voie maritime du Nord:
le Glavsermorput.
C'est un organisme autonome qui a son propre
budget, son personnel civil et militaire qui dépasse
50 000 personnes, sa flotte qui comprend au moins
une douzaine de brise-glaces et transports brise-glaces ; près d'une centaine de cargos et une mutitude de chalands, remorqueurs et vedettes ; sa flotte aérienne polaire. I1 assure le fonctionnement
d'environ 150 stations météo-radars. Sa juridiction
s'étend sur le continent et l'Arctique au Nord
du 62e parallèle du cap Kanin au cap Navarin.( Note n°9 du Webmaster : Quelle armada, pour faire de simples relevés météorologiques ou géophysiques et consorts ?...Cela nous rappelle l'expédition très corsée Hign Jump de Byrd en 1947, et tout cela est renforcé par ces images que nous présente à profusion,( nous avons enlevé une autre image d'un canon dit léger) le contre-Amiral Lepotier, de puissants canons et de chars de combat en batterie:
Et cela se passait dans les années 20, bien avant la Deuxième Guerre Mondiale, sans la présence des agressifs belligérants ultérieurs japonnais et allemands. A n'en pas douter, il y a une menace sous-jacente du coin, que l'on craint sans le dire. A vous de juger...
On pourrait traiter tout cela de faits imginaires, s'il n'y avait pas eu en 1947, cet important document publié le 5 Mars, dans le journal de Santiago du Chili, El Mercurio de l'époque:
La traduction des trois premières phrases nous en donne l'internaute ami Renaud L.... :
"L'amiral Richard Byrd s'aperçu et rapporta qu'il est nécéssaire aujourd'hui que les Etats-Unis adoptent des mesures de protection contre la possibilité d'une invasion du pays par des avions hostiles provenant des régions polaires.
"L'Amiral a dit ne pas vouloir effrayer personne, mais l'amère réalité est que s'il arrivait une nouvelle guerre, les Etats-Unis seront attaqués par des avions qui voleront au dessus d'un pôle ou des deux pôles. Cette déclaration fut faite par l'amiral comme récapitulation de son propre exécutif en tant qu'explorateur polaire dans un entretien exclusif pour "l'International News services...
"
On constate alors, que le journaliste Lee Van ATTA
a uiilisé le termes le terme passe-partout d'aviones. Encore
faudrait-il savoir si Byrd, qui a dû répondre au journaliste en anglais, a bien utilisé ce terme d'avions ou le terme d'objets volants, comme le suppose certains commentateurs pointilleux comme Mr Eric E. Charon. (que nous n'avons jamais hélas réussi à contacter sur sa page ):
intitulé : " How High Can You Jump?
Operation "Highjump" & The UFO
Connection", où l'on peut alors lire :
" On 5 March, 1947 the
"El Mercurio" newspaper of Santiago,
Chile, had a headline article "On Board the Mount Olympus on the High Seas" " How High Can You Jump?
Operation "Highjump" & The UFO
Connection", on peut alors lire :
"On 5 March, 1947 the
"El Mercurio" newspaper of Santiago,
Chile, had a headline article "On Board the Mount Olympus on the High Seas"
which quoted Byrd in an interview with Lee van Atta: "Adm. Byrd declared today
that it was imperative for the United States to initiate immediate defense
measures against hostile regions. Furthermore, Byrd stated that he "didn't want
to frighten anyone unduly" but that it was "a bitter reality that in case of a
new war the continental United States would be attacked by flying objects , which could fly from pole to pole at
incredible speeds". Interestingly, not long before he made these comments, the
Admiral had recommended defense bases AT the North Pole. These were not
"isolated" remarks... Admiral Byrd later repeated the each of these points of
view, resulting from he described as his "personal knowledge" gathered both at
the north and south poles, before a news conference held for International News
Service.
Et, notre ami canadien Robert Momer parfaitement
bilingue a traduit ainsi ce texte anglais:
" Dans son numéro du 5 Mars
1947 "El Mercurio" , journal de
Santiago du Chili, publait un article intitulé "A bord du
Mont Olympus des Hautes Mers " où Byrd fut interviewé par Lee van Atta: "L'amiral Byrd a déclaré aujourd'hui qu'il était impératif que les
Etats-Unis prennent les mesures préventives nécessaires contre toute attaque qui
pourraient provenir de "régions hostiles".
L'amiral a déclaré qu'il ne fallait pas sombrer dans le pessimisme, mais plutôt
admettre la réalité, si "amère" soit-elle. En
cas d'une nouvelle guerre, le territoire des États-Unis pourraient être attaqué
par des objets volants succeptibles de se
déplacer d'un Pôle à l'autre, à des vitesses
incroyables."
Il est intéressant de noter
que, peu de temps avant de faire ces déclarations, l'amiral avait recommandé
l'établissement de bases stratégiques de Défense au Pôle Nord. Byrd ne s'en tint
pas là. Plus tard il souligna, à maintes reprises, lors d'une conférence devant
"L'International News Service" que chacun de
ces points de vue provenaient de "connaissances
personnelles" acquises tant au Pôle Nord qu'au Pôle
Sud.
Fin de citation
Commentaire à chaud du Webmaster:
1°) Dans la première phrase, les termes "des avions hostiles provenant des régions polaires" ont disparu du texte anglais et ont été remplacés simplement par l'expression "régions hostiles". Cette simplification est très regrettable, car ce qui est important est justement que la menace soit localisée en "provenance des régions polaires". D'où l'intéret, comme vous le voyez, dans ce genre d'histoire d'avoir le document d'origine sous la main, et c'est lui, qui, justement, a permis l'élaboration de cet article...
2°) Dans la deuxième phrase, on découvre encore le terme "d'aviones", mais cette fois Eric E. Charon utilise le terme de by flying objects à la place du mot "avionnes" du texte ci-dessus.
3°) On note la présente dans le texte anglais de l'expression " from pole to pole" (d'un pôle à l'autre) traduisant les mots espagnols "sobre uno a ambos polos" N'étant pas qualifiés pour juger, nous laissons aux spécialistes le soin de répondre.
4°) L'expression "à des vitesses incroyables" n'existe pas dans le texte espagnol et donc, on n'en déduit qu'Eric E. Charon n'a eu le texte d'origine sous la main et l'a un peu infléchi à sa convenance.
5°) On peut alors supposer aussi que même si Byrd avait dit en anglais le terme "flying objects", le journaliste Lee Van ATTA pouvait-il à l'époque en espagnol, utiliser à la place "d'aviones", le terme en espagnol signifiant objets volants (sous entendu non identifiés, selon nous, bien sûr), que préconise Eric E. Charon ? Là est la question clef ?
Il nous reste donc aussi à découvrir
si "L'International News
Service", était une Agence de
Presse ou un un
Institut, ou encore autre
chose. De plus nous pensons alors que le Contre-Amiral Lepotier, avait dans la Marine française, une haute habilitation dans les Services de Renseignements, pour être parfaitement au courant en 1952 de cette importante et sensible déclaration, tout à fait hors normes de 1947, de son homologue L'amiral Byrd de retour du pole Sud. Pour en savoir plus prière de consulter notre notre article :
De plus le Contre-Amiral Lepotier qui a écrit certains ouvrages sur les sous-marins ne pouvait pas ignorer dans le dédail l'épopée dramatique de George Hubert Wilkins qui, après avoir reçu des honneurs de toutes sortes, et même après avoir été anobli, a trouvé
un magnat de la presse comme sponsor partiel, va réussir à affréter (après bien des dépenses personnelles), un vieux sous-marin de l'Armée américaine destiné à la casse, une vraie épave, qu'il baptisa "le Nautilus" en hommage à Jules Verne. En Mars 1931 , avec un équipage 20 hommes de 10 nationalités différentes, appareilla , ce vieux sous-marin put appareiller des USA.
En traversant seulement l'Atlantique en surface, le Nautilus est déjà sujet à des avaries importantes de moteurs, et doit envoyer un s.o.s. Un cuirassé américain "le Wyomming" vint à son secours et pu remorquer en Angleterre jusqu'à Plymouth.
Le 5 Aout 1931, il prend la route à partir Bergen en Norvège, vers le Spitzberg. Puis c'est la route vers mer gelée du bassin arctique. En quittant le Spitzberg, l'équipage (qui a déjà été modifiée) du Nautilus, pense arriver au "pôle" en deux semaines.
Itinéraire du Nautilus jusqu'au Spitzberg.
Mais la saison était déjà très avancée pour prétendre atteindre le pôle. Le bassin arctique est alors en passant, bien étudié par des mesures sur des variables scientifiques. Le 19 Août à 80°30' Nord, ce sont les premières plaques de glace. L'hiver est arrivé dans l'Arctique et il est plus dur que jamais. Il n'y a pas de chauffage à bord et le froid pénètre jusqu'aux os et le sous-marin a, en plus, des failles d'entrées d'eau glacée dans la salle de plongée. Puis après une semaine, le Nautilus se trouve à 82° nord (altitude jamais atteinte par un navire). A 850 km plus loin, c'est le "pôle" , et le fiasco .
Après des péripéties terribles, dans l'eau glacée en inspectant la poupe, un plongeur s'aperçoit que le Nautilus a été saboté. Il n'a plus aucun gouvernail latéral, le navire ne peut plus plonger convenablement pour accomplir sa mission.
Le pari d'atteindre le "pôle nord" est perdu. Mais on arrive après biens des déboires, à sauver le Nautilus, et à le ramenrer en Norvège. Le sponsor refuse d'honnorer les dépenses effectuées . Quand le Nautilus retourne, il est trop endommagé pour poursuivre sa route. Il est envoyé par le fond devant le port de Bergen, avec le rêve perdu de Wilkins, ainsi que sa notoriété. L'affaire est totalement étouffée par les journaux du sponsor Hearts et Wilkins totalement oublié, finira sa vie à 70 ans dans une bourgade (Framingham) de Pensylvanie. Et c'est, on le sait, en Mars 1959, soit 28 ans après, que le sous-marin nucléaire américain Skate, après être passé sous la banquise arctique fit surface au point unique où, dit-on la rotation de la Terre est nulle, et que l'on considère actuellement comme le Pôle Nord. Le 17 Mars 1959, au plus fort de la Guerre froide, l'arme la plus puissante de USA, le sous-marin nucléaire USS Skate,emmerge au pôle nord et un dernier hommage fut rendu par l'équipage d ce puissant sous-marin Skate, à Sir George Hubert Wilkins, et ses cendres furent répandues sur la glace.
Pour en savoir plus voir notre article placé à :
Mais ce que l'on sait moins, et que l'on nous révèle (à notre grande surprise), au début cette émission Thalassa, très cotée en France, c'est que Wilkins, était à la recherche d'un continent caché dans le glaces polaires. Mais écoutons plutôt, ce que nous en dit le narrateur de l'émission :
" En 1910, Wilkins, va être initié aux expéditions polaires par le grand expolarateur Stefansson(Note du Webmaster. cette expédition se prolongea jusqu'en 1913. Plus tard dans l'Antarctique, il fut le compagnon de Shackeleton (1921-1922). Il est embarqué comme caméraman dans plus ambitieuse et la plus chère campagne en Arctique, jamais organisée, à la recherche d'un continent cachée dans les glaces du pôle Nord. 8000 km parcourrus pendant trois ans sur l'océan gélé. Onze membres de l'équipage y laisseront leur vie. "
Vous avez bien noté là, que l'on oublie de parler du climat, pour révéler cette chose incroyable que l'expédition était à la recherche " d'un continent caché" , dans cette région polaire où règnent pourtant un froid intense et des étendues à perte de vue de neige et de glace. Nous aimerions évidemment en savoir bien plus sur ce "continent caché", sur l'origine de cette appellation, sur les auteurs qui en ont fait état, etc... Maheureusement rien de tout cela, ne nous sera révélé, tant soit peu, et les reporters de Thalassa, ont là, loupé vraiment le coche , et ils sont passés à deux doigts de faire la plus incroyable des découvertes. Reste à savoir, dans le cas où l'un d'eux aurait par bonheur, flairé la chose, s'il aurait eu l'autorisation de la dévoiler...
Ce 31/05/2012, il nous semble utile de transcrire ici, les deux missves suivantes :
From: Phil........
Sent: Thursday, May 24, 2012 3:05 PM
To: fred.idylle@orange.fr
Subject: A propos de George Hubert Wilkins...
Bonjour Fred,
Nous avons déjà correspondu, il y a de cela un peu plus d'un an.
Je suis un de vos fidèles lecteurs.
Justement, à propos de Sir George Hubert Wilkins, je me demande si vous savez l'existence d'un DVD ayant trait à la biographie du personnage, et à son expédition. Ce DVD a été commercialisé par le studio Jules Verne en 2005. Il dure 52 minutes. Il a d'ailleurs été édité par le Grand Rex à Paris à l'occasion du festival Jules Verne. Voici les liens internet :
A bientôt Fred
Et merci de nous faire partager le fruit de votre travail.
Bien Cordialement,
Phil.
Après quelques interrogations de notre part, à Phil, vous avons reçu ce jour de lui, cette deuxième missive:
From: Phil ......
Sent: Wednesday, May 30, 2012 11:23 AM
To: Fred IDYLLE.
Subject: Re : A propos de George Hubert Wilkins...
Bonjour de Paris Fred,
A propos du DVD de Hubert Wilkins, dont je vous ai fait part, je me permets de vous écrire le commentaire que l'on entend en début du documentaire, il est dit la chose suivante :
"Wilkins filma ce que l'on considère comme les premières prises de vues aériennes. Il fut nommé caméraman officiel d'un explorateur chevronné Vilhjalmur Stenfanson alors à la recherche d'un continent caché dans les glaces du grand Nord. Sa connaissance du cercle polaire allait lui venir d'un Maître.
"C'était l'occasion que j'attendais ( dixit Wilkins en traduction ), pour prendre part à une expédition polaire ". Financée par le gouvernement Canadien, ce fut l'expédition la plus coûteuse et la plus ambitieuse engageant de nombreux batiments et des années d'exploration"...
Voilà, je voulais simplement vous faire partager ce que l'on peut entendre officiellement et qui aurait tendance à mettre la puce à oreille aux internautes les plus sensibles à ce sujet, n'est-ce pas ?
Avec toute ma meilleure sympathie.
Phil.
Nous n'avons pas bien compris dans la phrase en gras ci-dessus, si c'est l'explorateur chevronné Vilhjalmur Stenfanson, qui était lui-même à la recherche d'un continent caché, ou si c'est plutôt Wilkins. D'ailleurs cela n'a aucune importance que ce soit l'un ou l'autre, car pour ARTivision seule compte, la découverte d'un document écrit de l'un de ces deux explorateurs, mentionnant cette incroyable affaire de continent caché au Pôle Nord. Point Barre...
Vive sera notre admiration, à l'internaute qui découvrira ce précieux document.
A vous de juger une fois de plus tout cela .
Fin de la note n° 9, et continuation du texte du Contre-Amiral Lepotier .
Chargé d'exploiter les ressources du Nord
sibérien, son directeur en a été d'abord
l'amiral Papanine, l'ancien chef de la station flottante, jusqu'à sa retraite en août 1949, puis le capitaine au
long cours
Affanasieff ; enfin, depuis 1950, le major général de l'aéro-navale
Koutznietzoff.
L'exploitation.
En 1930, un premier convoi de 46 cargos, précédé de brise-glaces, remonte
l'Iénisséï jusqu'à
Igarka où l'on fonde un port d'embarquement
pour les bois et céréales descendant par le fleuve
de la Sibérie centrale. I1 n'y a alors en ce point
que quelques
yourtes (huttes) de Samoyèdes.
Deux ans plus tard on y compte 15 000 âmes, une
centrale électrique, des pêcheries et fabriques de
conserves; plusieurs scieries débitant les milliers
d'arbres descendus du fil de l'eau avant l'embâcle.
La Direction de la route du Nord a la haute main
sur
l'Arktikugol qui exploite
les gisements de
charbon du Spitzberg; de Sangar et Norvick ;
sur le
Sevpoliarless, ou
office des bois du Nord ;
sur le
Taïmyrstrust, combinat de pêcheries et
conserves de poissons de
Doudinskaïa-Norilsk
sur la Piassina, dans l'est de l'embouchure de
l'Iénisséï, et celles de la
Khatanga dans l'Est de la
presqu'île de Taïmyr ; les gisements et raffineries
de pétrole d'Ady, Outkta et Vorkuta au nord-ouest de l'Oural ; les mines d'étain de Varnek
dans l'île de Vaïgatch ; les combinats
charbon-fer-or de la Kolyma.
Partout, les territorres arctiques clésoiés révètent
et livrent leurs richesses et c'est par 1e
Passagedu Nord-Est, ouvert chaque année par les brise-glaces, éclairés par l'aviation, que les bois, minerais, combustibles, céréales, conserves; sont
acheminés vers les ports de la mer Blanche, ou de
la mer
d'Okhotsk.
( Note n° 10 du Webmaster : Nous voyons dans le propos qui précède juste au-dessus, que le Contre Amiral Lepotier, en connaissait un long rayon sur les activités russes en Arctique. Nous aurions aimé cependant, qu'il nous évoque aussi, cette affaire de Terre de Sannikov qui remonte bien avant 1952, et nous ne serions pas étonné d'apprendre que ce contre-ammiral, connaissait tant soit peu la langue russe, et aussi, qu'il avait entendu parler de l'auteur Vladimir Afanassiévich Obroutchev, né en 1863, qui aurait écrit plusieurs romans scientifiques à l'époque, où il était membre de l'Académie des Sciences de l' URSS. C'était aussi un éminent géologue soviétique, connu pour ses ouvrages sur la géologie et la géographie de la Sibérie, de l'Asie Moyenne et Centrale, et de la Chine. Parmi ses romans, on trouve La Plutonien (1924), et La terre de Sannikov, (1926), Dans la brousse de l'Asie centrale (1950).
Le Contre-Amiral Lepotier ne pouvait ignorer, selon nous bien sûr, que ce scientifique avait parlé de cette oasis polaire appelée terre de Sannikov en 1926, et son prétendu roman, qui en parle, nous expose la découverte,, du côté du Pôle Nord, dans le cratère d'un volcan présumé éteint, mais qui se réveillera à la fin, d'un"monde perdu" fertile, où survivent les Inkilios, peuple que l'on croyait disparu à la suite d'une migration, ainsi qu'une faune archaïque.
Pour le novice, qui veut en savoir plus, il doit savoir que cet ouvrage a été traduit du russe en français (mais cela n'existait pas en 1952), par Mme Catherine Emery et publié par les Editions "Radouga", à Moscou en 1989 sous le n°ISBN 5-05-002386-6...
Mais ce novice, doit aussi savoir que deux chercheurs expérimentés contemporains, nous parlent aussi de cette Terre de sannikov , en ces termes (que notre Contre-Amiral, ne pouvait évidemment pas, connaître en 1952 ) :
"Un phénomène à peu près comparable existe au pôle Nord. Les premiers explorateurs russes de l'Arctique
ne faisaient pas mystère d'avoir découvert au nord du Groenland,
une terre réchauffée par un courant
chaud, qu'ils baptisèrent "terre de
Sannikov", abordée à
plusieurs reprises par des brise-glace. Or, depuis des années, c'est
le silence absolu.
Les géographes soviétiques ne l'ont pas portée sur
leurs cartes, soutenant qu'il s'était agi d'un
bloc de glace détaché de 1a banquise, ayant depuis disparu.
La
terre de Sannikov
a-t-elle une importance stratégique qui justifierait ce secret ? C'est possible, mais, grâce à leurs satellites, les Américains ont pu la situer et, dans ce cas,
leur silence ne s'expliquerait que par le silence gardé par les Russes sur
d'autres terres qu'ils auraient découvertes. Donnant, donnant...
D'après Mr J-L. Berault dans le Nostra n°307 du 22-28 Fév. 1978.
Mais il y a aussi, ce que nous raconte le commentateur scientifique de FR3 et de France Inter : Lucien Barnier dans un article de la revue Science et Avenir n° 127 de Nov 1957, article intitulé "le recul des glaces polaires peut-il entraîner une détérioration du temps ?".
"..De nombreux
icebergs mesurent de 300 à 500 mètres de longueur et se dressent à une trentaine
de mètres au dessus des flots. Certains icebergs géants atteignent jusqu'à 100Km
de long. Trompé par ces gigantesques amas de glaces, maints explorateurs ont cru
se retrouver en présence d'îles. Dumont d'Urville fut victime de cette méprise,
de même que plusieurs explorateurs
russes dont les rapports
écrits mentionnaient leur rencontre avec la légendaire
"Terre de Sannikov".
Naturellement, on ne retrouva jamais ces " îles", dont les
positions furent pourtant dûment relevées par leurs
découvreurs..."
Comme ce serait superbe, de mettre la main sur les rapports écrits russes en question, n'est-ce pas !!..
De plus, pour ceux qui aiment les images cinématographiques, il existe un DVD présenté sur le site :
Et film de 1h 29, que nous avons pu voir en version française, le 24 Février 2010, à la Télévision française.
Comme vous le voyez, il n'est pas inutile ici de dire, que tout cela doit être considéré avec la plus grande ferveur, et que le site ARTivision
, a souvent en sa possession des donnés
péremptoires, pour appuyer ses recherches. Mais les irréductibles détracteurs, pourront toujours considérer cela, comme de la pure fantaisie...
Fin de la note n°10, et continuation du texte du Contre-Amiral Lepotier .
.
Mais, même pendant les trois mois où la navigation est possible, les brouillards règnent quinze
à vingt jours sur trente; c'est dire le service que
le radar rend dans ces régions.
L'Arctique américain.
Sur la "côte d'en face" des problèmes analogues se présentent, mais le "Passage du Nord-Ouest" reste jusqu'ici beaucoup plus impraticable à la navigation que ne l'est devenu celui du Nord-Est. Seule une patrouille de la police canadienne a réitéré à plusieurs reprises l'exploit d.'Amundsen ( Voir Science et Vie, n° 407, Août 195I).
Côté Atlantique, l'évacuation des produits du
Nord canadien : fourrures, blés du Manitoba; se
fait par Port Churchill, sur la baie d'Hudson. Plus
au nord, seuls des brise-glaces se risquent, en
plein été, en baie de Baffin jusqu'à la station de
Thulé au nord-ouest du Groenland et à travers les
détroits de Lancaster et Barrow, jusqu'à celle de
l'île Melville.
Les embouchures de 1a Coppermine et de la
Mackenzie restent inaccessibles à la navigation
maritime, car, du côté du Pacifique, cette dernière
ne dépasse pas la base aéronavale établie par les
États-Unis près de la Pointe Barrow. Encore est-ce chaque année une véritable expédition, composée
de brise-glaces, de landings-ships, de pétroliers
et de transports, qui vient ravitailler pour douze
mois la Naval Reserve Petroleum numéro 4.
Les Russes en Amérique.
I1 faut noter que l'extrémité nord-ouest de
l'Amérique a été découverte, donc prospectée,
beaucoup plus tard que l'extrémité nord-est de
l'Asie qui lui fait face de l'autre côté du détroit de
Behring. C'est même par là que les Russes, conduits par Behring et Tshirikow, découvrirent les premiers l'Amérique du Nord-Ouest, en 1741, et
qu'ils en prirent possession au nom de l'Impératrice de toutes les Russies. A leur suite, les chasseurs
de fourrures de loutres et de renards se ruèrent sur les îles Aléoutiennes, puis sur les côtes même de 1'Alaska.
La "Compagnie russe d'Amérique" devint une administration autonome comme l'est aujourd'hui
le Glovsermorput. Elle avait son budget, sa flotte, son pavillcn et exploitait directement la chasse et la pêche. Elle se heurta à la Compagnie
anglaise de 1a baie d'Hudson et c'est la Convention
de Saint-Petersbourg des 16 et 18 Février 1825 qui
a fixé les limites actuelles de l'Alaska au 141e méridien ouest de Greenwich, avec un prolongement côtier jusqu'au Sound de Portland.
La disparition progressive des animaux à fourrures précieuses amena le déclin de cette
unique entreprise outre-mer de la Russie, et, en 1867, elle l'offrit aux États-Unis pour 7 200 000 dollars (38 millions de francs de l'époque). Le secrétaire d'Etat Seward fit traiter l'affaire malgré une
violente opposition de l'opinion américaine ! Que penserait cette opinion si aujourd'hui l'U. R. S. S. possédait encore cette tête de pont en Amérique du Nord ?
L'Asie à 4 km.
L'Alaska a connu, depuis, la ruée vers l'or, des sables de Nome, de Fairbanks et du Klondique
(dans le territoire frontiére du Yukon). Les canadiens exploitent Fort Radium sur le Grand Lac de l'Ours. La prospection de l'Arctique américain est inachevée, On y a déjà trouvé du pétrole, notamment près de Point Barrow, du charbon, du fer, de l'étain, du chrome, du tungstène, du nickel, du platine, du plomb et du cuivre, mais l'exploitation, du point de vue des Américains, apparaît
jusqu'ici peu rentable.
Pour eux, dans la conjoncture internationale
actuelle, il s'agit avant tout d'un territoire frontière, non seulement face à l'Arctique, maïs le long
du "fossé mitoyen". de Behring qui le sépare à
peine de la Sibérie.
Il faut savoir qu'en cet endroit, de la côte
d'Amérique, on aperçoit à l'œil nu la côte d'Asie
et qu'aux flots Diamèdes, qui jalonnent le détroit,
il n'y a que 4 km entre les deux territoires .
Comme en face, l'Arctique amériain s'équipe
avant tout en postes météo-radars et en bases
aériennes. En Alaska, les principaux terrains sont
Anchorage-Elmendorf; Fairbanks, Laddfield et Eielsonfield, reliés par route et voie ferrée à la mer libre du golfe d'Alaska. La
fameuse route Alcan (Alaska-Canada) n'a été créée qu'après Pearl Harbor, lorsque les communications par mer
avec la côte sud d'Alaska parurent menacées.

( Note n°11 du Webmaster : A propos de Pearl Harbor, chacun sait, à peu près que Pearl Harbor est une base navale des États-Unis d'Amérique, située sur l'île d'Hawaii, près d'Honolulu dans le Pacifique et base, qui contenait près de 25 000 hommes, 230 avions et de nombreux bâtiments militaires.
Le 7 décembre 1941 à 7h 49 exactement l'amiral japonais Nagumo lança une attaque aérienne ciblée sur Pearl Harbor qui fit des dégâts colossaux, et cela fut à l'origine de l'entrée des États-Unis, dans Seconde Guerre mondiale, sous les ordres du Président Roosevelt.
Mais ce qu' il faut aussi savoir, c'est que les historiens ont démontré que les Services Secrets américains avaient bel et bien décodé le système secret de transmission des japonais et que par conséquent ils savaient parfaitement que ces japonais allaient les attaquer à Pearl Harbor, ce 07 Dec. en question.
Les sites qui évoquent cette affaire de décodage sont très peu nombreux. En voici cependant deux :
Donc, une fois de plus, le commun des mortels, a été berné souvereinement, et par conséquent, les dirigeants américains de l'époque, auraient alors laissé massacrer par les avions japonais, 2403 (chiffre du Quid 2002 page 693b) de leurs concitoyens, pour simplement justifier leur entrée dans le conflit de la Deuxième Guerre Mondiale, et mettre ainsi ouvertement en branle leur industrie d'armement, pour enrichir davantage les "marchands de canons", qui soutenaient évidemment, en douce, cette opération. Pour en savoir bien plus, voir le début de notre article :mystifications.html.
Fin de la note n°11, et continuation du texte du Contre-Amiral Lepotier ..
Les icebergs.
Depuis l'expérience Papanine, la nécessité
pour la sécurité des vols, d'observations météorologiques dans l'Arctique même n'est plus discutée.
Comment les assurer?
D'abord par stations aéroportées type Papanine. Au fond, l'Arctique est une Méditerranée encombrée par une multitude de porte-avions naturels dérivants bord à bord. On peut toujours
s'installer sur l'un d'eux, mais l'odyssée des
quatre Russes montre que, si l'on s'embarque sur
un floe, les risques de se trouver brusquement
englouti ou écrasé par une rupture inopinée sont
très grands. Il en va autrement si l'on choisit un
autre genre d'embarcation : l'iceberg.
Le lecteur s'étonnera que ce mot ne soit pas
déjà, venu sous notre plume.
Le floe, avons nous vu, est un morceau plus
ou moins grand de la surface gelée de la mer.
L'iceberg, au contraire, c'est un morceau de glacier
terrestre qui, a glissé dans la mer. Il est donc constitué par une accumulation séculaire de neige.


( Note n°12 du Webmaster: Cette affaire d'icebergs en ballade, nous préoccupe depuis des lustres. En principe on dit que ces icebergs de l'Arctique viennent en majeure partie de l'immense glacier du Groenland .
Mais voyons déjà, comment on parle de tout cela sur le Web...
Sur le site:
on apprend, que :
Les icebergs sont relativement pérennes et leurs flancs peuvent facilement
déchirer les tôles minces qui constituent les coques des navires. En
conséquence, ils présentent un réel danger pour la navigation. Le naufrage le
plus célèbre dû à une collision avec un iceberg est probablement celui du Titanic, le 14 avril
1912.
Au cours du XXe siècle, plusieurs
organisations furent créées pour l'étude et la surveillance des icebergs.
Actuellement, l'International Ice Patrol contrôle et publie leur
déplacement dans l'océan Atlantique
nord.
Les icebergs provenant de l'Antarctique sont
suivis par le National Ice
Center. Ceux qui mesurent plus de 10 milles marins (18,52 kilomètres) de longueur
(plus grand axe) sont désignés par un nom composé d'une lettre indiquant le
quadrant d'origine, suivie par un nombre, incrémenté pour chaque nouvel iceberg.
La première lettre signifie que l'iceberg est issu :
Ensuite sur le site :
"Avant que certains icebergs ne se dégradent complètement , ils peuvent parcourir des milliers de kilomètres. Originaire d'environ 75o de latitude nord dans la baie de Baffin, un iceberg peut parcourir jusqu'à 4000 km au sud à environ 40o de latitude nord (800 km au sud de Saint-Jean). Observations très rare dans les Bermudes et l'Irlande ont eu lieu bien au-delà de cette limite normale.
Les icebergs résultent généralement de la fragmentation d'une masse de glace débouchant sur la mer (front de glacier, glace de barrière...). Cette fragmentation, appelée "vêlage", produit une masse de glace flottante pouvant alors dériver vers le large.
Très souvent, en raison de la taille de leur partie immergée, les icebergs s'échouent temporairement sur le fond qu'ils peuvent racler en y laissant leur empreinte, puis reprennent leur errance, parfois quelques années plus tard.
Certains icebergs présentent des zébrures de teinte foncée correspondant à une formation géologique : ce sont de très anciens bancs de cendre volcanique ou des inclusions de moraines...Parfois, les icebergs présentent des zones de colorations rouges, orangées ou vertes qui sont dues à la présence de différentes sortes d'algues, les diatomées (Bacillariophyta) ".
Mais aussi sur le site:
, on decouvre ceci :
" Dans l'océan Arctique, les sources plus haute latitude des icebergs sont l'Archipel du Svalbard au nord de la Norvège et les îles de l'Arctique russe. La production des icebergs provenant de ces sources n'est pas grand-estimée 6.28 km cube (1,5 miles cubes) par an sur un total de 250 à 470 km cubes (60-110 miles cubes) pour toute la région arctique. On estime que 26 pour cent provient de Svalbard, 36 pour cent provient de la Terre Franz Josef, 32 pour cent est ajoutée par la Nouvelle-Zemble, environ 6 pour cent commence à Severnaya Zemlya, et de 0,3 pour cent proviennent de l'île Ouchakov. De nombreux icebergs provenant de ces sources pour entrer directement dans la mer de Barents peu profondes ou des mers de Kara, où ils échoué. Sentiers en boucle de banquise fragmentée sont laissés comme des icebergs aller au-delà des obstacles"
et sur le site :
On découvre le morcellement d'un bord de ce glacier.
Ces images ont été réalisées, nous dit-on , grâce au radar Asar (Advanced Synthetic Aperture Radar), embarqué à bord du
satellite Envisat.
Hélas malgré le perfectionnement des satellites nous n'avons pas beaucoup vu de photos semblables pour
les milliers d'icebergs qui circulent dans le
bassin arctique:
Mais voyons plutôt, comment l'on nous présente par satellite
le bassin arctique :
Sur le site:
On découvre alors, cette image de l'Arctique avec un disque noir qui surprend :
Et le
16/08/2009, il y avait aussi sur ce site ceci :
De nombreux internantes se sont évidemment demandés,
la raison de ce curieux disque noir, placé au-dessus du Pôle Nord...
Voici une reponse:
Et en voici, une autre, plus académique :
En effet, le
21 Mai 2006, un certain internaute
Fabrice c....., nous a interpellés sévèrement pour nous dire, avec une assurance à toute épreuve :
" Eeeeh.. oui, il ne faut pas d'explications, quand il est EVIDENT
qu'il s'agit de la limite de la couverture satellitaire... Mais bon, tant de
naïveté offensée est rafraichissante. Vraiment. "
Cette
assertion péremptoire de l'internaute
Fabrice c..... avait été initiée par
cette affaire hallucinante de la photo venant de la revue bien connue
Science&vie de
Novembre 2004, numéro 1046, qui montre sans aucune explication,
un superbe disque noir, au centre de l'
Antarctique :
Sous le disque noir, on voit cependant parfaitement fuser clairement tout autour du disque
des rayonnements lumineux surprenants.
Mais pour le même site
arctic.atmos.uiuc.edu/cryosphere/, en question,
plus aucune limite satellitaire, ne s'impose sur l'
Antarctique, et tout est
clair et net :
C'est à vous qu'il appartient maintenant, de juger tout cela.
Nous supposons aussi que cet internaute
Fabrice c....., et celui de l'image ci-dessus de Yahoo à qui l'on a attribué la meilleure rèponse à cette affaire de disque noir,
seraient heureux de leur subtile explication , en découvrant aussi la présence
de disques noirs sur pas mal d'images des régions polaires nord comme par exemple celles-ci découvertes au journal télévisé de 19/20, le Mercredi
04/10/06, de
France 3 et sur le site
http://info.france3.fr/index-fr.php :
, et ils n'hésiteraient pas une seconde à qualifier
ces disques noirs, comme étant dus à
"la limite de la couverture satellitaire"... habituelle.
Pourtant ces internautes,
si bien avisés sur la circulation des satellites de la Terre et d'ailleurs, vont rester, nous en sommes convaincus,
lamentablement muets, devant
cette photo assurément trafiquée du
pôle nord de Jupiter, extraite du
n° 266 de la revue
Ciel&Espace de Février 1992 :
Evidemment, ce qui saute aux yeux, encore une fois, c'est cette
pastille noire, mais en plus quasiment rectangulaire, placée juste au pôle, et sous laquelle on voit nettement fuser
des rayonnements lumineux notoires. Que fait encore
là, cette
obscure pastille ?
A vous de juger une fois de plus cette contingence très insolite...
Autrement dit,
il ne faut accorder aucune confiance aux photos de
la NASA montrant par satellite,
les zones polaires.
Point Barre...
Mais, revenons si vous le voulerz bien, à notre affaire d'icebergs :
Mais voyons aujourd'hui ce que
Vincent Gaddis nous dit pages 41 à 48, au sujet
des mystérieuses régions polaires, dans son
ouvrage incontournable, paru en
1965 aux USA, et en
1966 en France:
Quand les mirages apparaîssent...
" Le Museum américain d'histoire naturelle dépensa, en
une occasion, 300 000 dollars et perdit un navire, lors d'une
expédition envoyée pour explorer un mirage.
Roy Chapman Andrews, qui le dirigea pendant de nombreuses années, a raconté l'histoire clans un article que publia le Sunday Sun de Baltimore, le 13 novembre 1938.
Lors de son expédition dans l'Arctique de 1906, Robert E.
Peary signala avoir vu, à deux reprises "les sommets blancs
d'une terre lointaine au-dessus de l'horizon de glace". Il
baptisa cette terre Crocker Land (Note du Webmaster: Voir notre article :Greenarticle1923.html ). Le Museum organisa une
exploration sous la direction de Donald MacMillan, mais le
bateau fit naufrage en remontant vers le nord.
MacMillan, passa plus tard â l'endroit où Crocker Land
aurait dû se trouver. Il ne vit rien et, concevant des soupçons,
revint au point d'où Peary disait avoir aperçu la terre.
- La journée était claire, écrit-il, et nous la vîmes effectivement. Elle était si nette dans nos jumelles que nous
eussions parié notre tête sur son existence.
Peary avait été victime du mirage dit "looming" en
anglais qui se produit le plus fréquemment sur l'eau et
montre des objets au-dessus de leur élévation naturelle. Les
mirages dits "inférieurs" font apparaître des lacs fantômes
dans les déserts et les plaines. Les deux genres varient habituellement avec les conditions atmosphériques mais quelques-uns sont permanents et restent semblables jour après
jour.
Manifestement, certaines de nos îles évanescentes pouvaient
être des mirages, particulièrement aux abords des régions
arctiques et antarctiques, et ces mirages pouvaient être du
caractère permanent.
-La plupart des mirages se produisent lors de la superposition de couches d'air de densité différente, écrit Andrews. Par conséquent, il doit exister à la surface de la terre, à quelques kilomètres ou à un millier, des objets similaires à ceux qu'on aperçoit. Les ondes lumineuses se réfractent et suivent
une route anormale en traversant les couches. (note du Webmaster: ces mirages peuvent-ils être le reflet de paysages situés à l'interieur de la Terre, quand les trous polaires s'ouvrent largement ?)
Par le même principe, un bâton plongé dans l'eau paraît
déformé parce que l'eau est plus dense que l'air.
Un mirage "supérieur" fait paraître des objets, droits ou
renversés au-dessus de l'horizon : un bateau peut sembler
naviguer dans le ciel. Un mirage "latéral" déplace les
objets latéralement, un bateau peut se dédoubler en deux
objets identiques, avançant l'un vers l'autre ou dans des
directions opposées. Le mirage peut enfin être déformant,
présenter un canot comme un grand navire... `
" .
Quand les gigantesques icebergs sont en vadrouille.
" ...ll existe cependant une exception de taille si l'on considère les icebergs et les grandes formations glaciaires des régions
polaires comme des iles. Les confusions furent fréquentes.
En 1931, par exemple, des Esquimaux photographièrent l'ile
de Takpuk dans la mer de Beaufort, mais elle flottait et
fondit.
Des équipes d'observation de l'aviation américaine ont utilisé de grands radeaux de glace détachés du glacier d'Ellesmere. Ces îles ont des rochers, de la terre, des mares d'eau
douce et de la mousse. Elles décrivent des cercles dans le
bassin arctique.
En 1961, des savants américains parcoururent deux cent
cinquante milles, pendant six mois, sur une de ces îles. Elle
avait trois kilomètres de diamètre, contenait un lac à fond
de vase et onze espèces de plantes. Des traces indiquaient des passages de bœufs musqués, de lemmings et d'autres animaux
terrestres.(Note du webmaster: Mais d'où venaient donc, ces îles très mystérieuses, porteuses de plantes ?)
Les explorateurs ont signalé des masses terrestres, en apparence permanentes, dans l'Arctique, qui n'ont pu être retrouvées. Par exemple : Bradley Land, prétendument observée
par Frederick A. Cook, à une centaine de milles du pôle
Nord, en 1908; Président Land, signalée dans la mer de
Lincoln, en 1871, par le capitaine Charles F. Hall; une terre
non relevée dans la mer de Beaufort, une par le capitaine
John Keenan, et Sannikov Land(Note du Webmaster,Voir notre article:terreSannikov.html), découverte par des explorateurs russes au nord de la Sibérie.
Des milliers de kilomètres carrés de l'Arctique n'ont jamais
été reconnus. Les avions de reconnaissance ne peuvent les étudier â cause du brouillard ou de la vapeur qui les recouvre en permanence.
- La région comprise entre le pôle Nord et la terre d'Ellesmere demeure un mystère à beaucoup d'égards, écrit le colonel Joseph Fletcher, qui commanda pendant trois ans
le 58° groupe aérien chargé d'étudier la calotte glaciaire. Nous
avons beaucoup appris au cours de la dernière décennie, mais
notre connaissance reste loin d'être complète.
Avec sa femme, Caroline, et le capitaine Lawrence S. Kaenig, le colonel Fletcher résolut l'énigme posée par l'origine des grandes îles de glace, ultérieurement utilisées par les équipes d'observation.
Le 14 août 1946, un avion américain prit, au radar, les
contours d'une île, alors qu'il volait dans un épais brouillard
à trois cents milles au nord de Point Barrow, en Alaska. Cette
île, longue d'environ trente kilomètres et large de vint-cinq,
donc plus grande que Guam, présentait un grand intérêt
militaire.
Le brouillard masqua la région pendant plusieurs jours,
et les dernières reconnaissances montrèrent que l'ile s'était
déplacée de plusieurs milles vers l'est. Quand la vue se dégagea enfin, les aviateurs furent surpris de découvrir qu'il
s'agissait d'une vaste plaque de glace d'environ huit cents
kilomètres carrés. Sa hauteur variait de dix à soixante mètres,
ce qui indiquait une épaisseur variant de soixante-dix à près
de cinq cents mètres. La texture et la couleur bleu pâle révélaient que c'était dela glace d'eau douce.
Cet "iceberg" fut baptisé T1 et on suivit sa course
pendant trois ans; il parcourut quinze cents milles dans le courant de Beaufort Eddy. Les avions le perdirent en octobre
1949, au nord du Groenland.
D' où provenait-il ?
Les énormes icebergs sont assez fréquents dans l'Antarctique, où ils se détachent du plateau de Ross pour dériver vers le nord. Gould en signale un de cent kilomètres sur soixante-cinq qui causa un naufrage en 1866. Le record est détenu, croit-il, par un qui fut aperçu, durant les années vingt,
près des Shetlands du Sud, par un baleinier norvégien. Il
dépassait cent cinquante kilomètres de long et était manifestement très large.
Mais, autour de l'océan Arctique, les terres sont relativement plates; aucun glacier connu n'était assez grand pour produire un iceberg de la taille du T1.
ETc...etc...Arrêtons ici, ce
remaquable texte de
Vincent Gaddis.
Notons cependant que le
Contre Amiral-Lepotier a déclaré environ 14 lignes plus bas que
"Ces icebergs-là ne pénètrent pas dans l'Arctique ..., or il dit aussi , que l'on on a révélé seulement en 1951 que, dès 1946, les avions américains, équipés de radars qui
survolent la banquise pour faire des observations
météorologiques, avaient détecté dans le brouillard une
"île inconnue" à 500 km au nord de
Point
Barrow. Les observations ultérieures montrèrent
que cette
"île" se déplaçait et que, par conséquent, ce ne pouvait être qu'un énorme iceberg ....
A vous de jeger désormais toutes ces contingences.
Et, bien que, ce qui va suivre, soit tiré de la revue technique, plutôt ancienne
(car elle est de Juillet 1931) Modern Mecanics:
, nous, y découvrirons un passage important, concernant les icebergs, et le voyage en 1931 du célèbre Sir George Hubert Wilkins, dans un sous-marin nommé le Nautilus :
"Il a été calculé que 18 000 miles cubes de glace partent des régions arctiques et dérivent en direction de l'océan Atlantique, chaque année. Quand on sait que toutes les personnes dans le monde peuvent s'entasser dans un espace d'un mile cube, comme cela est illustré d'ailleurs dans cet article, vous commencez à réaliser l'énorme volume de glace qui affecte le climat dans le monde ( Note du Webmaster: Reste à savoir précisément d'où viennent ces imposants miles cubes de glace ? Ils sont nommés aussi des icebergs ). Il y a encore plus de glace dans l'Antarctique,( Note du Webmaster: De même là, certains icebergs peuvent atteindre des km de long, et leur origine est tout aussi obscure et chose non évoquée ici, les icebergs en question, tant au nord qu'au sud, sont faits d'eau douce, phénomène très peu expliqué jusqu'à présent.) si bien que le niveau des mers dans le monde entier serait portée de 30 pieds (9,14m), si elle venait à fondre en un jour. Le mouvement et la distribution des glaces polaires ne sont pas uniformes d'une année à l'autre. Les stations météorologiques pourraient rendre compte de cette distribution et ainsi fourniraient des renseignements qui, en relation avec les connaissances déjà, à portée de main, des régions tempérées, cela rendrait la prévision à longue distance possible.
Il peut y avoir des îles de la mer arctique sur lesquels des stations permanentes pourraient être établies. S'il y en a, le Nautilus saura les trouver. Il y a des milliers de miles d'étendues désertiques polaires qui n'ont jamais été explorées. Qui peut prédire quelles terres mystérieuses peuvent être découvertes par l'expédition ? ( Note du Webmaster : Wilkins savait qu'il existait là, des terres inconnues à découvrir, car dès 1928, il aurait fait une importante découverte le 12 Décembre dans l'Antarctique : voir notre article : affaireWilkins.html et il ne s'agit pas ici, de petites îles à découvrir, mais bien d'un vrai continent inconnu, et c'est le moins qu'on puisse dire ). Ce voyage est encore plus étonnant que l'exploration de Christophe Colomb à son époque. Toutes les cartes existantes devront être refaites, quand Wilkins reviendra.
Personne n'a la moindre idée de la forme du fond du bassin arctique. Il y a même une théorie qui a gagné une certaine crédibilité qu'il peut y avoir un trou conduisant au centre de la Terre, et s'étendant à des profondeurs insondables. Ce n'est pas probable, mais possible ( Note du Webmaster : Quelle prudence dans le langage et on aimerait bien savoir où ce Monsieur Lew Holt, a tiré cette information surprenante ? ). Le fait que les instruments de sondage utilisés au pôle par Peary n'ont pas pu, assez profondément explorer le fond du bassin polaire, a donné des encouragements aux adeptes de cette théorie. Nul ne peut certainement dire, maintenant, quels sont les faits avérés, mais lors du retour Nautilus, il ramènera avec lui une carte précise des fonds marins. Des sondages seront effectués par la méthode électrique familièrement connu sous le nom " sonomètre " , dans laquelle une onde sonore est envoyée à partir du sous-marin, vers le fond de la mer, et son retour d'écho est enregistré. De l'intervalle de temps passé, il est facile de calculer la distance parcourue."
Fin de citation....
Fin de la note n°12, et continuation du texte du Contre-Amiral Lepotier ..
Le
plus grand glacier de 1'Arctique, et le second
du monde après celui du continent antarctique,
est
l' lnlandsis du Groenland, qui dépasse par
endroit
3 000 mètres d'épaisseur ; c'est-à-dire
l'altitude au-dessus de la mer de ce que l'on considérait autrefois comme les montagnes centrales du Groenland et qui n'est, en fait, qu'un monstrueux amas de neige glacée enchâssé dans un chapelet
d'îles montagneuses visibles en bordure de mer.
Autrement dit, si l'on faisait fondre
son Inlandsis,
le Groenland se présenterait sous la forme d'un
archipel ou d'un Spitzberg profondément découpé
par des fjords ou des mers intérieures. C'est le
sondage par ultra-sons qui permet maintenant de
déterminer l'épaisseur de l'Inlandsis.
Iles flottantes.
D'autres glaciers moins importants existent au
nord de l'île d'Ellesmere et au Spitzberg. En
glissant insensiblement, au cours des siècles, les
glaciers du Groenland et de l'ile Ellesmere
s'avancent en porte-à-faux dans la mer et, lorsque
l'effort de flottabilité de l'extrémité est suffisant, elle se sépare de la masse et part à la dérive.
Telle est l'origine des icebergs.
Ces icebergs-là ne pénètrent pas dans l'Arctique ; or, on a révélé seulement en 1951 que, dès 1946, les avions américains, équipés de radars qui
survolent la banquise pour faire des observations
météorologiques, avaient détecté dans le brouillard une
"île inconnue" à 500 km au nord de
Point
Barrow. Les observations ultérieures montrèrent
que cette
"île" se déplaçait et que, par conséquent, ce ne pouvait être qu'un énorme iceberg
mesurant environ
25 km sur 30 et atteignant
60 m
d'altitude au-dessus de l'eau, ce qui représente un
"tirant d'eau" de
300 à 400 m!
On conçoit que la dérive d'une telle masse, qui
dépend des actions combinées des vents
et des
courants, soit très différente de celle des floes.
Il y a entre ces deux flotteurs une différence
comparable à celle qui existe entre un train de
bois flotté et un paquebot géant type Normandie.
L'iceberg a donc son mouvement propre parmi les floes et c'est ce qui explique que
"l'île de glace" découverte en 1946, au nord de l'Alaska,
fut retrouvée près de son glacier natal d'Ellesmere
en 1951, ayant échappé à la dérive de surface
vers l'Atlantique.
Elle peut donc, avec ses soeurs, continuer à
faire indéfiniment le tour de l'Arctique central,
aux périodes d'échouages près. Ces
îles dérivantes offrent de magnifiques plates-formes pour les observations dans l'Arctique et les Américains
y ont aménagé des aérodromes et des stations
météos. On peut y creuser des installations profondes, voire même
les doter d'appareils propulsifs! En dehors de ces porte-avions de glace on
peut parachuter partout sur les floes des postes
robots météos
(Voir Science et vie, n° 410 de Novembre 1951 et 418 de Juillet 1952), de même que des postes robots de sondages sous-marins par ultra-sons, dérivés des
sono-buoys utilisées en mer libre.
Enfin, si l'avion a conquis la banquise par-dessus, le sous-marin moderne, réalisant l'anticipation du Nautilus de Jules Verne, la conquiert par-dessous. Grâce à ses appareils de détection
il peut déceler les obstacles sous-marins, les récifs
aussi bien que les icebergs, et choisir les endroits
pour venir respirer entre
les floes comme font les ours blancs et les veaux marins de Papanine. En cas de besoin, il peut même percer les 3 m de
glace avec
un Schnorkel chauffé électriquement !
On peut affirmer qu'en cette prémière moitié
du vingtième siècle
la science de l'homme a
vaincu la banquise de façon si complète qu'elle
rend superflus les exploits des explorateurs : la
tâche revient maintenant aux organisateurs.
Contre-Amiral Lepotier.
III Conclusion .
Les diverses notes que nous avons introduites dans le texte du Contre-Amiral Lepotier, prouvent que ce dernier n'a pas tout dit, en ce qui concene les mystères qui s'attachent assurément aux régions polaires, de notre planète. Restons donc vigilants à ce sujet et bon courage aux internautes qui veulent en savoir plus.
IV Ajout d'une treizième note, très hors cadre (Prolongement révélateur en date du 09/06/2012).
Nous avons bien vu le fait que le Contre-Amiral Lepotier, avait glissé dans son article le paragraphe suivant : " Cette mission observe aussi que, contrairement à ce qu'on croyait jusque-là, la vie animale existe dans tout l'Arctique. Près du pôle, les Russes voient des oiseaux de mer, des ours blancs et des veaux marins s'ébattant entre les floes. Leur présence est le signe certain de celle des poissons."
Bien que nous ayons déjà évoqué ce fait à plusieurs reprises (et en particulier dans la déclaration incroyable où il est ecrit : Quelle est la cause de la Mer libre ? ), il nous semble ici utile d'en dire un peu plus :
Le Jeudi 31/05/2012, nous avons eu le grand privilège de recevoir de notre ami Phil de Paris,, les 16 pages de l'opuscule (tant recherché) de 1873 de Jules GAY :
Et voilà, ce que l'on y découvre aux pages 15 et 16, que nous avons rassemblées en partie, tel que :
Nous avons souligné en rouge, tous les mots qui posent une grande interrogation. Et maintenant nous nous demandons : " Pourquoi ne voit-on pas du tout, la moindre trace de cette mer libre dans aucune des photos satellites de la NASA ? "
A vous de juger...
Et alors nous pensons ici, que c'est le moment utile de sortir la celèbre réplique de Paul Féval, dans son roman de 1858 le "Bossu" : "...et, quand il sera temps, si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! "
En effet, nous avons été surpris de découvrir dans les opuscules qui fleurisent en ce moment sur la thèse de la Terre creuse ( qui osera alors nier que le "Temps des Révélations" est bien arrivé) :
, une photo qu' ARTivision a présentée d'abord à :
Cette photo très surprenante se retrouve, sans explication aucune, dans les trois opuscules présentés ci-dessus. Les deux premiers de gauche présentent la photo en noir et blanc (respectivement page 16 et 52) et le 3e, bien plus agréable à voir en couleur, (page 23) : Cette image venait à l'époque (nous, nous n'avons rien à cacher, alors que ces opuscules eux, évitent soigneusement de parler d'ARTivision), d'un site allemand http://www.pousada.ch/erde/pol.html, qui actuellement est remplacé par autre chose, tout différent. Voici donc cette photo étonnante qui prétend montrer le trou polaire nord de notre planète :
Après quelques recherches, nous avons appris, il y a quelque temps déjà, que cette photo aurait été captée par un radio-amateur
d'Allemagne, qui a travaillé, à l'époque,
au Centre Spatial de
Garchlingen ( Bayern )
et qui connaissait la fréquence du satellite qui survolait la région. Cette
photo a été copiée plusieurs fois et on la trouve aussi sur un site au graphisme admirable, et dont l'url est :
.
Nous ne savons toujours pas si cette photo est un habile montage ou pas, (Certains n'ont pas hésité à dire que c'est une photo trafiquée, mais selon nous, les gouvernements n'avaient aucun intérêt à diffuser, même pour faire de la désinformation, une telle photo ). Nous avons, tout de même, osé placer cette photo dans certains de nos articles, et en particilier le 21/04/04 à l'article:
où, le site ARTivision , a été le premier sur le Net Français à présenter, une analyse pointue de cette image, faite par un infographiste qualifié :
Voici donc ici, une partie, de la
conclusion de cet infographiste, et conclusion que les protagonistes des opuscules précédents , ont dû prendre en compte (sans, nous l'avons dit, citer une seule fois le vocable ARTivision), pour oser présenter à nu, cette photo dans leur fascicule :
"Hors
dans ce cas, le film atmosphérique a une forme parfaitement régulière
ne dépendant pas des irrégularités de la surface terrestre et son
intensité ne dépend que de l'éclairage global du globe, et pas des points immédiatement en dessous, ce qui est normal
pour une lumière réfléchie.
Seule une image extrêmement complexe utilisant
du Lancer De Rayon avec un module de calcul de diffraction associé à un
nuage de particules fines peut donner ce résultat en synthèse.
Mais
vu la finesse des détails, il faudrait vraiment posséder une sacrée machine et
d'excellents infographistes. De plus je persiste à dire que les outils
d'imagerie ont la facheuse habitude à créer des dégradés parfaits,(la bande de dominante rouge aura toujours la même épaisseur que la bande de dominante bleu, et suivra parfaitement la courbure de la surface terrestre), et légèrement sursaturés en couleurs, à l'opposé d'un dégradé naturel où les couleurs sont beaucoup plus mêlées et diffuses... "
Si cela s'averrait exact, nous serions
là, en
présence d'un
document exceptionnel et inestimable.
Nous n'avons pour l'instant hélas aucun moyen de certifier tout cela. Donc voila
une affaire à suivre de très près.
Cependant nous avons fait quelques calculs concernant le diamètre du trou présenté. Compte tenu du diamètre polaire de la Terre qui d’environ
12713 km et que sur la photo testée l’arc de la courbure terrestre mesure
15,5 cm un calcul élémentaire nous donne
1494 km pour l’ouverture et nous arrondissons à
1500 km, ce qui est tout de même bien plus court que les
2300 km du schéma :
, présenté dans le livre
"La Terre creuse", de
Raymond BERNARD auteur du désormais incontornable ouvrage suivant publié en Français en 1971 par l'éditeur Albin Michel dans la prestigieuse collection hélas disparue
"Les chemins de l'impossible":
Rappelons tout de même que R. Bernard, nous avait déjà donné un avant-goût en 1960 de son livre en la matière de l'ouvrage intitulé "Agartha : The Subterranean World" publié par Health Researh, Mokelumne Hill, Usa, non traduit à notre connaissance en français.
Remarquons aussi que l'on peut trouver sur le Web les ouvrages de R. Bernard en anglais et en français, mais nous ne vous en donnerons pas les urls ici , car comme l'ouvrage "La Terre creuse" n'est encore est
libre de droit , (normalement un ouvrage tombe dans le domaine public 70 ans après la mort de
son auteur) , les Webmasters des
sites qui ont digitalisé ce livre de R.Bernard n'ont certainement pas demandé d'abord aux ayants-droit de l'auteur, puis aussi à
l'Editeur Albin
Michel, l'autorisation de le faire. Raymond
Bernard est décédé
en le 10 Septembre 1965 et
donc il faudra attendre 2035 pour
avoir le droit de republier
cet ouvrage.
Donc , vu l'importance que
prend cette affaire de Terre
creuse (grâce d'ailleurs en partie à
ARTivision), tous ceux
qui feraient de la publicité pour
ce livre
digitalisé, peuvent être traînés un jour en justice par
Albin Michel et les autres ayants-droit du livre. Nous ne
tenons pas à être de ceux là, et comme on le voit nous ne pouvons pas tout dire sur ARTivision .
Mais nous verrons plus tard, que cette affaire de diamètre de l'ouverture polaire, nous réserve une bonne surprise.
Nous avons aussi retrouvé la photo précédente camouflée par la mention "The Hollow Earth" :
, et en plus elle est en fond de page du site :
Cela prouve que certains Webmasters ont jugé utile d'apporter toute leur confiance, à cette photo.
Mais ce site ne nous dit rien non plus d'où provient cette photo. Nous avons contacté en anglais
le 15/04/04 le Webmaster en question, pour savoir s'il savait quelque chose à ce sujet.Pas de réponse. Le 31/04/04, nous avons récidivé et enfin le 04 Mai 2004, nous avons eu la réponse suivante:
----- Original Message -----
From: Nick Armstrong
To: fred.idylle
Sent: Tuesday, May 04, 2004 7:53 PM
Subject: Hollow Earth
Hi Fred,
I am not sure of the origin of the Hollow Earth graphic, but I think it came from the video series and book "Legend of Atlantis"
Both of these are available from my catalogue at www.2012.com.au.
The videos were produced at my studio in Tasmania, Australia by a German producer
.
I am not sure where he sourced many of his graphics
.
I hope that is helpful.
regards
Nick
Nick Armstrong
2012 Unlimited
PO Box 157, North Hobart
Tasmania, Australia. 7002
Phone: 04 1988-2012
Phone: 03 62788422
Fax: 03 62788411
International +614 and +613
Email: 2012@2012.com.au
Web: www.2012.com.au
Fin de missive.
Donc tout cela, nous vient d'Australie et comme vous le voyez, si vous connaissez un peu l'anglais, nous n'avons pas avancé beaucoup dans notre affaire qui est de trouver l'origine de cette photo extraordinaire publiée par ce Nick Armstrong. Encore donc des recherches en perspective... et nous invitons les internautes intéressés à pousser aussi loin que possible les investigations.
Mais comme il est toujours bon de faire une certaine récapitulation dans ce domaine où le fanstatique nous subjugue sans arrêt, voici un texte que nous avons reçu le 18/04/04 de l'ami belge Pierre Lux très "éclairé" on le sait, et texte que nous avons, comme à notre habitude, re-structuré en couleur :
Mais il se passe ces temps-ci des choses bizarres. Jetez par exemple un coup d'oeil à la photo qui suit et qui est tirée pourtant d'une revue d'informatique très connue. Il s'agit du Micro Hebdo n°568 du Samedi 11 Mars 2009 :
Cette image nous rappelle étrangement, la précédente, n'est-ce pas ? Comme ARTivision ne croit pas du tout au hasard, nous nous demandons, si ce n'est pas encore un coup des "Maîtres" qui préparent le Temps des Révélations, et qui agissent télépathiquement dans les milieux les plus divers. Les bien-pensants vont là, encore se tordre de rire bien inutilement.
Mais voici alors quelques propos de l'entité trancendante Soria, qui pourraient confirmer tout cela :
" L'intérieur de votre Terre est creux ; un Soleil y réside, permettant la vie comme sur
la croûte extérieure de cette planète. Chaque humanité vit dans une des réalités
physiques d'Urantia
Gaïa. Suivant le cercle d'influence atomique, certaines
peuvent avoir des relations directes et physiques avec le peuple extérieur, vous. Ainsi, parmi les survols
d'ovnis, quelques-uns
sont imputables aux
intraterrestres. L'harmonie interne de votre sphère
d'accueil subirait des interférences si ces êtres n'intervenaient pas dans votre
évolution. Il n'est pas rare que les
scientifiques internes surveillent les travaux des vôtres,
les aidant même en laissant des formules dans la
matrice des ordinateurs ou en envoyant l'un des leurs se fondre au sein de votre
multitude. Certains occupent des postes importants dans votre société,
contrôlant ainsi les progrès, en favorisant certains ou en écartant d'autres,
mais en tenant toujours compte de votre degré d' ouverture d' esprit, de vos
faiblesses, de vos points forts et du maintien de l'équilibre du centre de la
Terre. Parfois, des documents disparaissent, étant jugés sortis trop tôt, pour
réapparaître dans une séquence plus appropriée. Il est temps de trouver un point
de rencontre conscient entre eux et vous. Seule
votre volonté de développer un échange sain, fraternel et respectueux entre
chaque ethnie concrétisera cette rencontre. Pourtant, les
habitants de l'intérieur de la Terre n'ont jamais été aussi ouverts à une telle
éventualité. Votre conscience sera touchée par
des informations révélant autant la vie stellaire que la vie
intraterrestre. Il est même possible que certaines portes
d'accès du centre de la Terre s'ouvrent à quelques-uns d'entre vous afin qu'ils
puissent témoigner de la réalité de leur existence. Votre grand visionnaire et
prophète Jules Verne vous a
préparés aux ouvertures de ces temps nouveaux. Rapidement et étrangement, vous
pourriez éprouver comme une surdose d'informations, déstabilisant ainsi vos croyances établies et fragilisant vos
tendances à vous accrocher aux lois
actuelles. "
Extrait pages 172 et 173 de
"Voyage" tome III de Soria
Edition Ariane Mars
2002.
Alors, Messieurs les bien-pensants riez toujours si cela vous chante... Mais ARTivision se gausse de vos rires , et poursuivra ses recherches sans faille.
Et justement à propos de cette affaire de mer libre, si souvent évoquée plus haut, voici comment elle apparaît clairement, comme un fond bleu sombre sur la photo surprenante en question :
Autrement dit, nous n'avons heureusement que cette étrange image, agrémentée par les soins d'ARTivision, qui nous donne une petite idée de cette affaire de mer libre du Pôle Nord , si souvent approchée ou envisagée par les explorateurs ou investigateurs connus comme les Wrangell, Parry, Inglefiel, Kane, Hayes Kane, Nansen, Boiteau, Gay , etc...
Tous ces gens ne peuvent avoir menti, surtout à l'époque, où l'on ne plaisantait pas avec la rigueur morale.
Inversement, on sait qu'en plein système moderne, analysé par toutes sortes de médias prétendus évéillés, on nous a parfaitement et sournoisement mystifiés, dans de nombreux cas, comme par exemple dans l'affaire de Pearl harbor en 1941, l'affaire du Crash de Missouri en 1941, et de celui de Roswell en 1947, l'affaire de l'assassinat du Président Kennedy en 1963, L'affaire du débarquement bidon des américains sur la Lune en 1969, l'affaire de la destruction des tours jumelles de New-York en 2001... etc..., et bien d'autres affaires encore cachées...
Voir quelques unes de ces affaires dans nos articles :
Il va sans dire que, les conjurés et leurs sbires zélés peuvent parfaitement continuer à camoufler des faits notoires concernant les pôles de notre planète, comme par exemple les trous polaires, et même cette incroyable information que nous vous transmettons aujourd'hui, et qui nous a semblé être un poisson d'avril, tant elle sort de l'ordinaire, et n'a jamais, à notre connaissance, fait l'objet d'aucun commentaire, des médias qui ont pignon sur rue.. Cette information provient du Science et vie d'Avril 1959 n° 499 :
Voici de quoi il s'agit, à droite de la couverture :
Ce surprenant entrefilet est tiré de la page 33 d'une rubrique intitulée Le Monde en marche. Croyant à un poisson d'Avril, nous nous sommes précipités sur le n° 500 de Mai 1959, de la même revue, qui aurait dû nous avertir que cette information etait un poisson d'avril, bien que ce n'était pas du tout le genre de la maison à l'époque. Nulle part dans ce n° 500, on ne parlait de cette affaire de baleine congelée. Nous avons même trouvé, cette autre entrefilet, qui parle lui aussi, des baleines :
Concernant l'affaire (qui seule nous intéresse ici) de la baleine congelée, nous n'avons pas souvenance, dutout, d'avoir à l'époque entendu une telle information (pourtant de taille) à la radio. Si vous l'avez entendue, il est de la plus haute importance de nous le faire savoir.
Même, en ces temps actuels certaines informations tombent et l'on n'a pas eu d'echo de cela quand l'événement a eu lieu. Voyez cette affaire de vol de roches lunaires, qui est restée sous le boisseau de la NASA, sans que les principaux médias en soient au courant...
Il y a bien d'autres faits de même nature qui nous sont très bien occultés, et faits importants encore décrits par le livre jaune n° 6 dont nous avons déja parlé plus haut. Finalisons ici les déclarations de cet ouvrage, qui a mis très mal à l'aise, de très nombreux bien-pensants :
Revoir déjà plus haut, ce que l'on trouve en page 246 de ce livre :
Et voici la suite :
*En 1799, le pêcheur sibérien Schumachoff fait une incroyable découverte, un squelette entier de mammouth, congelé dans un bloc de glace. Les loups avaient commencé à dévorer la viande qui dégelait. Le squelette a pu être sauvé, il est exposé maintenant au Musée d'Histoire Naturelle de St-Petersbourg. Les os de mammouth ne sont pas rares en Sibérie. Sur les bords de la Lena, on en trouve de des milliers. On explique leur présence par une glaciation qui serait apparue brutalement, il y a 20 000 ans. Mais il existe une autre explication, plus inattendue. Marshall B. Gardner, un écrivain américain, l'a proposée en 1920. Les mammouths
seraient des animaux qui viennent de l'intérieur de la Terre,
leurs cadavres auraient été charriés par les grands fleuves
qui sortent de l'ouverture du pôle et se seraient échoués sur les côtes sibériennes. On a trouvé toutes sortes d'animaux surprenants dans les glaces de la banquise : des hippopotames, des lions, des hyènes et des rhinocéros. La position géographique particulière de leurs tombes peut s'expliquer par le fait que l'axe de la Terre a pu être inclinée beaucoup plus à une certaine époque, et la région polaire
aurait ainsi connu un climat tempéré ou même subtropical, à une certaine époque... "
Mais il y a aussi cette affaire de neige colorée que l'on a déjà vu plus haut..:
...Il y a un autre phénomène qui a surpris plus d'un explorateur, subitement, à certains endroits, la neige était colorée, rouge, noire, verte ou jaune. On a pris des échantillons et on a découvert que le noir était dû à des cendres volcaniques, les autres couleurs étaient dues à du pollen de fleurs. Du pollen au pôle Nord ? Personne ne s'étonnait plus de savoir que ce pollen venait de fleurs que personne ne connaissait. D'où venaient les centaines de troncs d'arbres que le commandant Robert McClure avait trouvé sur la Terre de Bank ? McClure était le premier homme blanc à découvrir le passage nord-ouest dans toute sa longueur. Et là où plus rien ne pousse, là où la neige et la glace sont reines, il voit du bois flottant qui se dirige sur lui. Les troncs d'arbres semblaient avoir été charriés par les glaciers venant du nord. Des arbres encore plus au nord ? Nansen a vu du bois flottant à 86° de latitude nord, à 4° du pôle. Est-ce que les arbres tombent du ciel, comme la neige ? Sans doute pas.
Mais qui peut dire d'où viennent les icebergs ? Ils ne viennent pas de la mer, car l'eau de mer est salée, et les icebergs ne contiennent que de l'eau douce, sans exception. La pluie ? "Comment cinq centimètres de précipitation annuelle peuvent-ils créer de tels monstres de glace, comme nous les trouvons dans l'océan Arctique ?", se demande le chercheur Bernacchi, qui a exploré le pôle Sud avec Borchgrevink, de 1898 à 1900. Il n'y a pas de réponse rationnelle à cette question. Il a vu un iceberg de 80 kilomètres de large sur 650 kilomètres (!) de long, un iceberg qui va de Paris à Toulouse, qui s'est formé à la suite de cinq centimètres de précipitations annuelles ? Si on part du fait qu'il existe bien un pôle Nord et qu'il est recouvert de glace, comme tout le monde semble le supposer, d'innombrables explorateurs ont dû être pris d'hallucinations à partir de 80° de latitude nord. Ou alors, ils étaient en pleine possession de leurs moyens, et la théorie du pôle couvert de glace ne tient plus....
Arrêtons voulez-vous, ici, ces
extraordinaires commentaires ce
Livre Jaune n°6 , pour ne pas subir
les foudres justifiées des auteurs et de l'Éditeur, et pour les internautes qui veulent en savoir bien plus, nous les invitons vivement à lire plus avant, cet ouvrage désormais
incontournable, dans
cette affaire de Terre creuse. Disons alors, une fois de plus qu'effectivement, que seule la présence
de volcans et de zones couvertes de végétation à l'intérieur de la déclivité polaire, peuvent expliquer ces phénomènes. De même,
seule la sortie d'un ou plusieurs fleuves par cette ouverture, peut être à l'origine de ces icebergs fait d'eau douce. Il y a de plus ce
soleil rougeoyant qu'ont vu, les
Jansen et Nansen, qui se sont approchés du bord l'ouverture polaire et qui correspond au soleil intérieur décrit plus au haut et qui de plus nous dit-on,
est à l'origine du phénomène des aurores boréales, dont nous n'avons pas le temps ici d'expliquer la théorie en vigueur, comme de même en ce qui concerne
la nature de ce soleil central dont certains prétendent qu'il
serait trop petit, pour pouvoir exister vu que
notre soleil extérieur serait lui le centre de réactions nucléaires gigantesques qui nécessitent une masse critique et un certain volume pour se déclencher sans parler des radiations qui seraient mortelles pour toute vie interne. Nous reparlerons de cette affaire de Soleil plus loin.
Mais, on le sait, il y a de plus, cette affaire
de mammouths, vue plus haut, ainsi que dans le texte de
Charles Berlitz , et
mammouths que l'on retrouve, de temps en temps, dans les terres glacées sibériennes, comme récemment
le fameux Jarkov , découvert intact en
1997(posé de plus parait-il sur un tapis d'herbes) dans le permafrost de la toundra Sibérienne.
(Nous attendons à ce sujet les rapports d'analyse)
Autre exemple: Dans son ouvrage publié chez A. Michel en Mai 1970, intitulé " Terre énigmatique" l'écrivain Peter Kolosimo nous relate page 19 :
" Le mystère s' épaissit en 1901, quand on découvrit, au bord de la rivière Berescovka, une carcasse complète de mammouth. L'animal paraissait mort de froid en plein été. Le contenu de son estomac, était si bien conservé qu'il fut facile d'identifier les herbes qu'il avait absorbées: des boutons d'or, des haricots sauvages en pleine floraison, c'est-à-dire dans l'état où cette plante se trouve en fin Juillet ou début Août. La mort avait été subite: Dans la gueule de l'animal, il y avait encore des brins d'herbe et des fleurs. Sans aucun doute, il avait été surpris par une force prodigieuse, brusquement déchaînée qui l'avait transporté à des kilomètres de distance de son pâturage habituel. Une patte et le bassin fracturés, il était tombé à genoux et il était mort de froid... dans la saison la plus chaude de l'année.
"
Ce même auteur Peter Kolosimo, né en 1922, journaliste de vulgarisation scientifique et qui a côtoyé les savants Jacob Eugter, Hermann Oberth et Werner Von Braun ainsi que des savants soviétiques et qui a reçu l'important prix littéraire italien "le Premio Bancaracella" qui le fit connaître dans le monde entier après la traduction de ses ouvrages en 8 langues européennes, nous dit aussi dans un autre ouvrage publié également chez A. Michel en 1974 et intitulé "La Planète inconnue": " Plus prudents furent les auteurs de la seconde découverte en 1909 dans la vallée de Bérescova, toujours en Sibérie. Il y a quelques années , le corps d'un troisième mammouth non détérioré revit le jour dans la toundra de la péninsule de Tamir, sur la côte de L'océan Glacial Arctique; soumis à une autopsie, il révéla un détail qui excita l'imagination des journalistes et des écrivains. Dans l'estomac du gigantesque éléphant furent retrouvés intacts les restes de son dernier repas: de l'herbe et des fruits appartenant sans aucun doute à la flore d'une région très fertile. Cette constatation ne pouvait laisser la place qu'à une seule hypothèse : la mort des animaux devait avoir été brutale, déterminée par une catastrophe imprévisible: les Mammouths avaient certainement été enveloppés, tout de suite après leur mort , par un manteau de glace. Comment expliquer autrement leur extraordinaire conservation? "
Ces hallucinantes narrationsde Peter Kolosimo semblent le plonger, comme tout un chacun d'ailleurs, dans la perplexité la plus totale, devant l'incroyable soudaineté du phénomène de congélation de l'animal, qui a dû surprendre bien des scientifiques et dont nous attendons toujours l'explication, autre que (ces informations de 1901 et 1909 sont-elles fiables?). De plus, nous constatons que malheureusement, l'auteur ne nous dit rien, sur la datation trouvée, pour les inflorescences recueillies dans la gueule de l'animal.
le 30 Avril 2012, nous avons eu le privilège que regarder un remarquable documentaire sur la découverte plus recente en Sibérie d'un autre bébé mammouth qui, nous dit-on souvent dans ce documentaire, est d'une "stupéfiante conservation", bien qu'il soit vieux de 40 000 ans:
Mais il y avait aussi bien avant, l'émission
Thalassa intitulée
"Dans le sillage des Mammouths", et qui est passée le
20/10/01 en Métropole et reprise par la suite en Guadeloupe sur la
Chaîne Tempo.
Nous reprenons ici, quelques propos tirés du documentaire
(joint à cette émission) de
Pierre Fauque, Bernard Buigues et Jean-Charles Deniau concernant l'extraction en 1999 du sol des glaces sibériennes du mammouth cité plus haut nommé Jarkov et documentaire que nous avions eu la chance d'enregistrer auparavant sous le titre
"Mammuthus"
Commentaires du narrateur: "...La partie la plus délicate du travail commence . La fosse est profonde de 6m. Alors il s'agit de tailler le permafrost à l'horizontal sous le mammouth. C'est à cet instant que Dick et Bernard font une vraie découverte. " Regarde ça, à certains endroits, il y a une drôle d'odeur . On dirait quelque chose d'organique. Si l'on s'approche, ça sent vraiment. C'est intéressant; ça a au moins 20 000 ans; incroyable, inimaginable, sous le mammouth, protégés par son corps au moment de sa mort, les plantes aquatiques sont intactes. Elles ont donc aussi plus de 20 000 ans." L'enthousiasme de Dick et Bernard est à son paroxysme . "C'est entrain de fondre et ça sent. Ouais l'odeur est très très forte. C'est de la matière organique. - Regarde comment sont les restes - et la couleur sur celle là est très belle (Apparaît alors à l'écran une petite tige de plante d'une couleur éclatante verte ou jaune).- Tu peux voir le morceau coupé, il y a un trou dedans et c'est encore vert - Le plus magique pour moi, c'est la couleur;- elle est conservée d'une manière intacte.- Oui c'est très très spectaculaire - le froid et aussi l'argile favorisent une conservation extraordinaire des végétaux et du mammouth. Ce morceau est extrêmement riche, ce sont des végétaux qui proviennent d'un étant ou d'un petit lac - Cela va nous fournir de nouvelles informations sur la végétation aquatique à l'époque du mammouth."
fin de citation des commentaires du film
Notez bien que dans le documentaire ci-dessus, l'on voit aussi un chercheur dégager du permafrost une énorme touffe de poils roux de l'animal, avec un simple sèche-cheveux. Comment peut-on encore après 20 000 ans, retrouver des poils aussi bien conservés qui ne s'effritent pas au toucher et dont la couleur et aussi l'odeur, n'ont même pas disparu ? Mais de plus, on fait état dans ce documentaire de la découverte de pousses de végétations encore vertes après 20 000 ans ? Et vous avez noté aussi, je l'espère, les termes dithyrambiques utilisés par le narrateur et aussi par les chercheurs: incroyable, inimaginable, magique , très très spectaculaire, etc.. mis en rouge dans le texte. On aimerait bien, n'est-ce pas, consulter les rapports de datation des organes trouvés et si bien conservés.....Ah si un aimable internaute pouvait mettre la main sur ces rapports (non trafiqués cela va de soi), alors comme tout deviendrait plus clair....
L'explication serait d'après Gardner déjà cité: "" que les mammouths sont des animaux qui habitent actuellement l'intérieur de la Terre. Certains d'entre eux arrivent jusqu'à la surface, transportés par les fleuves, et là, ils sont frigorifiés et enfermés dans des blocs de glace comme dans des cercueils à la sortie de l'ouverture polaire, puis ils dérivent ensuite avec les icebergs."
C'est à notre avis bien sûr, pour l'instant, la seule explication ( et nous publierons, ici, toute autre, meilleure que celle-là, que les internautes nous proposeraient ), capable de résoudre cet irritant problème de la soudaineté de la congélation qui s'attache au phénomène.
En Sibérie, le long de la Léna, on a retrouvé les ossements et les défenses de milliers de mastodontes . L'opinion scientifique, on le sait, est unanime à penser que ce sont des vestiges de l'époque préhistorique. Les mammouths vivaient là, nous l'avons dit, il y a quelque 20 000 ans, mais ils furent anéantis dans une terrible et mystérieuse catastrophe. Cette catastrophe pourtant, est inconnue dans les annales, en raison justement de cette soudaineté, qui ne permet même pas à un mammouth de digérer l'herbe qu'il a dans la gueule.
Mais terminons voulez-vous cette affaire de pachydermes par ces quelques lignes plus modernes, mais toutes aussi surprenantes glanées dans un article d'Hervé Ponchelet, tiré de l'hebdomadaire "Le Point" n° 1148 du 17 Sept. 1994:
"...il provient d'une récente "chasse" aux mammouths dans le grand Nord Sibérien. Des mammouths qui, pourtant disparus depuis la fin de la dernière glaciation, émergent de temps à autre du permafrost, le sol toujours gelé de la steppe, aussi "vivants" que pourrait l'être un éléphant contemporain conservé dans un congélateur...Dans l'île de arctique de Wrangel des chercheurs russes n'ont-ils pas récemment trouvé des dents de mammouth à peine vieilles de 4000 ans? Une époque postérieure à la fin de la dernière glaciation qui, croyait-on, avait signé le glas des mastodontes. Particularité: ces dents ont appartenu à des mammouths nains ne dépassant pas 1,80m de hauteur, contre 3 m à leur ancêtres du continent. Troublant, car sur des fresques murales égyptiennes du temps des pharaons, un chercheur a découvert un éléphant nain qui ressemble bougrement à un mammouth laineux. D'ici à ce que l'on tombe comme le prétendent certaines légendes, sur des mammouths vivants...
En 1977, coup de tonnerre. En attaquant à la lance à incendie les berges gelées de la rivière Kirgiliakh, dans la région de Magadan, des chercheurs d'or mettent à jour un bébé mammouth. Le corps (1,15 m de longueur, 100 Kg) est dans un état de conservation extraordinaire. L'animal auquel il ne manque que la toison, devait avoir 7 mois lors de son décès. L'autopsie, conduite à grand renfort de publicité pour la glorieuse science soviétique, permet de retrouver dans l'estomac et le tube digestif du mammoutheau surnommé Dima, son dernier repas. Dans son cœur, arrêté depuis 40 000 ans, 1,5 gramme de sang séché, dont globules blancs et rouges se distinguent encore.
A l'époque, on commence à peine de parler de manipulation génétique. Pourtant, des biologistes soviétiques laissent entendre qu'à partir du noyau d'une cellule du mammouth de Magadan, placée dans un ovule énucléé d'éléphante d'Asie, on pourrait par clonage faire revivre le géant de la préhistoire. "
Vous avez bien noté, je l'espère, les termes vivants, troublant, état de conservation extraordinaire, coup de tonnerre, son dernier repas etc... qui montrent bien "la surprise" de l'auteur de l'article en question, devant le caractère insolite de cette affaire de Mammouth. Quant à la note finale, à la "Jurassic Park", nous avons bien voulu aussi, la citer, pour montrer encore une fois, "que la réalité pourrait rejoindre ici, bien vite la fiction."
Mais, et ce "mais" est d'une importance notoire, pensez-vous que les datations avancées dans les divers cas précédents auraient fait l'objet d'une déclaration de circonstance à l'Académie des Sciences, si l'on avait trouvé que le mammouth congelé vivait à une époque très proche de nous, et non pas du tout, il y a 20 000 ans, date supposée à laquelle vivaient ces mammouths sur cette planète Terre ?
Rappellez-vous les incroyables pressions subies par les scientifiques dans les deux cas suivants :
Premier cas :
1976, la momie de Ramsés II qui présentait des moisissures, fut envoyée en France par le Musée du Caire, pour des soins d'urgence. Des échantillons de la substance d'embaumement furent prélevés par Michelle Lescot, botaniste au Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.
Elle découvre alors avec ahurissement que ces échantillons contiennent des feuilles de tabac, ce qui parait impossible, d'après les connaissances actuelles, car le tabac n'a pu être rapporté en Égypte via l'Europe que 2700 ans plus tard au retour de Christophe Colomb.
Deuxième cas plus grave:
16 ans plus tard en 1992 une découverte toute aussi étonnante va avoir lieu. de Svelta Balabanovaune toxicologue de Munich, chargée
d'étudiér les drogues utilisées pour réaliser la momie
vieille de 3000 ans, d'Enouctaoui (écriture non garantie), une
prêtresse égyptienne, découvre
alors, elle aussi avec stupéfaction, que le corps de cette momie
contient de grandes
quantités d'une substance contenue dans les feuilles de coca et
que de plus, l'analyse des cheveux prouvent que cette prêtresse
en avait, elle même, consommée
avant de mourir. Cette annonce fait l'effet d'une bombe, et la scientifique allemande reçoit alors des montagnes de lettres, presque menaçantes, des lettres d'insultes (vous avez bien lu, et ceci est à rapprocher de l'affaire Glozel citée dans un de nos articles ) disant que tout cela était absurde et impossible, car il était soi-disant prouvé, qu'avant Christophe Colomb, cette plante, la coca , d'où l'on extrait la cocaïne, n'existait nulle part ailleurs, qu'en Amérique. Et la toxicologue allemande, s'est vue alors obligée d'affirmer dans l'émission, qu'il ne peut y avoir d'erreur dans la méthode d'analyse, car cette méthode a fait ses preuves des centaines de fois.
A bon entendeur salut...
V Ajout d'une quatorzième note, hors cadre, dont les éléments très colorés restent encore aussi très occultés (Prolongement révélateur en date du 13/06/2012).
Il convient ici d'en dire plus sur le passage surprenant, vu plus haut :
En effet nous avons vu que sur le site :
Il était écrit entre autres choses:
" ...
Certains icebergs présentent des zébrures de teinte foncée correspondant à une formation géologique : ce sont de très anciens bancs de cendre volcanique ou des inclusions de moraines...Parfois, les icebergs présentent des zones de colorations rouges, orangées ou vertes qui sont dues à la présence de différentes sortes d'algues, les diatomées (Bacillariophyta).
".
Et plus bas, on découvre ceci extrait dans
le Livre Jaune n°6, et que nous reprenons vu son importance :
...Il y a un autre phénomène qui a surpris plus d'un explorateur : subitement, à certains endroits, la neige était colorée, rouge, noire, verte ou jaune. On a pris des échantillons et on a découvert que le noir était dû à des cendres volcaniques, les autres couleurs étaient dues à du pollen de fleurs. Du pollen au pôle Nord ? Personne ne s'étonnait plus de savoir que ce pollen venait de fleurs que personne ne connaissait. D'où venaient les centaines de troncs d'arbres que le commandant Robert McClure avait trouvé sur la Terre de Bank ? McClure était le premier homme blanc à découvrir le passage nord-ouest dans toute sa longueur. Et là où plus rien ne pousse, là où la neige et la glace sont reines, il voit du bois flottant qui se dirige sur lui. Les troncs d'arbres semblaient avoir été charriés par les glaciers venant du nord. Des arbres encore plus au nord ? Nansen a vu du bois flottant à 86° de latitude nord, à 4° du pôle. Est-ce que les arbres tombent du ciel, comme la neige ? Sans doute pas.
On voit déjà, qu'il y a un
hic car la première déclaration
(concernant les zones rouges, orangées ou vertes), parle
d'algues diatomées et la seconde parle
de pollen de fleurs. Pour trancher entre les éléments de
cette contradiction notoire, il nous faut donc
absolument trouver
les rapports d'analyse de l'époque des substances en question, et nous disons déjà
bravo aux chercheurs passionnés qui arriveront à mettro la main sur
ces rapports désormais incontournables pour l'éclosion de cette
incroyable Vérité.
Mais pour fignoler tout cela, reprenons le passage que l'on trouve en pages 100 et 101, du livre de
R. Bernard, présenté plus haut concernant cette affaire de neige colorée, de pollen, circulant en abondance, dans le bassin autour du Pôle Nord:
" William Reed, écrit à ce sujet.
Si la matière qui produit la neige colorée est une substance végétale - ce que prouve l'analyse - substance qu'on suppose être du pollen, et si aucune plante, si aucune fleur ne peuvent croître logiquement dans le voisinage de 1'océan Arctique, alors cette substance végétale ne peut venir que de l'intérieur. Car si elle provenait d'un lieu plus éloigné à la surface de la Terre, on comprend mal pourquoi la neige ne serait pas colorée de la même façon ailleurs que dans le voisinage de l'ouverture polaire, ce qui n'est pas le cas.
Mais il y a aussi cette affaire
de troncs d'arbres qui flottent, à la dérive sur cette
mer libre du Nord, et en page 118 de l'ouvrage de R. Bernard, on trouve aussi :
" Bois flottant, branches d'arbres portant des bourgeons verts, graines tropicales, oui on a trouvé tout cela dans les mers arctiques"
Des
bourgeons sur des branches d'arbres où la temprérature oscille autour de
-40° ?
Voyons cela,
d'une manière plus détaillée, dans un autre document, qui se trouve à la page 253 du livre de
Gardner déjà cité :
Et notre modeste traduction est alors :
Bois flottant et graines de plantes.
"Maintenant, nous allons suivre plus en détail les preuves de ces différentes formes de vie dans l'Arctique. Nous avons
déjà parlé de bois flottant se trouvant a des emplacements tels que cela ne
peut provenir que de l'intérieur de la Terre. Ce phénomène est si fréquent que les explorateurs dont nous avons évoqués les exploits, ont presque tous eu, à nous dire des choses à ce sujet. Mais parfois, même, on a vu cette étrange chose dans les mers arctiques, que certains arbres portaient des bourgeons verts . Certaines graines d'espèces inconnues, comme par exemple des espèces tropicales ont été trouvées, à la dérive, en descendant des courants du Nord. Un très intéressant cas de cette nature, fut de trouver la semence de la fève d'Entada,, une fève tropicale mesurant 9/4 d'inch (5cm environ). Cette découverte remarquable a été faite par une expédition suédoise sous Otto Torell près Trurenberg Bay, et il est évident que cette semence doit provenir de l'
intérieur de la Terre, car elle est tirée d'un arbre qui ne pousse que
dans des conditions tropicales, et elle aurait été désintégrée, si elle avait été trimballée pendant de nombreux mois, depuis de lointaines régions du monde entier, comme ce serait le cas si elle était venue
à partir des régions tropicales connues, de cette planète."
Mais voyons maintenant, cette
affaire de poussière noire de l'Arctique toujours dans en pages 100 et 101, du livre de
R. Bernard :
"La poussière, cette plaie de l'océan Arctique, est produite par des éruptions volcaniques. Légère, facilement portée par le vent, elle s'abat sur les bateaux et gêne considérablement la navigation. Quand elle tombe sur la neige, elle la rend noire. L'analyse montre qu'elle est constituée de carbone et de fer, et on suppose qu'elle provient d'un volcan en activité.
Quel est ce volcan ? On ne trouve fait mention nulle part qu'il y ait un volcan quelconque dans les environs du pôle Nord, et s'il y en a un ailleurs, plus loin, pourquoi la poussière tombe-t-elle seulement dans l'océan Arctique ?"
Pour y voir plus clair, demandons à
Reed, auteur en
1906 de l'ouvrage
"Phantom of the poles":
En page 126, on trouve alors :
Et grosso modo, notre traduction peut donner :
"Imaginez la poussière comme quelque chose d'ennuyant au milieu de l'océan Arctique! Nansen
dit: " nous avons passé ici des années les annèes, et qu'est-ce que cela nous a apporté ? Rien que de la poussière, la poussière, la poussière, que le premier vent disperse. "
Quelqu'un qui ne croit pas que
la Terre est creuse, pourra-t-il me dire g'où provient cette la poussière ? elle n'est pas un élément ou une marchandise qui s'accumule très vite sur la glace, ou en eau libre, et alors Nansen a dit : " Rentrons chez nous. Pourquoi resterons-nous ici davantage ? Rien que de la poussière, la poussière, la poussière. ".
Si vous maintenez, le fait que la Terre est un solide plein, il n'y a pas de réponse à cette question embarrassante. Mais si l'on conçoit cependant qu'elle est creuse, et que la poussière vient de
l'éruption d'un volcan situé à l'intérieur, le puzzle est facile à expliquer, sans mettre en cause une comète
circulant à des millions de Km, et qui va disperser la poussière sur toutes les régions arctique et antarctique. Si la Terre se trouve être pleine, alors les gens peuvent se féliciter que cette poussière soit confinée
principalement autour des pôles,... "
Vous avez bien lu que
Nansen se plaint amèrement de l
'envahisement du flot de la cendre qui l'invite à fuir et à regagner son logis.
Mais voyons aussi alors ce que nous en dit l' ouvrage intitulé
"Vers le Pôle" de
Fridtjof Nansen présenté par
Jean-Louis Etienne et publié par les
Editions Hoëbeke en
1996 d'après l'ouvrage de
1897, ISBN 2-84230-012-2. C'est ouvrage n'est, en fin de compte, qu'un condensé des
deux tomes de l'Édition d'origine.
En page 101, on découvre ceci concernant
Nansen, après qu'il soit arrivé autour du
81° 18'de Lat Nord :
Vous constatez que cette image, nous permet de faire
d'une pierre deux coups, car en plus de la déclaration de Nansen, on a la position officielle
(sans doute celle de Jean-louis Etienne) sur la provenance de cette poussière...et on evite
là, de parler
de la véritable abondance de cette chute de cendre envahissante, comme nous le dit plus haut
Nansen A vous de juger...
Divers explorateurs ont fait état de la présence
de nombreuses roches et
de blocs de pierres, trouvés
encastrés dans les icebergs. Ces blocs de pierres ont été, soit projetés là par un volcan en éruption, soit charriés par les fleuves de l'intérieur.
"
Difficile à croire n'est-ce pas,
Messieurs les sceptiques ?
Mais, revenons alors pour illutrer cela, à l'ouvrage dejà cité, de
J.R. Bellot de
1866, et intitulé :
"Journal d'un voyage aux Mers Polaires" , où en page 29, on découvre aussi, la mention d'un iceberg d'une couleur tout à fait
hors normes :
Tout cela représente
des faits clairs et nets que les chercheurs sérieux doivent absolument mettre en exergue, et faits qui ont été
malheureusement occultés par les médias, qui ont pignon sur rue, et dont la mission est justement de nous informer sur les
bizarreries de notre environnement.
A vous de juger ecore une fois tout cela, documents à l'appui...
 
Fred IDYLLE
Article mis en page le 17/05/2012 et revu le 18/05/2012 , et revu le 19/05/2012 , et revu le 21/05/2012 , et revu le 23/05/2012 , , et revu le 25/05/2012 , et revu le 27/05/2012, et revu le 28/05/2012 , et revu le 30/05/2012, et revu le 31/05/2012 , et revu le 02/06/2012, et revu le 04/06/2012 , et revu le 06/06/2012 , et revu le 09/06/2012 , et revu le 11/06/2012 , et revu le 13/06/2012 , et revu le 16/06/2012 .
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